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24.06.2015

Vous êtes sur écoute

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" Le fait que la loi sur le renseignement soit adoptée en France sans remous majeurs est inquiétant. Il faut résister à ces dispositions qui renient nos libertés les plus élémentaires.
« L’antiterrorisme est une politique mondiale que chaque pays applique en arguant de sa situation propre, au gré des circonstances, toujours "exceptionnelles". C’est à présent au tour du gouvernement français de faire passer ce qui est ni plus ni moins, quoi qu’en dise le premier ministre, un Patriot Act, en tirant prétexte des attentats de janvier. On serait tenté de dire : un Patriot Act de plus, tant cette "loi sur le renseignement" ne fait que couronner l’empilement de législations antiterroristes qui, ces dernières années, ont peu à peu mis les services de renseignement français au-dessus des lois, et à l’abri de tout recours.
« Le mouvement mondial qui consiste, au nom de la "sécurité", à placer entre les mains de l’administration des pouvoirs qui étaient préalablement dévolus aux juges est un processus manifestement sourd et aveugle. Toutes les voix qui se sont élevées contre la nouvelle "loi sur le renseignement" n’ont en rien pu entamer la volonté des services de faire voter leur loi, et quand le Conseil d’État s’est mêlé d’en corriger les excès les plus visibles, leur homme, le rapporteur Jean-Jacques Urvoas, s’est empressé de rétablir le texte d’origine.
« Même les mises en garde véhémentes adressées à la France par le New York Times, qui n’est pas exactement connu pour figurer au nombre des publications libertaires, n’y ont rien fait. Le ridicule qu’il y a à adopter des lois "à la Bush" avec quinze ans de retard et après tous les scandales que l’on sait, le pathétique qu’il y a à mettre en place un programme Prism à la française après les révélations de Snowden n’ont effleuré ni les députés ni les sénateurs. Dans un tel contexte, on peut bien requérir le renvoi pour "terrorisme" des mis en examen de Tarnac.

« Le terrorisme, ennemi idéal

« Certes, nous dira-t-on, les parlements sont universellement devenus les chambres d’enregistrement des différents lobbys. Certes, nous dira-t-on, la politique se réduit de plus en plus à une pure police des populations. Certes, nous dira-t-on, le terrorisme est l’ennemi idéal, celui qui, étant tapi comme virtualité en chacun, autorise à nous traiter tous en criminels potentiels, celui contre qui l’on pourra toujours mobiliser des populations qui ne se laissent plus mobiliser pour rien. Certes, nous dira-t-on, la surveillance générale est, depuis toujours, au cœur de l’exercice de la "gouvernementalité" libérale. Mais…

« Mais il n’est pas indifférent que cette "loi sur le renseignement" passe ainsi, sans remous majeurs, en France. Du point de vue de la politique antiterroriste mondiale qui accompagne la privatisation forcenée des existences, il n’est pas indifférent que le "domino français" tombe à son tour. Que succombe le pays qui fut pendant plus de deux siècles le pays par excellence de la politique moderne, le pays où fut un jour proclamé: "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs", voilà qui va, à coup sûr, constituer un signal sans équivoque et de portée universelle.
« C’est pourquoi nous appelons tous ceux qui, en France et ailleurs, n’entendent plus qu’on les gouverne par les moyens totalitaires et antidémocratiques de l’antiterrorisme à unir leur voix. »

Giorgio Agamben, Étienne Balibar, Luc Boltanski, Éric Hazan, Florence Gauthier, Hugues Jallon, Leslie Kaplan, Frédéric Lordon et Nathalie Quintane

 

*

Merci à Charles Tatum de m'avoir amicalement autorisé à relayer.
J'ai mis en gras les faits qui  me semblent les plus graves, les plus humiliants, les plus dramatiques.
Je transmets donc, mais sans espoir de retour, par une sorte de sursaut de dignité et comme un bras d'honneur.
Parce que quand un peuple est capable d'accepter d'être ainsi ligoté sans s'organiser pour casser la gueule à ses élus, il n'a que ce qu'il mérite : être traité comme une chose, comme une bête, comme un troupeau de veaux qu'on mène à l'abattoir.
J'ai mis ce texte en tag littérature aussi, car que peut valoir la littérature d'un tel peuple ?

Ironie du sort, c'est le jour-même où les apparatchiks de la démocratie à la française s'apprêtent à valider définitivement leur loi scélérate, qu'ils apprennent les coups tordus faits par leurs amis américains aux présidents français...
Les arroseurs soudain douchés ! La réaction sera diplomatique, entend-on...Autant dire qu'elle ne sera rien, que ronds de jambes et excuses de salons.
Imagine un peu si Poutine avait  ainsi violé les conversations de l'autre pignouf ! On crierait, on menacerait, on déploierait les armes, on ferait l'outragé, on le vouerait encore plus aux gémonies !
Ce pays bafoué, à genoux devant les États-Unis, et qui bafoue ses citoyens, tous terroristes potentiels, ne mérite, dans sa configuration politique actuelle, aucun respect parce qu'il ne respecte rien, enlisé qu'il est dans son mensonge !

 

26.07.2014

Les bonnes blagues de l'été

marianne.jpgLes Députés de la république de France ont le sens très aigu de la famille et, comme leur mandat suinte l’argent frais, ils invitent à l‘envi qui sa femme, qui sa maîtresse, qui sa belle-sœur, qui son frère à venir s’asseoir à la table de ce couillon de contribuable.
Mais ils ne sont pas pour autant de vils profiteurs. Non, non… Vous en voulez la preuve ? La voici :
« Impossible pour un député de rémunérer son conjoint plus de 4 752 euros par mois… »
(Ceci dit avec tout le sérieux propre au ridicule qui ne tue pas…)
Ah, vous voyez ? Ça vous en bouche un coin, ça !
Près de 5000 euros par mois, qu’est-ce que c’est, hein ? Une broutille ! Vous en connaissez, vous, beaucoup de couillons capables de se lever tous les matins et d’aller au charbon pour 4 700 euros ? Hein ?

Et puis, il y a de la philosophie là-dedans. Une bonne vieille  philosophie de l’amour alliée au sens des responsabilités.
Tenez, écoutez ça. C'est un parlementaire qui a embauché sa bonne  femme :

"Travailler ensemble, ça permet de comprendre, de partager, de s'épauler."
Le parlementaire estime donc que collaborer avec sa conjointe est bon pour son "équilibre de vie" et donc, in fine, pour ses électeurs : "Quand on est bien dans sa peau, on fait mieux son boulot.»
Tu vois, citoyen emmerdant, vil pointilleux ! C’est pour ton bien que ton député embauche sa femme et, outre ses indemnités, ses remboursements de frais, ses ceci, ses cela, glisse subrepticement  5000 euros par mois dans la tirelire familiale.
Tu ne vas tout de même pas reprocher à ton député de se créer une situation familiale paisible pour qu’il ait toute sa tête à défendre tes intérêts ?
Non mais ! Ingrat !

 Et puis, il y a les gros dialecticiens. Par exemple, celui qui préside cette assemblée de malfaiteurs de députés dit :
« Moi j’ai pas embauché ma femme, j’ai épousé ma collaboratrice.»
Et  vlan ! Dans les dents du manant!

Il y a aussi les intellectuels, les poètes, qui, penchés sur leurs brouillons se sortent les tripes du ventre pour laisser au monde, à l’histoire, un témoignage, une vision. Et tout ça pour quoi, hein ?
Pour des queues de cerises ! La preuve encore :
« Bruno Le Maire affirme avoir touché 80 000 euros pour la publication de Jours de pouvoir, en 2013. Patrick Balkany annonce, lui, un total de 14 250 euros pour Une autre vérité, la mienne. »
Putain ! Moi qui sais ce que c’est que d’écrire et qui pourtant aime ça, hé ben, ça ne m’emballerait pas d’avoir des sommes pareilles à toucher pour mes droits ! Non !
Ces deux-là ont dû tomber sur un éditeur escroc.

Les pauvres ! De vrais curés, de vrais missionnaires !
Et ils ont tous raison, ces gars-là. Tous. Pas un n’est dans l’erreur.
Et tu sais pourquoi, citoyen ?
Non ? Tu ne sais pas ?
Parce que tu es un abruti !
Une sous-merde !

11:01 Publié dans Critique et contestation | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : écriture, politique |  Facebook | Bertrand REDONNET

21.06.2014

Ah, la criiiiiise !

La crise.jpgSapiens sapiens, définition : animal bipède terrestre en crise perpétuelle.
Crise de foie, crise de foi, crise de nerfs, crise du logement, crise amoureuse, crise de l'édition, crise cardiaque, crise des valeurs, crise morale, crise de l’emploi, crise économique, crise familiale… tout plein de crises. Partout des crises. Un univers de crises, l'univers de sapiens sapiens.
Sans doute faudra t-il attendre, mais pas certain qu’il arrive un jour, homo sapiens sapiens sapiens pour en finir enfin avec cet état de déséquilibre permanent dans lequel est englué l’animal qui se dit néanmoins le plus intelligent de la planète.
Comment peut-il être toujours en crise, s’il est si intelligent que ça ? Peut-être, me dis-je,  parce qu’il est en perpétuelle crise d’intelligence.
C’est ça, le gros problème.

Tiens, au hasard, une crise financière, qu’est-ce que c’est ? hein ? Qu’est-ce que c’est que ça ? Alerte rouge : le monde connaît une crrrriiiiise financière énooooorrrrme !
On tremble d’effroi dans les chaumières et le vent furibond secoue les volets tout de guingois. On claque des dents. On a le cerveau rivé à la télé... Une crise financière ? Où ça ? Comment ça ? Qu'est-ce que c'est encore ?
Dans les chaumières, on panique à juste titre que soit annoncé, d’en haut, de très haut, des olympes métaphysiques, du château, du palais, un événement catastrophique qui tomberait comme des cheveux gras sur la soupe qui ne l’est pas, grasse, événement avec lequel on vit depuis la nuit des temps : pas de sous pour faire réparer le toit, pas de sous pour changer la voiture, pas de sous pour les vacances, pas de sous pour  aider le gamin à se lancer dans sa vie, pas de sous pour aller au théâtre, pas de sous pour goûter les grands crus (obligés qu'on est de se rabattre sur d'infâmes pîquettes), pas de sous pour rembourser les dettes qu’on a contractées parce qu’on n'avait pas de sous… Bref, c’est quoi la crise, hein, qu’est-ce qu’ils nous veulent encore, avec leur crise à la gomme ?
Crise pas, je t’explique. La crise financière, c’est quand les banques n'ont plus d’sous ! Plus d’sous, les banques ? Alors ça, c’est la tuile ! Comment on va faire, nous, pour leur en emprunter, des sous, qui rembourseraient ceux qu’elles nous avaient gentiment prêtés pour acheter de quoi survivre un peu mieux ? Hein ?
T’énerve pas, Chaumière. Tu me fais penser au manant d’avant la tête à Louis XVI qui se désolait parce que le seigneur du voisinage n’avait plus assez de fortune pour se payer de beaux équipages qui forceraient bientôt le cerf et le goupil dans ses blés en herbe.
Les banques n'ont plus d’sous parce qu’elles ont acheté trop d’argent. Voilà tout.
Ah ? Tiens... Je savais que les banques vendaient de l’argent. Je ne savais pas qu’elles en achetaient.
Si. Beaucoup même. Le tien, par exemple. Celui que tu n’as jamais eu. Ta vie, si tu préfères...
Glups ? ! ?
Oui, mon gars, c’est comme ça…Et, à force, les banques, comme elles ont acheté de plus en plus de sous, elles n’ont plus eu de vrais sous pour acheter des vrais sous, alors elles ont acheté des sous qui n’existaient pas avec des sous qu’elles n’avaient pas…Tu me suis ?
Non. Pas trop.
Je m'en doutais. Contente-toi de savoir que c’est ça, la crise financière. Des trucs qui sont en train de crever pour n’avoir jamais existé. Comme un gars qui n'aurait jamais mis les pieds sur terre et qui se mettrait en tête de vouloir y revenir !
C’est grave ça !
Ben oui, c'est grave ! Ecoute, Chaumière, il faut que je t’explique quand même le mot… La crise, en fait, ça ne veut pas dire ça… C’est un vieux mot. Un mot aussi vieux que toi, Chaumière. Ça vient du XIVe siècle, tu vois que c’est pas d’hier… Crisis, «le moment le plus grave d’une maladie.» Hé, hé, pour qu’il y ait crise, faut donc une maladie en amont... Tu vois ?
Je commence, oui... Je commence... Qu’est-ce qu’on peut faire, alors, pour guérir tout ça ?
Ecoute, si tu peux t’approcher du malade - mais n’y compte pas trop, il est bien gardé ; si tu pouvais  quand même te porter à son chevet en douce, tu sais quoi ?
Non.
Fais-toi sapiens sapiens sapiens, Chaumière : débranche les tuyaux.

13:00 Publié dans Critique et contestation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature |  Facebook | Bertrand REDONNET

19.12.2013

A la Ministre des Droits des femmes et à ses thuriféraires caquettantes

Exténué par vos discours et votre propagande qui de plus en plus s’apparentent à du miel dilué dans du vinaigre, j’ai bien l’honneur de vous demander l’impossible : à savoir d’apporter une réponse cohérente, intelligente, non faussée par la sournoiserie politique, les ambitions de chambre, la démagogie et l’idéologie sexiste à l’envers, à ce texte publié par mon ami Stéphane.
C’est
iciMadame.

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14:11 Publié dans Critique et contestation | Lien permanent | Commentaires (5) |  Facebook | Bertrand REDONNET

05.07.2013

Nouvelles réjouissantes d'un monde qui ne l'est pas moins

P7210060kkk.JPGC’est simple comme bonjour, encore que bonjour ne soit pas si simple, parfois. Mais oyez plutôt :
Vous avez un copain qui vous suit partout, qui lit votre courrier en cachette, qui fouille dans votre frigo quand vous avez le dos tourné, qui se cache sous votre lit pour voir et entendre ce qui s’y passe.
Ou ce qui ne s’y passe pas, le cas échéant.
Et vous avez soudain un autre type, un inconnu celui-là, vous ne savez pas trop d’où il sort, ce mec, qui vous aborde un beau matin, vous met la main sur l’épaule et qui vous siffle : hé, imbécile, fais gaffe, ton soi-disant copain, il surveille tout ce que tu fais et entend tout ce que tu dis… Mais le type, après avoir dit ça, bêtement, comme un âne, sans en mesurer les conséquences, vous demande, pour prix du service qu’il croit vous avoir rendu, s’il peut rester à dîner parce qu’il est tard, qu’il fait déjà nuit et qu’il est ennuyé maintenant car on lui veut des crasses terribles pour vous avoir affranchi.
Et vous, pourtant connu pour votre droit-de-l’hommisme ostensiblement affiché sur votre boîte aux lettres, vous ouvrez tout grand la porte et vous le flanquez dehors avec perte et fracas.
Solutions. Vous êtes : soit un pur salaud, soit un cinglé qui adore être écouté et vu, soit vous n’avez rien dans le pantalon et votre copain indiscret est tellement costaud que vous craignez de recevoir une dérouille si vous osez faire montre de votre indignation, soit vous lui devez beaucoup d’argent et vous ne pouvez pas vous permettre de vous fâcher avec lui, même s’il vous fait les pires saloperies dans le dos.
Bref, vous êtes une pute. Mais pas de celles qui annoncent sincèrement la couleur et en font métier. Non, non … Une de ces putes sournoises, avides de cinq à sept, de p'tits avantages et de pouvoir.
Ou alors, si la solution n’est pas dans ces quelques alternatives, elle est peut-être dans cette dernière : tout ça, c’est du pipeau pour amuser la galerie et qui poursuit d’occultes desseins. A n'en pas douter, malpropres.

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Je crois que c’est papa Sigmund - ou un de ses fils spirituels - qui disait aux parents à propos de l’éducation de leurs enfants : faites ce que vous voulez, de toute façon, ce que vous ferez sera mal.
Remis en cause, il voulait dire.
Hé bien le corrézien fait roi, le pauvre, me fait beaucoup penser à papa Sigmund et son lapidaire conseil. Quoi qu’il fasse, sa marmaille fait la gueule. Elle dit de lui qu’il est mou comme une chique, velléitaire, qu’il ne voit pas plus loin que le bout de son appendice nasal, qu’avec lui on ne sait jamais où c’est-y qu’on va aller en vacances et même si on va y aller. Bon, bon, bon…. Mais tout d’un coup, le mou frappe du poing sur la table et ordonne à un de ses garnements d’aller se laver les mains avant de se mettre à ladite table.
Et vlan ! V’la toute la famille scandalisée qui crie au despotisme, à l’autorité malsaine, au connard, et qui lui lance des pierres et qui se mutine et tout et tout et tout.
Effrayé, le pauvre se retire dans sa chambre et se demande finalement s’il ne ferait pas mieux de confier tout ça à l’assistance publique.

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Un gars fait sa pub en faisant payer ses affiches et ses clips vidéo aux voisins. Pris la main dans le sac et sommé de rembourser les susdits voisins, il demande à ses potes de faire la manche car, lui,  il est raide comme un passe-lacet.
Aussitôt fait, aussitôt dit. Plus de 300 000 couillons sont prêts à mettre la main au porte-monnaie. Gageons que les «mancheurs» vont ramasser bien plus que prévu et se payer des gueuletons à faire pâlir d'outre-tombe Rabelais lui-même !
Pendant ce temps-là, les adversaires du gars indélicat - parce qu’il en a beaucoup - font le trottoir.
Des qui font la manche, d’autres le trottoir.
Dormez, paisibles chaumines, le monde est entre des mains sérieuses !

10:47 Publié dans Critique et contestation | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature, écriture, politique |  Facebook | Bertrand REDONNET

13.06.2013

Marrant

[...] et c'est en substance ce que je dis depuis le début de ce débat d'un autre temps où la calotte a largement fourré son museau, reniflant là une occasion de redorer son habit poussiéreux.
Mais il est vrai aussi que, lorsqu'on enseigne aux enfants et aux crédules qu'un homme-dieu est né d'une femme malgré tout restée vierge, il est un peu difficile de concevoir le côté multiple et humain de l'amour.

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Emprunté aux  naufrageurs charentais

09:03 Publié dans Critique et contestation | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : littérature, écriture |  Facebook | Bertrand REDONNET

25.05.2013

Les idiots qui nous gouvernent

On en serait mort de rire, on se taperait sur les cuisses, si on ignorait que cette femme, aux dents plus longues et plus acérées que celles du loup, fut aussi ministre du... budget !
Hé ben, ça fait peur ! En même temps ça rassure : ils ne sont grands que parce que, vraiment, nous sommes à genoux !
Suffirait de prendre la peine de se lever un peu pour qu'ils s'aplatissent aussitôt et la ferment enfin.

10:00 Publié dans Critique et contestation | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : politique, écriture, littérature |  Facebook | Bertrand REDONNET

08.04.2013

Les coups du père François

Deux amis m'ont fait parvenir ce texte de Fernando Esteban LOZADA, Argentin, et je les en remercie.
Je mets ce témoignage en ligne afin que nul honnête homme, s'il veut le rester, n'en ignore.
Ceci dit, quoi attendre de plus d'une institution fondée sur la mort, le crime et le mensonge permanent ?

 le-pape.jpgDe grands efforts médiatiques tentent aujourd’hui de présenter le nouveau pape comme un individu capable d’apporter un souffle de rénovation et de changement à l’ICAR mais, comme JP II, il n’est qu’un conservateur imprégné de doctrine ecclésiastique médiévale, avec les mêmes défauts que ses prédécesseurs, mais qui sait comment modeler stratégiquement son image publique.
François I est sans aucun doute un habile et fidèle dirigeant de l’église, mais n’est en aucune façon un humaniste engagé envers les plus démunis.
Avec beaucoup d’astuce et d’ambition, au sein du clergé, il a connu une rapide ascension, parvenant à être provincial (l’autorité maximale des Jésuites) en 1973 en Argentine, à l’âge de 37 ans, charge qu’il occupa jusqu’en 1979.
Durant cette période, il réalisa le transfert de l’Université du Sauveur (USAL), propriété de la Compagnie de Jésus, à une organisation de laïcs qui militèrent avec lui dans la Garde de Fer, faction du péronisme ultra catholique nationaliste de droite, qui à certains moments surent adopter un camouflage de gauche, à leur convenance. Ils avaient des contacts fluides avec des secteurs militaires en activité qui préparaient alors le coup d’Etat de 1976, essentiellement avec le génocide amiral Emile Edouard Massera.
Avec la junte militaire installée illégalement au gouvernement, le 25 novembre 1977, l’USAL clôtura le cycle académique annuel en décernant le titre« Honoris causa » au dictateur Massera. Bergoglio ne fut pas étranger à cet acte, mais il préféra ne pas être présent et il y délégua un subordonné. Vu la structure verticale presque militaire de la hiérarchie des Jésuites, il est certain que le vice-provincial prit part à cet hommage avec le plein consentement de son supérieur.
La déclaration de principes de l’USAL fut rédigée par Bergoglio en 1974. Le document s’intitule « Histoire et Changement ».Le texte énumère les trois pivots qui orienteront la spiritualité et la mission de l’Université du Sauveur. Le premier d’entre eux est « Lutte contre l’athéisme » : il désigne clairement l’athée comme le sujet à combattre. En 2009, j’ai dénoncé l’USAL pour discrimination, et obtenu un verdict favorable de l’Institut National contre la Discrimination, la Xénophobie et le Racisme (INADI).
Selon l’INADI, le texte rédigé par François « attribue à l’athéisme une valeur négative, en préjugeant de façon péjorative son idéologie, et en l’associant à des doctrines et à des régimes qui ont dirigé une histoire néfaste pour l’humanité ». Ce document fut ratifié par son auteur en diverses occasions jusqu’aujourd’hui, montrant son mépris pour ceux qui ne partagent pas la vision dominante du catholicisme.
Bergoglio occupe la charge d’archevêque de Buenos Aires le 28 février 1998, et obtient ainsi le titre de primat de l’Argentine. Etre archevêque de Buenos-Aires fit de lui un membre de la Conférence Épiscopale Argentine, dont il fut le président durant deux périodes consécutives, de 2005 à novembre 2011, où il ne put être réélu une fois de plus car le règlement l’interdisait en raison de son âge.
En décembre 2004, un des artistes les plus reconnus d’Argentine, avec un remarquable parcours international, Léon Ferrari, réalise une exposition rétrospective de 50 ans de travail. Une partie de l’œuvre est une critique des aspects les plus sanglants du christianisme de ses débuts jusqu’à nos jours, en passant par les dictatures argentines.
Bergoglio fut le chef de ce qui devint une chasse aux sorcières, qualifiant l’œuvre de « blasphème »dans une lettre pastorale largement diffusée. L’effort de l’église pour fermer l’exposition fut énorme, mais la participation de personnalités remarquables de la société, et un public en majorité engagé parvinrent à éviter la censure de l’inquisition catholique. La lettre signée du primat disait entre autres choses :
« Je m’adresse aujourd’hui à vous profondément blessé par le blasphème qui est perpétré au Centre Culturel de la Recoleta par le biais d’une exposition plastique. Je suis aussi chagriné par le fait que cet événement soit réalisé dans un Centre Culturel qui survit grâce à l’argent du peuple chrétien et à celui que des personnes de bonne volonté apportent avec leurs impôts ».
L’hypocrisie est manifeste puisque, grâce à la dictature des années 70, les évêques – y compris le primat – perçoivent d’énormes salaires payés par l’Etat argentin.

Le 8 novembre 2002 fut nommé évêque aux armées Antonio Baseotto. Cette charge, par un accord entre le Saint Siège et la République Argentine signé pendant la dictature de 1957, concède à son titulaire la position salariale officielle de « sous-secrétaire d’Etat ». L’évêque aux armées est nommé par le Saint Siège après accord du Président de la République d’Argentine. Sa fonction est le service religieux des forces armées de Terre, de Mer et de l’Air.
Le 18 février 2005, Baseotto attaqua publiquement la position du gouvernement du Président Nestor Kirchner en faveur de la dépénalisation de l’avortement et de la répartition de préservatifs aux jeunes. Il envoya au Ministre de la Santé, Ginés González García, une lettre de menaces qui disait :
« Ceux qui scandalisent les petits méritent qu’on leur pende au cou une pierre de moulin et qu’on les jette à la mer ».
Cette citation d’origine biblique réveilla le souvenir des fameux « vols de la mort ». Souvenons-nous que les militaires putschistes assassinaient les militants de gauche en les jetant à la mer depuis un avion.
Le gouvernement décida de limoger Baseotto en mars 2005. Bergoglio dit alors : « le seul qui désigne les évêques dans l’Eglise, c’est le pape », exprimant ainsi clairement que Baseotto ne peut pas être renvoyé par le Gouvernement, et refusant de nommer un remplaçant. De nouveau apparut l’évidence de sa fidélité inconditionnelle à l’Eglise, de son adhésion aux expressions génocides, et comment il fait fi du gouvernement démocratique.
Le 9 octobre 2007, le prêtre catholique Christian Frédéric von Wernich fut déclaré coupable de 34 cas de privation illégitime de liberté, de 31 cas de tortures et de 7 homicides qualifiés, crimes perpétrés durant la dernière dictature en Argentine. Il fut condamné à la réclusion perpétuelle et à l’interdiction à vie d’exercer des emplois publics, vu qu’il était aumônier de la Police de la Province de Buenos Aires.
La Conférence Épiscopale, sous la présidence de l’archevêque de Buenos Aires Bergoglio, voulant libérer l’Eglise de toute responsabilité, remarqua simplement la« commotion » de l’Eglise Catholique due à la « participation d’un prêtre à de gravissimes délits, selon la sentence de la Justice ». Avec le silence et l’inaction complice du pape actuel, qui s’est de nouveau lavé les mains, von Wernich est toujours compris dans les rangs de l’église catholique, et continue à dire la messe en prison sans avoir reçu le moindre type de sanction de la part du clergé.
Le 10 juin 2009, Jules César Grassi, prêtre catholique argentin, paradoxalement fondateur de la Fondation « Heureux les enfants », est déclaré coupable de deux cas d’abus sexuels et de corruption aggravée de mineurs, et condamné à 15 ans de prison. Pendant le procès, Grassi déclara dans un moyen public d’information : « J’ai parlé avec le cardinal Bergoglio et il m’a dit, d’abord, qu’il ne m’avait pas lâché la main, comme l’avait affirmé une certaine presse, qu’il était à mes côtés comme toujours… » Plus tard, la défense, le ministère public et les parties en cause firent appel, et le 14 septembre 2010, la Cour de Cassation pénale de Buenos Aires rejeta les recours présentés, laissant le curé seul avec la possibilité de recours extraordinaires. Jusqu’à l’an passé, et grâce au lobby catholique, Grassi continuait à jouir de sa liberté. Mais, pour ne pas avoir respecté les restrictions imposées par le tribunal (interdiction de relations avec la fondation « Heureux les enfants »), il se voit assigné à résidence. Encore une fois, le représentant supérieur de l’église catholique en Argentine a opté pour les politiques traditionnelles de l’église : silence, soutien apporté aux violeurs et aux pédophiles.
En décembre 2009, monseigneur Edgar Storni fut condamné à 8 ans de prison pour abus sexuel aggravé sur un ex-séminariste. Son âge avancé lui valut l’assignation à résidence. En avril 2011, la Cour pénale des tribunaux de Santa Fe annula la sentence grâce à un recours technique administratif, et ordonna un nouveau jugement, mais Storni mourut en 2012 dans l’impunité.
En octobre 2002, ce prélat avait dû renoncer à sa charge d’évêque à cause de scandales provoqués par des dénonciations d’abus sexuels et de harcèlement sur 47 séminaristes. Pendant le procès, l’église se prononça : « Il y a une action en justice, et elle suivra son cours ». Ce furent là les mots du vice-président en second de l’épiscopat, le cardinal Georges Bergoglio. C’est tout ce que l’on put entendre officiellement de la part du clergé, jusqu’aujourd’hui, y compris après la sentence. Comme toujours, silence, complicité et soutien légal et économique à l’ex-évêque depuis l’obscurité cléricale.
Au cours de l’année 2010, Bergoglio fut cité à déclarer par trois fois, et comme toujours, il se refusa à comparaître. Par le passé, pendant le jugement des Juntes militaires, son refus fut motivé par des raisons de santé. Finalement, il accepta de se présenter comme témoin lors du procès relatif au Plan systématique d’appropriation de bébés et dans la cause-fleuve de l’ESMA (Ecole Supérieure de Mécanique de la Marine), devant un tribunal oral dans son propre bureau de cardinal primat, privilège donné par la dictature à la Curiepar, l’article 250 du Code de procédure Pénale.
(Témoignag: http://www.abuelas.org.ar/material/documentos/BERGOGLIO2.pdf)

 L’interrogatoire se centra sur deux affaires.
-  La première sur les témoignages qui assurent que Bergoglio a livré (aux militaires) les prêtres jésuites Orlando Yorio et Francisco Jalics, qui réalisaient un travail social dans un secteur très pauvre du quartier de Flores à Buenos Aires, et qui furent séquestrés en mai 1976, au début de la dictature. Cinq mois plus tard, ils recouvrèrent la liberté, après avoir subi la torture lors d’interrogatoires à l’ESMA.

- La deuxième à propos de sa connaissance de l’appropriation de bébés des personnes séquestrées puis assassinées par les génocides. Dans les deux cas, le cardinal apporta très peu de renseignements, alléguant qu’il ne se rappelait pas les noms et qu’il ne connaissait pas non plus l’existence de documentation dans les archives de l’Eglise. Il existe cependant une claire évidence qui le compromet et dément ses dires : quand il quitta sa charge, des documents apparurent qu’il avait cachés à la Justice, et qui étaient dans des dépendances de la Conférence Épiscopale Argentine qu’il avait présidée pendant six ans.

En 2010 s’intensifia le débat sur la législation pour autoriser le mariage entre personnes du même sexe. Bergoglio fut un ferme opposant, conduisant l’affaire sur les chemins extrêmes d’une guerre sainte, et lançant à dextre et à senestre une abondante « diarrhée verbale » discriminatoire, comme le montrent à l’évidence ses propres mots : « Ne soyons pas ingénus : il ne s’agit pas d’une simple lutte politique ; c’est la prétention destructive au plan de Dieu ».
« Il ne s’agit pas d’un simple projet législatif (qui est seulement l’instrument), mais d’un remue-ménage du père du mensonge qui prétend confondre et tromper les enfants de Dieu ».
« Le projet de loi sera abordé au Sénat après le 13 juillet. Regardons Saint Joseph, Marie, l’Enfant et demandons-leur avec ferveur de défendre la famille argentine en ce moment. Rappelons leur ce que Dieu lui-même dit à son peuple en un moment de forte angoisse : ‘Cette guerre n’est pas la vôtre, mais celle de Dieu’.Qu’ils nous secourent, qu’ils nous défendent et nous accompagnent dans cette guerre de Dieu ».
Quelques rares prêtres osèrent contredire le cardinal Bergoglio, et appuyer le mariage égalitaire. L’un d’eux fut le prêtre Nicolas Alessio, qui fut rapidement éloigné de la curie. A ce propos, il dit :
« Ils m’ont condamné et expulsé pour mes idées différentes. Et notez bien que cette même Eglise n’a même pas adressé la moindre réprimande à des prêtres pédérastes comme l’évêque Edgar Gabriel Storni, qui vit commodément ici à La Falda, dans les monts de Córdoba, ou à Jules César Grassi qui sont tous deux sous le coup de condamnations judiciaires pour abus de mineurs. Il n’y a pas non plus eu de sanction pour Christian von Wernich, condamné pour délits de lèse-humanité. On a donc l’impression que cette église tolère les bourreaux et les violeurs dans ses rangs, mais pas celui qui pense différemment et ose le dire en public ».
Malgré la pression cléricale et le lobby au Congrès de la Nation, le 15 juillet 2010 le pays devint le premier pays d’Amérique latine à reconnaître ce droit sur tout le territoire national.


Bergoglio s’est toujours manifesté comme un opposant dur à la dépénalisation de l’interruption volontaire de grossesse dans tous les cas, même ceux que la législation argentine ne considère pas comme punissables (par exemple dans le cas de la grossesse issue d’un viol). Il en est même arrivé à dire que légiférer dans ce sens était« lamentable ». Des centaines de femmes sont gravement lésées ou meurent en Argentine à cause d’avortements clandestins, mais le nouveau pape appelle« culture de la mort » ceux qui défendent le droit pour la femme de décider et de disposer de son propre corps.
En 2010, depuis le luxueux Alvear Palace Hôtel de Buenos Aires, le nouveau pontife de l’église catholique intervint dans un séminaire sur les Politiques Publiques organisé par l’Ecole postuniversitaire Ville Argentine (à l’époque), l’Université du Sauveur et l’Université Charles III de Madrid, c’est-à-dire par des institutions privées et élitistes. Le cardinal, entouré des plus hautes personnalités du néolibéralisme des années 90 qui conduisirent l’Argentine à la pire crise qu’elle ait connue, disserta et signa un document de nette opposition au gouvernement, exposant ainsi clairement sa position politique. Il fit retentir avec force une phrase sur la pauvreté, la qualifiant d’ « immorale, injuste et illégitime ».  Rappelons que l’Etat argentin dépense chaque année 7,2 millions de dollars en salaires et viatiques d’évêques, de prêtres et de séminaristes. Dans le cas des évêques, ils sont 96 à toucher 4400 dollars par mois libres d’impôts en vertu de décrets-lois pris par la dernière dictature.
On dit que Bergoglio est un promoteur du dialogue inter religieux mais il le fait avec les secteurs les plus réactionnaires des autres cultes, comme l’évangélisme représenté par l’ex-députée Cynthia Hotton qui fut une furieuse opposante à la loi sur le mariage égalitaire. Avec l’accord public de François, celle-ci présenta un projet de loi de « liberté religieuse » qui violait toute idée d’Etat laïque, et dont seule l’action militante d’associations de croyants et de non-croyants put éviter l’adoption.

Un jour après la désignation de Bergoglio comme Pape de l’Eglise catholique apostolique et romaine, les répresseurs qui sont actuellement jugés pour les crimes de lèse-humanité commis durant la dernière dictature militaire au centre de détention « La Perle », arborèrent lors de l’audience judiciaire des insignes aux couleurs du drapeau du Vatican. Rappelons que lors des fêtes du bicentenaire de la patrie, la hiérarchie catholique, avec François comme autorité suprême, demanda officieusement une amnistie pour les génocides, sujet que le gouvernement ne traita même pas, vu que finalement l’Eglise n’assuma pas la responsabilité de la demande.


Pour les Argentins et les latino-américains défenseurs des Droits de l’Homme, la désignation de Bergoglio n’est pas une bonne nouvelle. Nous connaissons son parcours et savons de quoi il est capable. Il est absolument certain que la lutte pour une Amérique latine complètement séculière sera un dur combat contre les forces cléricales.

 Fernando Esteban LOZADA, Ingénieur,
Porte-parole pour l’Amérique latine de l’Association Internationale de la Libre Pensée (AILP)
Membre de la Coalition Argentine pour un Etat Laïc (CAEL)
Président du Congrès National de l’Athéisme en Argentine.
Ex-président et titulaire des relations interinstitutionnelles de l’Association Civile des Athées de Mar del Plata.

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25.03.2013

Je vous salis ma rue !

PC291070.JPGPlus est veule l’époque, plus le rêveur est éconduit et plus il est éconduit, plus il a envie de rêver loin des miasmes de ses tristes congénères.
Dans ma revue de presse du lundi matin - j’en suis coutumier - je lis donc que les névrosés du triangle œdipien sont encore descendus dans la rue, cette imbécile de Boutin aux premières loges. Un bon éclat de rire en la voyant affalée comme un gros tas parce qu’elle a inhalé un peu de vapeur lacrymogène, pauvre chochotte. Trop marrant. C’est pas bon, hein, ma grosse ? Hé, hé, ces putains de flics ne savent même plus reconnaître les leurs ! Ou alors les flics socialistes seraient-ils devenus des thérapeutes ?
Le slogan en filigrane de toutes ces grenouilles de bénitier égarées dans la rue comme les crapauds hors leurs ténèbres humides, ne serait donc plus de coasser Je vous salue, Marie pleine de grâce mais Je vous salis, ma rue pleine de graisse !
Et puis, Copé qui se plaint de la brutalité des flics.  Alors, là, c’est le bouquet de la turpitude. Un mec à l'idéologie des plus brutales et des plus répugnantes, qui s’en prend aux gardes prétoriennes du système qu’il rêve de mettre lui-même en place pour casser du rêveur, du poète, du PD, du noir, de l’arabe, de l’anar, du fou, du différent !

Quand tous les rois Pétaud crient « vive la République »,
Que « Mort aux vaches » même est un slogan de flic ! *

Bravo, Brassens, tu voyais bien plus loin que le bout de ta pipe !
Ce qui est inquiétant quand même dans cette histoire de mariage homo - j’ai assez dit ce que j’en pensais - c’est l’acharnement de la vieille et chafouine calotte… Même en Pologne, réputée plus catholique que le pape chez les Français qui se croient intelligents, ils sont moins rétrogrades et poussiéreux dans leur tête. Vous imaginez Boutin ou Copé avec un transsexuel sur les bancs de l’Assemblée, comme c’est le cas ici ? Déjà qu’une ministre en robe fleurie leur fait vomir leurs grossiers fantasmes de cochons primaires ! Hé ben, ce serait du joli, tenez !
Ce qui est inquiétant aussi, c’est que tous ces cons, qui ont bien le droit d’être hétérosexuels comme je le suis moi-même avec un certain bonheur, se mêlent vraiment de ce qui ne les regarde nullement. Qu’ont-ils donc à faire que des gens du même sexe se caressent désormais abrités de l’opprobre par une loi ? Est-ce que ça va rendre plus misérables encore leurs orgasmes besogneux ? Est-ce qu’on leur demande, avec cette loi à la con, à lui, de coucher avec son voisin, et à elle, avec sa voisine ? Qu’est-ce que ça peut bien changer dans leur vie de peigne-cul ? Moi, qui m’en fous comme de l’an quarante de ce qui se passe au fond des grands draps blancs d’autrui, je ne vois là que bêtise crasse, méchanceté de psychopathes et volontés démentes de vouloir régenter à l'aune de leurs propres aliénations l'intimité des gens.
Pauvres types par milliers ! Faudrait quand même qu'ils s'avisent de penser un peu avec leur cerveau parfumé à l'encens, qu'après 2013 ans de diktats de leur morale scélérate, un peu d'alternance ne va pas les tuer. Hélas ! Adipeux et onctueux tortionnaires masqués, va !

Plus triste encore et dans un tout autre domaine : un ami a la gentillesse de me faire parvenir un article sur Debord exposé à la BNF… Hé ben ! Depuis le temps qu’il y a des gens qui disent avoir lu Debord, peu sont venus pour en tirer profit, à ce que je vois. Plus mort que ça, t’es vraiment au-delà de la mort.
Et puis, allez, encore un truc révélateur d’une inguérissable société. Mélenchon qui s’en prend aux Salopards de la finance - dit en ces termes, je suis bien d’accord avec lui - et aussitôt, hop, la meute aux abois qui crie à l’antisémitisme ! Tiens donc ? Curieux, ça. Hum… Très curieux, même. Bon. Je n’en dis pas plus. On me ferait fermer mon blog. C’est pas que j’y tienne comme à mes deux yeux, à ce blog, mais je hais les décisions coercitives. Surtout prises à mon encontre par des lobbys.

Rêve ! Rêvons ! Rêvez donc ! Non pas d'un monde meilleur, non, ça c’est vraiment de la foutaise, de la vraie bouillie pour chats d’appartement, mais à et dans notre monde, le nôtre, celui qui nous appartient en vrai, celui de l’individu sensible, la seule référence qui vaille, celui qui nous vient de nous et de notre histoire, de ceux que nous aimons, de ceux que nous protégeons et qui nous protègent, loin du tumulte dégoûtant des épouvantails de tout acabit !

Ce matin, l’hiver est encore là. Blanc sous le soleil et l’herbe au fossé que défrise le vent de l’est. Encore moins seize au mercure. Le printemps sera pour bientôt, vivons donc l’instant.
Mais je viens encore de perdre dix précieuses minutes à m'énerver contre l'indicible actualité d'un monde de plus en plus inactuel !

*Le vieux normand

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22.03.2013

La République du scandale permanent

littérature, écriture, politiqueLes bras nous en tomberaient si nous ne savions pas, et ce, hélas, depuis bien trop longtemps et à nos dépens, que la République était devenue la République des rois Pétaud ; cette même République initiée il y a plus de deux siècles, d’abord par le peuple de Paris avant d'être récupérée par les névrosés de la Veuve, Robespierre, Danton, Saint-Just et autres sanguinaires ayant la lourde charge historique de faire triompher la bourgeoisie.
Et si le peuple de France du XXIe siècle savait encore compter, il comptabiliserait tous les représentants qu’il a eu la bêtise d’élire depuis quarante ans - pour faire court - et qui se sont avérés n’être que des voyous de haut vol.
Les derniers en date, donc, un Cahuzac et un Sarkozy... Un qui s’occupait des sous que vous n’avez pas, que vous n’aurez jamais, un capable de faire vos fonds de tiroir, qui avait toutes les clefs du coffre-fort national en déroute, qui était le plus haut lieutenant financier de la République auto-déclarée exemplaire, et l’autre qui a tenu toutes les destinées du pays pendant cinq ans avec l'arrogance hautaine du parfait menteur ! Un qui se met une poire de côté pour la soif en Suisse et l’autre qui attaque les vieilles dames ! C’est pourtant pas du menu fretin, ça, peuple de France ! C’est ton élite. Peut-être même ton miroir !
- Comment ? Que dites-vous ? Présumés innocents ? Oui, oui, bien sûr… Mais veuillez tout de même prendre note de ce que je ne suis pas de leur clique et ne suis donc pas tenu de chanter leur messe… Bien sûr, qu’ils sont innocents ! Dans leur logique. Pourquoi ce présumé ? Ils sont innocents, tous, toutes, parce que, comme les chats de gouttière, ils retombent toujours sur leurs pattes. Quelle blague ! Ils sont statutairement innocents.
Je vais vous dire sans ambages, dans le creux de l’oreille : je les ai déjà affrontés, ces cocos-là ! Pas eux, mais leurs frères. Avec des tas de copains, d’amis, de rigolos de mon acabit. Et on a tous tâté de la paille avant qu’un juge n’ait eu le temps de se prononcer sur notre culpabilité ou sur notre innocence. En vingt minutes, chacun a été jugé capable des faits et hop, à l’ombre ! Pourquoi ? Pour préserver l'ordre public. Salauds !
Leur présomption d’innocence, qu’ils brandissent tous comme un drapeau de la vertu républicaine,  je la connais par cœur : elle est faite pour les coupables ! Un écran de fumée... Fouillez donc les prisons, braves gens, croquants bien-pensants et autres beaux parleurs du cirque médiatique ! Fouillez-les et demandez aux milliers de détenus qui croupissent en détention préventive où est leur présomption d’innocence ?
Dans la tinette, au fond de la cellule, qu’ils vous diront. Pour préserver l'ordre public.
Car voyez plutôt : ils sont quasiment pris la main dans le sac, mais ils peuvent néanmoins être innocents, les Cahuzac et les Sarkozy. Hé, Sarkozy, qu’est-ce que t’en as fait de la présomption d’innocence pour les lascars que t‘as foutus en taule quand t’avais ton cul au pinacle ? Et ceux que t’as fiché terroristes parce qu’ils avaient pété un ou deux câbles sur une ligne SNCF, hein ?

Vous verrez qu’ils finiront plus blancs que neige, les deux derniers présumés innocents. Pour préserver le désordre public. L’éclat de la blancheur dépendra cependant de la somme de fric qu’ils auront mis  dans l’affaire et du talent du baveux qui va s’évertuer à faire disparaître sous le nez d’un juge, tel un prestidigitateur, et le sac et la main. Regardez Pasqua, Chirac, et tous les autres… Libres comme pinsons printaniers, les lascars ! Un petit peu coupables, certes, oh, pas beaucoup, un peu, juste pour faire le mariolle, et, in fine, innocents. Tenez, l’autre pointu, là, le gros du FMI, son tas d’or a même réussi à faire tout disparaître, la femme et la pipe ! N’importe lequel citoyen lambda aurait pourtant écopé à sa place de 15 ans de cabane ! Et tu continues, citoyen, à leur faire allégeance ? Mais c’est toi, Peuple de France, de Montaigne et de Voltaire, qu’est vraiment un innocent ! Un innocent aux mains vides. Comme ta tête. Et ils le savent, bien, allez, que tu l’es. Depuis le temps que tu leur en fournis obséquieusement les preuves !
Si le dégoût n’avait pas, comme toute chose, ses limites, on vomirait devant les déclarations de gauche, de droite, du centre et de partout… Les uns font "chuttt, innocent"… Les autres, les Pitbulls du droit, les gardiens du temple, qui se mettent à déclarer que c’est le juge qui est un bandit… Va se retrouver en taule, le juge !  C’est pas Gentil, ça ?
Car un autre malfaiteur, un second couteau du nom de Guaino- ça fait très Borsalino and Co, en plus -  Guaino, donc, de déclarer comme qui rigole : Cette décision (vis-à-vis de Sarkozy) est irresponsable, elle n'a pas tenu compte des conséquences qu'elle pouvait avoir sur l'image du pays, de la République, de nos institutions. Comprenez-le bien, ce malfrat-là : c’est parce qu’il étale l’image de leurs magouilles au grand jour que ce juge est à clouer au pilori. Sans vergogne, le Guano ! Heu, le Guiano…. Pouvait pas étouffer un peu l’affaire ce con de juge, non ?
Aux urnes, Citoyen ? Non, t’as mieux à faire. Beaucoup mieux à faire… Casse-leur la gueule ! Mais t’as depuis trop longtemps le ventre trop rond pour ça et le cerveau trop imbibé par les postillons de la propagande et du mensonge.
Et puis, je m’en fous de toi et de ton destin de crétin !
Je ne suis plus citoyen. Depuis très longtemps… Trop eu peur de te ressembler.
Populiste ? Ha, ha, ha ! Encore un mot re-manufacturé dans la bouche des voyous qui te musellent : Tout ce qui s’oppose à leurs saloperies est désormais populiste, démagogie, parce que notre politique, c’est d’abord de la magouille officielle. Et vlan ! CQFD.
Allez, salut, assez perdu de temps à brasser la boue.
Mort aux vaches et vive l’anarchie, comme dit l’poète !

16.12.2012

Du temps où auteurs et éditeurs avaient des couilles

Correspondance entre Georges Darien et les éditions Stock
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Monsieur Stock,

Voici deux ans que vous vous jouez de moi.
Au mois de juin de l’année dernière, quand je vous ai vu ici, vous m’avez fait entendre que vous éditeriez L’Épaulette au printemps ; lorsque je vous ai écrit, il y a quelques mois, vous m’avez répondu pour me demander de reparler de la chose en août.
A présent, ce sont de nouvelles défaites ; en voilà assez.
Si je le pouvais, je m’adresserais à d’autres qu’à vous. Malheureusement, c’est impossible, c’est impossible à cause de l’abominable façon dont vous avez publié mes livres précédents ; aucun éditeur ne veut, naturellement, publier un livre de moi et faire la publicité nécessaire alors que vous n’avez jamais, vous, fait un sou de publicité pour mes livres ; les frais qu’il aurait à faire vous profiteraient nécessairement et seraient d’autant plus forts que vous n’avez jamais rien tenté pour me faire connaître du public.
Je suis donc forcé de m’adresser à vous, bien que je sache à l’avance quel traitement m’attend, quoique je sache que mon livre réussira non pas grâce à vous, mais en dépit de vous.

Georges Darien

Monsieur Darien...

Vous êtes un farceur, mais pas un farceur aimable, ce qui gâte tout.
Vous êtes avec cela de la plus grande mauvaise foi, ce qui complique les choses et c’est embêtant.
A la lettre que vous venez de m’adresser, on répond : merde, et c’est ce que je fais.



P.V. Stock

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12.03.2012

A mon avis Solko dérape…

b19.jpgAllez, une fois n’est point coutume, je vais ce matin me faire l’avocat du diable en prenant parti un court instant pour François Hollande contre l’ami Solko.
A mon sens, la critique faite par le texte mis en lien est extrêmement dangereuse en ce qu’elle fait fi de l’historique du langage et, même si ce n’est pas l’intention de  son auteur, amène beaucoup d’eau au moulin des nazillons du FN ou d’ailleurs. Les nazillons, il y a en a partout. Ils ne sont pas tous étiquetés de la même façon, mais ils ont partout les mêmes phantasmes.

Cette critique fixe en effet le mot race dans un contexte de structuration sémantique du langage qui ne lui sied plus. Que Hollande fasse par ailleurs rire jaune avec ses démarches d’homme du pouvoir spectaculaire ne se développant que pour l'image et à l’intérieur de l’image - tout autant que la dizaine de bouffons en lice -  cela ne justifie pas, pour moi, qu’on se fasse pour autant l’avocat de la pérennité du concept de race, tel qu’entendu dans la constitution et dans un environnement sociétal qui n’est plus le sien.
Il y a en effet l’espèce végétale, l’espèce animale et l’espèce humaine. A l’intérieur de cette dernière espèce, le mot race ne s’est jamais vu employer, historiquement, que pour donner apparence humaine à  toutes les conquêtes, toutes les spoliations, tous les esclavages, tous les crimes et tous les génocides et, en dernier ressort, pour les justifier devant une loi fantasmée de la nature.
Or, un concept, un mot, reçoit d'abord sa sémantique depuis la pratique qui en a été faite. Il en va de l'histoire du langage.

La constitution de 1958 intervient alors qu’une part du colonialisme est encore en place mais s’effrite ou s’est effritée partout dans le monde. La poudre parle en Algérie et le bon droit, le droit humain, le droit légitime, est du côté des rebelles. Historiquement, géographiquement, économiquement et militairement la colonisation n’est pas encore reléguée au chapitre de l’histoire, mais chacun sait, après l’Indochine, le Maroc et la Tunisie, qu’elle est en sursis. Un sursis très court.
Le concept de race se justifie alors a contrario…Pour précisément dire que les races doivent être désormais prises en compte non pas pour être exploitées les unes par les autres, mais traitées d’égale façon par la nouvelle République. Echo à la déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948.
De 1958 à 2012, foin de la colonisation, place à l’impérialisme ! Les flux migratoires ne sont que les tsunamis a posteriori d’une déstabilisation de la carte géopolitique mondiale. Les hommes des antipodes se croisent, cohabitent dans la rue et à l’atelier, se lorgnent et se toisent, réclament la propriété de leur sol et, immanquablement, à partir de là, celle du bien-fondé de leur occupation des lieux, à travers l’origine de leur sang. A partir des années 80, le concept de race devient un concept politique puissant et prend donc la teneur contraire qu’avait voulu, dans les textes tout du moins, lui insuffler la décolonisation.

J’illustrerai mon propos par deux exemples, d’envergure totalement différente.
- Le trop fameux antisémitisme polonais d’entre les deux guerres n’a eu d’autres sources que celle d’un flux migratoire des populations juives, chassées de l’ouest, et ce, sur 1000 ans d’histoire. A partir de la christianisation du Royaume en 966, la Pologne avait été un des pays les plus tolérants en Europe pour l’accueil des juifs, jusqu’à compter plus de 10 pour cent de sa population en 1921. Le concept de race a pris toute sa force quand la Pologne a été annexée par la Russie fortement antisémite, en  1795. Ce concept fut alors le moteur idéologique des désastres que l’on sait quand Hitler et Staline se sont emparés, l’un à l’ouest et l’autre à l’est, du pays.
- Deuxième exemple beaucoup moins désastreux mais tout aussi honteux. A Paris, c’est dans le 20ème arrondissement fortement habité par les émigrés, onde de choc des décolonisations, que Le Pen réalisait ses meilleurs scores des années 80.
Dans les deux cas : la stratégie de la peur relative au quantitatif, celle que Sarkozy essaie misérablement de mettre en place aujourd’hui, celle qu’il a mise en place avec succès en 2007.
Il ne s’agit donc pas de savoir si l’espèce humaine est biologiquement divisée ou subdivisée en races - ce qui, à mon sens n’a aucune importance dans l’esprit, pas plus que le fait que parmi les hommes, il existe de gros individus, des maigres, des grands, des nains, des intelligents ou des sots, - il s’agit qu’un texte qui officialise la vie d’une communauté républicaine ne stigmatise pas ce terme, qui a fait les abominables preuves de sa dangerosité et s’est rendu responsable des pires crimes commis par les hommes.
Imaginez une constitution qui prendrait soin d'énoncer : ceux qui pèsent plus de quatre-vingt dix kilos ont les mêmes droits que les autres ! De même pour les blondes, les roux, les nymphomanes et les frigides !
Hollande n’a donc pas dit qu’il supprimait les races, qu'il en niait l'existence. Il a dit qu’il en supprimerait le concept dans la constitution de la république.
Ce qui, pour symbolique que cela soit, n’en demeure pas moins généreux et même intelligent.

Enfin quand Solko affirme :
« J’appartiens à une génération qui, pour ne pas être pour autant crépusculaire, a connu une France où l’on ne parlait pas toute la journée de races et de racisme »
Je réponds :
« Je suis de cette génération, Solko, et même un peu avant vous, je crois…  Ce n’est donc pas parce qu’elle n’en parlait pas que des actes lâches et infâmes n’étaient pas commis dans l’ombre.
Cette France ne parlait pas non plus beaucoup des viols, ni même des ecclésiastiques pédophiles. Que nos temps aient monté leurs contradictions en épingle et les aient noyés dans le langage spectaculaire de l’abondance quotidienne, entièrement d’accord. De là à cautionner la loi du silence,  il y a une marge qui s’appelle quand même l'expresssion du réel. »

Et après tout ça, j’espère qu’Hollande pensera à moi pour un tout petit, petit, petit portefeuille de ministre. Un ministère à la Zozo, par exemple.

Image : Philip Seelen

11:51 Publié dans Acompte d'auteur, Critique et contestation | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : littérature |  Facebook | Bertrand REDONNET

25.02.2012

Cruel jusqu'au grotesque

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La Suède aux belles blondes enivrantes, la Suède dont les libéraux, les socio-démocrates et toute la clique de saltimbanques  vantent tant les mérites et la paix sociale, envisage de faire passer l’âge de la retraite à... 75 ans !
Inquiets, comme tous les peuples d’Europe englués dans un libéralisme de plus en plus absurde et aux initiatives de plus en plus audacieuses et injurieuses pour la vie et pour l’humanité, les Polonais, qui en ont vu bien d’autres, ne se départissent cependant pas de leur légendaire et grinçant humour.
Le titre de l’article de  Polityka : 75 ans, et après ?
Vu l’état, physique et moral, de cet employé de bureau devant son téléphone, on est effectivement en droit de se poser la question...

Par ailleurs, mais toujours à propos du totalitarisme de la finance qui nous expulse chaque jour un peu plus de notre vie, je vous recommande de lire - si ce n’est déjà fait - le texte de Raoul Vaneigem  et Yannis Youlounta  - ça  fait du bien de voir réapparaître l’auteur du "Traité de savoir vivre» - généreusement  retranscrit par Zoë Lucider.
Qu'elle en soit vivement remerciée !

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11.02.2012

L'imagination au pouvoir

littératureVoilà un slogan des années 70 devenu un poncif plein d'une belle et généreuse révolte.
Hélas, il  était bête comme chou, ce slogan ! Il avait un siècle de retard, au moins : tous les grands de ce monde, dans leur incommensurable soif de puissance, ont fait preuve d'une imagination débordante à nous couper le souffle.
Tenez, Pierre le grand, Tsar de toutes les Russies, celui qui, de passage à Paris alors que Louis XV n'avait que huit ans, avait pris l'enfant souverain dans ses bras en hurlant : "Je tiens toute la France à bout de bras !", ce Pierre le grand, donc, fut un grand poète à l'imagination absolument débordante.
Le supplice des milliers de gens qu'il a condamnés à mort était des plus raffinés : on les coupait en quatre, dans le sens de la largeur bien sûr, pour faire propre, et en commençant par les genoux pour que le supplicié ait le temps d'apprécier pleinement ce qui lui arrivait.
Mais quand le condamné avait reçu du Tsar des circonstances atténuantes, bref quand il s'était montré digne de sa clémence, on commençait par la tête.
C'était pas grand, ça, de la part de Pierre le grand ?
Quand je pense que les Russes ont béatifié les Romanof en tant que pauvres victimes de la barbarie bolchevique ! Hé ben !
Une autre preuve de la fécondité spirituelle de ce grand Tsar - Il mesurait 2,15 mètres - c'est que sous prétexte de se rapprocher des moeurs européennes et comme en même temps il manquait pas mal de roubles dans ses tiroirs pour mener à bien ses différentes guerres, il eut l'idée lumineuse de lever un impôt sur....les barbes !
Et comme en Russie tous les hommes arboraient une barbe pas possible, c'était vraiment bien joué !
Allez, les nabots d'aujourd'hui, en matière de fiscalité, se montrent bien peu  inventifs avec leur TVA sociale.
Il nous faudrait des hommes nouveaux, des homines novi du verbe de Cicéron, des hommes à l'esprit bouillant et parfaitement  honnête et qui nous lèveraient un impôt sur, par exemple, les cheveux blancs. Grisonnants même. Plus une forte amende sur les teintures- considérées comme un délit négationniste de la fuite du temps - les blondes, les rousses, les brunes.
Seules les toisons pubiennes échapperaient aux griffes du législateur... Pour qu'il y ait une morale.

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30.10.2011

Une scène d'anthologie

Même si certains clichés peuvent paraître éculés et même si l'un d'entre eux est un peu douteux à mon goût, ces paroles, remarquablement interprétées, me semblent, hélas, encore et toujours d'une douloureuse actualité.




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11.10.2011

Socialistes primaires et droite fossile : une seule alternative


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02.05.2011

Réformes spectaculaires de la grammaire et du vocabulaire

littérature1 –VERBES

- Les verbes d’Etat sont : surveiller, mentir, voler, camoufler, falsifier.
- Tous les verbes d’action sont intransitifs.

 2 – SUJETS

- Les attributs du sujet sont exclusivement réservés à la conservation de l’espèce.
- Les sujets sont tous des relatifs.
- Leurs antécédents sont sérieusement examinés avant introduction de toute proposition.
- L’inversion du sujet est fortement encouragée.


3 – PROPOSITIONS

- Les propositions sont toutes des subordonnées.
- Les propositions principales  sont prohibées.
- L’analyse logique est supprimée.

4 – LES COMPLEMENTS

  - Le complément d’objet direct est soumis à tergiversation préalable.
- Les compléments circonstanciels doivent être pleinement circonstanciés.

5 – LES PARTICIPES

- Le participe passé ne s’accorde avec son complément d’objet direct placé avant, qu’à la condition expresse de ne pas contredire le présent.
- Il est déconseillé de participer au présent.

6 - LES AUXILIAIRES

- Les auxiliaires de conjugaison deviennent : se taire, acquiescer, gagner, travailler, paraître.
- L’auxiliaire avoir ne s’emploie plus qu’accolé aux substantifs « travail et argent » et se conjugue le plus souvent au futur compliqué.

- L’auxiliaire être est remplacé par « avoir l’air de », beaucoup plus précis.

7 – LES MODES ET LES TEMPS

- L’impératif est le mode du législateur.
- Le conditionnel est forcément le mode des pauvres.
 -Le lâche subjonctif du doute et de la probabilité est incorrect.
- L’indicatif ne conjugue plus rien.
- Le présent est décomposé.
- Le futur est réservé aux loups garous

8 - GENRE ET NOMBRE

- Tout ce qui est singulier est à employer avec précaution.
- Le masculin l’emporte toujours sur le féminin, même et surtout en cas de désaccord.
- Certains mots avaient mauvais genre. Il passe carrément au neutre : critique, pensée, enthousiasme, désir, etc. …

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30.09.2010

Les vols d'Air-France

Vautours2K.jpgMon interlocuteur en Poitou-Charentes est un camarade à l’esprit fraternel. Il s’est débrouillé vite fait pour déjouer le préavis de grève…
Mais à quel prix !
Un esprit fraternel, ça n’est pas forcément programmé pour négocier avec des vautours.
Air-France lui a donc revendu plein pot des billets réservés depuis 8 mois, billets avec pourtant option de changement moyennant  50 euros par tête de pipe  !
C’est-à-dire qu’ils ont fourgué deux fois le même vol, dont un qui  risque fort  de rester cloué au sol !
Et voilà comment la finance fait ses choux gras sur le dos des grévistes. Car, enfin, je suis un cas. Mais pas un cas isolé sans doute.
Et combien de fois ce genre de pratiques mafieuses se répète-t-il !
Un p’tit voyou de la lande agirait de la sorte pour deux grammes d’herbe qu’il serait livré sur-le-champ à la vindicte hargneuse des magistrats républicains !
Il paraît que la grogne monte en Europe...Hier Bruxelles, Paris, Varsovie, Barcelone...
Qu'elle monte !  Qu'elle monte !  Il y a du ménage à faire, du beau linge à passer par les fenêtres  !
Pour les billets SNCF, je me charge de la négociation, qui risque d’être fort houleuse.

Après les vols d’Air France, les déraillements de la SNCF, à n'en pas douter.

 

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31.08.2010

Université d'été de La Rochelle : Les socialistes enfin unis !

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20.07.2010

Des lumas, des bananes et des poules

557739312_small.jpgLes grandes institutions ont ceci de particulier, même si elles s’opposent le plus souvent à la qualité et à la volonté de vivre de l’individu au nom d’une loi unique établie pour tous, qu’elles en arrivent à faire rire aux éclats tant leur volonté de nivellement - par le bas  au profit du haut - épouse parfois le grotesque et la bouffonnerie.
L’Europe, cette grande idée confisquée par les usurpateurs habituels, en constitue une  preuve éclatante.

Forte de 27 pays qui ne voient pas le même midi briller à leur porte, elle est contrainte de légiférer sur de l’absurde, de modifier des faits avérés pour assurer ses ambitions et satisfaire tant bien que mal aux intérêts nationaux, le plus souvent divergents.
Sans rentrer dans les détails, commençons par les lumas, les cagouilles si vous voulez, bref, les escargots, si vous n’êtes pas aguerris aux patois locaux.
Tous les pays n’apprécient pas à sa juste valeur l’exquise saveur des lumas, en sauce bordelaise ou au beurre persillé. Bien loin s’en faut ! Si vous avez des Anglais qui s’éternisent
chez vous, par exemple, servez-leur des escargots au dîner. Vous les chasserez plus sûrement et plus vite que ne le fit jadis la Pucelle d’Orléans et vous les verrez, en outre,  faire une moue de profond mépris et de dégoût !
De même les Polonais. Ils n’aiment pas du tout les lumas. C’est pour les cigognes, qu’ils disent. Et bien d’autres peuples encore….Combien de pays, en fait,  consomment-ils des escargots ? Je ne sais pas…Les Français, oui, les Espagnols aussi, les Portugais  (à l’apéro) et d’autres peut-être encore…

Alors comment subventionner le commerce de ces charmants lumas ? Comment les faire entrer dans le cadre des produits alimentaires, quand ils charment les uns et répugnent les autres ?
C’est simple : Il n’y a qu’à dire que ce ne sont pas des gastéropodes, mais des poissons !
Chose aussitôt dite, chose aussitôt faite, signée et contresignée, donc.
Et si, par les chemins creux humidifiés par un récent orage, vous en rencontrez un qui chemine peinard, en bon européen, courez donc vite le jeter dans la rivière la plus proche, son élément !
Mieux. Si votre bambin vous réclame un  poisson rouge pour son aquarium, offrez -lui donc un lumas gris ! Et s'il n'est pas content, pleurniche et fait des histoires, expliquez-lui calmement, à cet ignare anarchisant, qu'on vit en Europe et qu'il y a des lois et des concepts qui valent pour tous.

Il  y a les bananes aussi…J’ignore ce qui s’est passé exactement pour ces pauvres bananes, mais je sais que les révisionnistes européens ont dû définir une courbe légale, un galbe impeccable, statutaire, que doit arborer ce fruit exotique pour satisfaire à je ne sais quels sombres appétits du commerce ou lointains intérêts ex-coloniaux.
Ils ont dû, ceux qui siègent à Bruxelles, faire de savants calculs de trigonométrie et si vous voulez désormais être aux normes avec vos bananes, en bons européens, allez-y, avant de passer à la caisse, de vos sinus et autres cosinus…Rappelez-vous comment on calcule une tangente et sachez que celle-ci forme, à son point de contact avec une courbe, un angle nul.
Au moins, avec ce dernier mot, le champ lexical sera respecté.

Le dernier exploit intellectuel de la Grande Europe porte, lui,  sur les œufs…Ils ne seront plus vendus à la douzaine, à la demi-douzaine ou par trois, bref au nombre, mais au poids !
-   J’voudrais deux kilos d’œufs de poule, s’il vous plaît
- Voilà, voilà, tout de suite,  cher monsieur…

J’ignore pourquoi. Les voies du législateur sont souvent tellement impénétrables !
Peut-être que les autruches, ou les cigognes, ont porté plainte pour discrimination.

Quelle misère !
Et comme disait un célèbre humoriste en salopette : Rigolez pas, les gars,
tout ça c’est avec votre pognon !

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01.06.2010

Jusqu'où l'impunité des crimes ?

 

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Lire ici

 


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07.05.2010

Fillon, larbin cacochyme et exécuteurs des hautes œuvres

photo_1269925209826-1-0.jpgC'est toujours la même et désastreuse rengaine : le capital et les hautes  finances s'en mettent plein les fouilles, comme des gorets devant l'auge, gonflent, spéculent, magouillent, engrangent, trichent, abrutissent, mentent, dissimulent, mettent en scène, amusent la galerie par épiphénomènes interchangeables et...forcément finissent par déraper.

Et pour tenter de remettre leur bateau pirate à flot, en appellent aux galériens, ceux dont le rôle est de ramer :  Serrez-vous la ceinture et souquez ferme, garcons, si vous ne voulez pas couler avec nous-autres !

Depuis le temps que ce monde tourne sur des postulats absurdes et que des hommes en braillent la critique, peu sont venus pour en tirer l'exact profit.

De leurs obscures alchilmies, ils ont à peu près tout détruit de notre intelligence du monde.

Mais pas encore la vigilance du langage.

09:03 Publié dans Critique et contestation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature |  Facebook | Bertrand REDONNET

05.02.2010

Nouvelle agression contre écrivains

photo-124036.jpgJe ne puis que vous inviter à vous associer à la protestation contre cette nouvelle agression de Sarkozy, de sa clique et de son bouffon Frédéric Mitterrand.

Une résidence d'écrivains que l'on projette de transformer en hôtel de luxe....

La logique implacable et totalitaire du rouleau compresseur avance de plus en plus et avec de plus en plus d'arrogance dans sa construction des déserts de l'esprit.

Relayer sur vos blogs et sites, SVP.

C'est à la littérature, à l'art, à la culture, bref  à la liberté et à la dignité du monde de demain, que l'aristocratie libérale tente de tordre définitivement le cou.

Qui, dès lors et à moins qu'il ne soit complice, pourrait prétendre ne pas se sentir  concerné ?

12:08 Publié dans Critique et contestation | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature |  Facebook | Bertrand REDONNET

06.01.2010

Quand l'insignifiance copule avec le mensonge

Il faut que je vous dise : bien qu'il me manque, et c'est fort normal, et bien que j'aie grand soif de m'y rendre à nouveau, vu d'ici mon pays fait presque pitié.

2109685160.jpg1 - Honteux

Attention, citoyens, vous allez mourir parce que vous êtes de piètres imbéciles qui ne comprenez rien de rien à  cette nouvelle grippe, presque pire que l'Espagnole qui emporta tant de gens, (quoique saltimbanque frénétique, Bachelot n'aurait pas cité Apollinaire, elle ne connaît sans doute pas assez)  et que vous refusez de vous vacciner ! Mais comment vous le dire, bande d'abrutis  ?
La Bachelot, chef d'orchestre manipulée, poussée au cul, pour la mise en scène d'un morceau de choix du spectacle de la vérité falsifiée comme on nous en offre régulièrement, avait enfoncé le clou profondément. Trop profondément pour être crédible dès ses premiers pas de danse.
Si elle  n'était pas la misérable soubrette d'un spectacle de plus en plus inhumain, elle aurait dû dire en fait : déconnez pas, camarades français, j'ai passé des contrats super juteux avec des tas de laboratoires, c'est  l'OMS qui m'a tendu les documents, j'ai dépensé plein de sous ( les vôtres en l'occurrence)  et maintenant vous allez me laisser tout ça sur les bras, petits gaspilleurs sans foi ni loi  ? !
Dans une démocratie vraiment humaine, tous ces salopards, ces oiseaux de malheur qui nous entretiennent sciemment et quasi quotidiennement - pour mieux vaquer à leurs sournoises occupations d'anéantissement de la vie -  dans l'angoisse, le malheur, l'incertitude et les psychoses, avec la grippe, aviaire ou porcine, la vache cinglée, le réchauffement climatique où on va tous crever, inondés, terrassés par une bourrasque, axphyxiés peut-être, la crise des banques,  et j'en passe (1), devraient être renvoyés manu militari d'où ils viennent : au diable !
La colère est d'autant plus vive que le coup était prévisible. Tout cela sentait le battage et le matraquage des gens. Comme les armes de destruction massive de l'Irak, comme Obama, prix Nobel de la paix qui prépare la guerre....et plein d'autres choses. Comme tout ce qui est annoncé pour faire trembler de peur et d'épouvante les chaumières, taillables et corvéables à merci.
La peur, le manque de bonheur, sont les deux clefs de portes grandes ouvertes sur l'asservissement. Des hommes et des femmes qui n'ont pas peur, qui ont confiance dans la vie, qui se mettent à la chérir, sont des êtres dangereux, exigeants.
Déjà presque  des terroristes, car d
ans un monde planifié pour la douleur et l'angoisse permanentes, le bonheur est une insolence subversive, alors que des gens angoissés, incertains, déstabilisés, apeurés, stressés, malheureux, sont des gens prêts à regarder comme leur père protecteur  n'importe quelle pourriture déguisée en  guide et en responsable. Des gens apeurés, affaiblis par une panique-parano permanente,  ne songent pas à prendre les armes  pour chasser les malfaiteurs installés dans leur lit : ils fuient  leur lit. Le ventre de la bête immonde a donc changé de tenue et se veut respectable. Il n'en est pas moins fécond. Jusqu'au désastre d'une humanité décervelée.
Détruire la vie, voilà le delenda Carthago...
Brûle donc tes journaux, flanque ta télé à la déchetterie, coupe-leur enfin la parole et même pire, et regarde tes frères humains dans les yeux, bordel de merde !
Car le drame c'est qu'à part les protestations d'usage, de bon aloi, de principe, professionnelles, merdeuses et merdiques, des partis putes qui, dans la même situation auraient fait exactement la même chose, aucune voix humaine, digne, révoltée, avec  cette fois comme parti pris celui résolu de la vérité, de l'intelligence et de la redécouverte de la dignité, ne s'élèvera.
Absolument aucune.
Nous sommes entrés depuis longtemps dans l'époque où tout peut être dit et fait par les pouvoirs, en toute impunité. La dictature sans les bottes. L'onctueuse dictature. Quasi universelle, comme dirait l'ami Stéphane.
Les plus cons vont y aller de leur affligeant poncif..Oh, oh, tu y vas fort ! Il y a des élections ici..On vote...
Pauv' mec, va, c'est pas toi qui votes, mais les sondages !....Conjugués avec ta peur, ton indicible peur d'indicible individu manipulé, lobotomisé...


Ici, en Pologne, et je le dis bien que je ne sois pas un apologiste du gouvernement libéral en place, on avait au moins posé la question : mais si vous êtes sûrs de votre fait, pourquoi ne voulez-vous donc pas nous garantir votre vaccin et permettre à vos médecins de l'administrer ? Non, on n'en veut pas de votre truc..De toutes façons, on n'a pas assez d'argent pour vous le payer (2).
Et on vient de s'esclaffer  : Vous le racheter ? Non, là, vous vous foutez de nous....Car il faut quand même être gonflé jusqu'au mépris et jusqu'à la cruauté pour proposer à un voisin un truc dont on ne veut plus parce qu'on s'est aperçu un peu tard qu'il ne servait à rien. C'est comme si j'avais acheté une bagnole pourrie et que j'essayais de la refourguer à un copain. Quels salauds, quand même ! Gageons que si la grippe, sorte de guerre de Troie, avait  eu lieu, la Bachelot aurait couvé ses vaccins comme une mère poule et regardé avec une compassion très affectée les pauvres cigales qui n'en auraient pas eu, sans même leur proposer le bout d'un cachet d'aspirine  !

Citoyen, citoyenne, que penses-tu vraiment d'un pouvoir politique - épaulé par les pseudos scientifiques de la panique organisée - qui vient d'annoncer, dans un virage à cent quatre-vingt degrés, que la pandémie, on s'est un peu trompé, elle est moins virulente que prévu, et puis, des tas de gens ont eu la grippe, si, si, c'est vrai, mais ne s'en sont pas aperçus.. Ils ont toussé un peu...Deux ou trois petits frissons aussi...Bon, maintenant, on va autoriser les braves praticiens à vous vendre notre merde et si on n'arrive pas à l'écouler, on la vendra aux Africains, tiens !

La honte, la colère...puis la pitié, le plus méprisant des sentiments.

2 - Moins grave mais saugrenu.

Attention, attention, oyez, oyez, braves gens...Il fait moins quatre degrés, il vient de neiger 2 cm et attention, attention, c'est très grave...Vous vous rendez compte, au moins ?  Tout ça en plein hiver ? ! !
Qu'est-ce qu'on fait ? C'est la pagaille, embouteillages, transports perturbés, notre haute technologie, le TGV, retardé voire bloqué, transports scolaires interdits dans l'ouest....
Interdit...Voilà le mot des mots. On ne sait pas quoi faire, alors on interdit...On a des législateurs, faut s'en servir...Toujours l'écran de fumée du principe de précaution, érigé en principe de la falsification spontanée. Maintenant, si vous allez au tapis, tant pis pour vous, nous, on vous aura prévenus ...

Vu d'ici, la première réaction c'est la stupéfaction et la rigolade, puis la honte.
Moins vingt degrés, moins dix, moins quinze, de la neige et de la glace partout...Le pays (un pays pauvre, hein,  le tiers-monde de l'opulente Europe, un pays qui ne connaît rien) n'est pas bloqué du tout ..On en parle un peu...Il fait froid....

C'est tout. Bon, on a des trucs à faire, nous autres....On est pressé...C'est qu'on a pris cinquante ans de retard sur vous autres, nous, avec les communistes !
Ben, que j'me dis in petto, où est-ce qu'elle a pris tout ce retard sur la dignité, la France ?

Je serais alors tenté de plagier un célèbre Polonais et quoique qu'il n'ait jamais été de ma paroisse : Pauvre France, qu'as-tu donc fait de ta République et de ton intelligence  ?

____________________

1 - Un récent congrès scientifique, en goguette je ne sais où,  annonce pour cet été l'arrivée d'un nouveau virus à 80 % mortel, transmis par de vilains et méchants moustiques qui auront préalablement piqué de vilains et malades oiseaux ! Toute une réjouissance en perspective ! Bonnes vacances, mais soyez vigilants quand même, hein, reposez-vous l'âme et le coeur que d'un oeil...!

2 - Sarkozy : "Que n'aurait-on dit si nous n'avions pas acheté de vaccins ?!"
Eh ben, s'il veut vraiment savoir,  il n'a qu'à téléphoner à son copain Tusk..Il aura la réponse de 38 millions d'individus...
Abominable menteur, va !

NDLR  : ça vous évoque qui, les boucles d'oreilles, là-haut, et ce sourire béat  ?

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07.10.2009

Quand les loups se dévorent entre eux….

DSCF2282.JPGLa très catholique Pologne se voit prise au piège de ses hypocrisies électoralistes dans l’affaire Polanski.
Le très moral gouvernement Tusk venait en effet d’annoncer une proposition de loi à soumettre à la Diète et visant à faire subir le supplice d’Abélard aux pédophiles, quand la Suisse,  la neutre et  sereine Suisse, se mit en devoir de vendre d’arrêter le grand cinéaste afin qu’il rende des comptes sur une sombre affaire commise aux États-unis, aux relents de pédophilie et datant de plus de trente ans.
L’aversion profonde que m’inspire la pédophilie n’a cependant d’égal que le dégoût que peut provoquer en moi le châtiment proposé,  de surcroît par un gouvernement démocrate du 21ème siècle et lié à l'onctueuse Èglise catholique par un concordat.
L’Amérique vengeresse accuse donc la Pologne d’incohérence profonde, qui s’offusque que son artiste phare soit livré aux griffes de la justice outre-Atlantique….
Quand les loups se dévorent entre eux, disais-je….
Mais bergers et brebis ont depuis longtemps sombré dans un profond sommeil et les loups en viendraient-ils à s’égorger jusqu'au dernier que nul n’en tirerait plus de sérénité et plus d'éthique.

08:22 Publié dans Critique et contestation | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature |  Facebook | Bertrand REDONNET

03.09.2009

La France : un pays qui cogite

Un mot pour dire comment les bâtards et néanmoins héritiers des fondateurs de la République, construisent le monde à notre barbe impassible.

sark.jpgPolice :
« Brice Hortefeux a annoncé mercredi durant la réunion la création de "cellules anti-cambriolages" et le recrutement de 4.320 policiers et gendarmes "d'ici la fin de l'année".

Education nationale :
« Le budget 2009 prévoit la suppression de 6.000 postes dans le premier degré, dont 3.000 stagiaires qui effectuaient des remplacements et 1.500 enseignants spécialisés dans l'aide aux élèves souffrant de troubles de l'apprentissage. »

Les politiques aiment les chiffres.
Nous, un peu moins. On préfère les mots.
Mais parfois, les chiffres, ceux qu’on n'expose pas sur une même page publique, ceux qui disent clairement l'identité du pouvoir, interpellent des  mots, puis des actes, qui tardent à venir.



Taxe carbone :

«  Pour compenser cette taxe pour les ménages, François Fillon prévoit donc "une diminution de la fiscalité sur le travail soit par l’impôt sur le revenu, soit par une baisse des cotisations sociales". Et pour les entreprises, le nouvel impôt sera compensé par "une suppression de la part de la taxe professionnelle qui porte sur les investissements".

Là, ce sont les mots qui appelleraient des chiffres.
Comprenons bien : Si vous êtes un travailleur, un chômeur, un artiste, un rien du tout, un smicard, un Fançais quidam, un citoyen que la marée trimballe d'un écueil à l'autre, la taxe carbone, espèce d’avatar de cette contradiction tabou entre croissance et santé de la planète, entre croissance et vie , in fine, sera compensée par une légère baisse de ce que vous devez déjà et, peut-être, avez du mal à payer…Bien.
Un impôt gratuit, quoi. Une péréquation du bât qui pèse sur le mulet.
Un onctueux suppositoire.
Avec cet écran de fumée, vous n’y verrez que du feu  !

seg.jpg

En revanche, si vous êtes un réalisateur de profits, à petite ou à grande échelle, là, ça peut payer !
Bienvenue est la taxe car bonne pour vos financements industrieux.
Ce que vous dépensez pour gagner de plus en plus, les investissements, va être réduit d’autant, donc vous allez gagner plus.
C’est pas beau, ça ?
En résumé, les uns sont détaxés sur leur fonctionnement vital, sur leur survie (on libère un peu la narine gauche pour obstruer un peu plus la narine droite) et les autres sur leurs investissements, c'est-à-dire sur ce qui augmente encore leurs chances de survie (on offre aux deux narines un bol d'oxygène).
Sans compter que lesdits i
nvestissements  ne vont certainement pas tous aller dans le sens d'une préservation de l'environnement. Faut pas rêver !

Ça se mord gentiment la queue, tout ça,  et ça se frotte les mains en hauts lieux et les gros députés, laquais sanguins et replets, s'en foutent plein la lampe !

Quant à vous, Gaulois, circulez !  Y’a plus rien à voir sous les cieux celtes !


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Images : Philip Seelen

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27.08.2009

Staline n'est pas mort

fuhrer.jpgFolie furieuse des antagonismes historiques, des vieilles rancœurs, de l’esprit de revanche, qui conduisent aux aberrations les plus infâmantes !
Dors donc en paix, vieille Europe travestie en Union : Les ogres, narquois, veillent sur ton sommeil !

Le 1er septembre, sera célébré – ce ne doit pas être le terme exact – le 70ème anniversaire du début de la seconde guerre mondiale, lequel s’était, comme chacun le sait, déroulé en Pologne, suite aux exigences hitlériennes d'un couloir de Dantzig (Gdansk).

Ici, depuis soixante dix ans, les sirènes des villes hurlent au-dessus des toits chaque 1er septembre à midi.
Elles semblent jeter sur le ciel de l'été finissant une longue plainte de la mémoire, qui  se lamente et qui souffre encore à l'évocation d'anciennes blessures.
Aucun pays au monde n’a en effet payé, en termes de destructions, de supplices, de tortures, de crimes et de vies humaines, le tribut qu’a payé  ce pays, coincé entre les griffes des deux plus grands psychopathes de l'histoire des hommes.
Aucun pays au monde ne porte aujourd’hui sur son visage les cicatrices indélébiles du crime le plus horrible de tous les temps, disséminées sur tout son territoire. Les terrifiants barbelés, les miradors et les baraques des camps de la mort.
Des cicatrices que la Pologne garde précieusement visibles afin que les hommes du monde entier sachent, puissent venir se recueillir et n’oublient jamais ce qui fut…Au risque même d’entendre parfois,
proférée par un révisionniste irresponsable,  cette injure criminelle « de camps polonais " pour désigner Majdanek, Auschwitz, Sobibor ou Treblinka.
250px-Mucha_8_Wrzesien_1939_Warszawa.jpgAucun pays n’a été à ce point trahi et étranglé : Voir le pacte infâme  Molotov-Ribbentrop du 23 août 1939, consacré le 17 septembre par le quatrième partage de la Pologne entre les bandits nazis et communistes.
Aucune résistance au monde n’a été à ce point foulée au pied lors de l’insurrection de Varsovie (août 44), insurrection écrasée dans le sang alors que les "libérateurs rouges" attendaient, arme au pied et dans la campagne environnante, que les nazis peaufinent le crime afin qu’ils puissent entrer dans une ville à leur botte, vaincue, écrasée, humiliée.
Imaginez-vous la libération de Paris victorieuse si les colonnes blindées n’eussent pénétrer dans ses murs et eussent attendu, campées sur les rives de l'Essonne, que les affrontements de rue exterminent jusqu’au dernier des combattants parisiens ?
Gloire éternelle aux résistants de Varsovie ! Gloire à la grandeur de leur combat !
Gloire à leur silence et gloire à leur mémoire !


Mais, comme s’en offusquait la chanson de Ferrat « le sang sèche vite en entrant dans l’histoire.» Nous sommes en 2009. L'Europe resplendit de toutes ses magouilles financières et de toutes ses contradictions. La paix des braves règne sur le vieux continent…
La paix ?
Voilà qu’aux approches de cette date-anniversaire du 1er septembre 2009, des milieux influents russes relisent l’histoire à haute voix. À grand renfort de subtilités dont ils ont le secret, ils affirment, de plus en plus péremptoires, que seule la Pologne fut responsable du déclenchement des hostilités qui ont ravagé le monde, notamment en interdissant, en 1938, aux troupes soviétiques
voulant soit-disant se porter au secours de la Tchécoslovaquie honteusement livrée à Hitler par Chamberlain et Daladier, une incursion sur son territoire.
La victime érigée en coupable !
Et que, devant cette autre obstination bête et méchante des Polonais
à ne pas vouloir gentiment céder à Hitler un petit bout de leur pays,
devant cet orgueil enfantin et malsain,  Staline n’a pas eu d’autre solution, pour protéger le peuple russe, que de pactiser avec les Nazis et d’envahir lui-même une moitié de la Pologne.

Constat :  personne, à l'ouest, pour leur enjoindre de fermer leur gueule...

Image : Philip Seelen

Illustration : Caricature polonaise montrant Ribbentrop baisant la main de Staline devant Molotov souriant et applaudissant (Source : Wikipédia)

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01.04.2009

Noir c'est noir

ane.jpgDe mon exil volontaire - et ne voyez là aucune sorte d'oxymore - je pensais, j’espérais de tout cœur, que mon pays, là-bas sur les rives aux brises marines, n’irait jamais plus loin sur la route du déclin, en forte déclivité depuis qu’une escouade de béotiens préside à ses destinées.
Qu’une volonté atavique, un sursaut de dignité allait faire se relever la tête de cette vieille France, celle de Montaigne et de Rousseau, cette vieille France si belle surtout depuis que je n’en distingue plus que la silhouette, derrière les brumes indolentes de l’affectivité.
Bientôt, dans quatre semaines, je passerai les frontières sans frontières et j’irai respirer les paysages de ma propre histoire.
Joie, par-delà tout sentiment d’appartenance, toujours de mauvaise augure.
Joie intime de serrer dans ses bras ses propres fantômes.
Mais joie ce matin bafouée par le scandale.

Juste un mail. Un mail d’un copain troubadour que j’avais rencontré en 2003, à Vaison-la-Romaine, dans un festival dédié à Brassens. Un proche assez lointain du chanteur Renaud et qui traîne ses mélancolies dans les couloirs anonymes du show bizz.
Un mail assassin. Qui  me certifie ses sources et me prie de ne point les divulguer :
Des négociations seraient en cours entre Sarkozy, encouragé par sa brillante égérie, et Johnny Hallyday afin que ce dernier accède au poste de ministre de la culture dans un remaniement ministériel envisagé au tout début de l’été !

J’ai hésité à mettre ce petit texte en ligne. La date se prête en effet à toutes sortes de facéties puériles, de plus ou moins bon goût.  Ma prime intention était donc d’attendre demain pour jeter ce pavé dans la "marre", comme dit mon ami Feuilly.
Mais mon désespoir a eu raison de mes derniers scrupules et atermoiements.

Image : Philip Seelen

13:36 Publié dans Critique et contestation | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : littérature |  Facebook | Bertrand REDONNET

18.03.2009

Le sacerdoce du crime

photo_1221414270230-7-0.jpgNous sommes en 2009.
Nous avons derrière nous 2009 ans d’oppression des âmes par la chrétienté, nous avons les innommables tortures de l’Inquisition, arrachages de langues, yeux crevés, défenestrations, les bûchers, les massacres catholiques des guerres de Religion, le sang des Albigeois, les séquestrations dans les couvents, avec rapts, viols et tortures, découverts en 1989,* le silence complice au cours de "la solution finale", l’interdiction d’avortement pour les jeunes filles bosniaques violées par les soldats serbes...etc.
Nous sommes en 2009 et ils pavoisent de plus en plus fort ! Ils ont Benoît je ne sais combien et sa répugnante idéologie du crime et du mensonge.
Ancien serviteur des jeunesses hitlériennes, ce Tartufe perché sur la plus haute branche de la croix, croassait il y a quelque temps, à Auschwitz même, que l’holocauste n’était le fait que d’une petite poignée de criminels !
Il a refusé récemment d’excommunier un évêque fasciste et négationniste.  Un des siens.

Il proscrit aujourd’hui, en Afrique et devant le monde entier, l’utilisation du préservatif sur un continent où les hommes, les femmes et les enfants ravagés par le virus du sida, sont tués par milliers !

Je le crie ici et j’en prends l’entière responsabilité : Cette déclaration ne peut relever que d’un esprit  profondément criminel ou irresponsable jusqu'au désastre !

Ce qui, vu la charge de l'auteur de cette ignominie, revient exactement au même.

 

* Voir Jules Michelet " Histoire de la Révolution française"

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19.12.2008

Une gigantesque fumisterie

Le capitalisme - surtout depuis qu'il est entré dans sa phase spectaculaire du pourrissement le plus achevé dans laquelle l'apparemment perçu se substitue à l'essentiellement vécu - prend les gens pour des imbéciles.

Et il a raison.
Nous le sommes vraiment.

Car comment faire avaler la pilule qu'un système planétaire bâti comme un jeu de cartes, un système dont les fondements ne sont que virtuels, jeu de hasard, jeu d'écritures de chiffres accumulant un argent phénoménal qui n'existe nulle part, jeu de voleurs et de menteurs, jeu de streap- poker où, des cartes biseautées dans ma manche, je te déleste de ton slip pour me payer une fourrure, comment faire avaler la pilule que ce système est bon, fiable, pérenne, et qu'on peut encore compter sur lui pour prodiguer le bonheur au plus grand nombre ?

Comment endormir le serf pour que le seigneur puisse continuer de galvauder son jardin, sans risquer la colère du jardinier et la lanterne vengeresse ?

C'est simple. Des spectateurs se gouvernent comme des spectateurs :

On sort de son chapeau un voyou, un play boy, un inconnu, un gars de rin mais capable, à lui tout seul, de faire s'écrouler les grandes banques de la planète, de bientôt priver des milliers de familles de leur emploi de survivance et de ruiner des épargnants du monde entier.
Que les gros ! nous dit Lagarde pour bien faire voir que la plèbe ne joue pas dans cette cour et qui devrait plutôt, à ce stade de l'ignominie, sinon mourir, du moins  se rendre avec dignité.

Le tour est joué.

Mesdames, Messieurs, le système est bon ! Il y a eu une erreur humaine ! Cependant oyez, oyez braves gens, on l'a mis en résidence surveillée, le desesperado de la finance, et on lui a passé un bracelet électronique. On l'a à l'oeil !
Dormez en paix, c'est encore ce que vous faites le moins mal !

Comme quand un avion s'écrase. Tout était parfait, pourtant. Le pilote, ce con, s'est endormi !

L'année 2009 - foin de voeux ridicules ! - sera donc ce que fut 2008 et plein d'autres années avant elle : l'empire consacré et sans partage du mensonge distribué sans vergogne et sans grand risque de ne point être gobé par une population de plus de trois milliards d'individus qu'on appelle encore, faute de n'avoir pas d'autres mots à sa disposition, des hommes.

Voir aussi les interrogations de Denis, ici.

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