UA-53771746-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16.02.2022

L'Effondrement

eff3.png« Les hommes pensaient habiter la lune, voyager parmi les étoiles du ciel, peut-être même construire des ponts entre la boule bleue et ses voisines du cosmos les plus proches, et ils en sont à réapprendre à se laver régulièrement les mains ! Ils envisageaient d’ingénieuses trouvailles pour ne plus maculer de leurs détritus les mers, les océans, les forêts, l’air, et ils en sont à étudier comment on s’ajuste un bout de tissu sur le coin de la figure pour ne pas être exposés aux miasmes des congénères ! Ils pensaient s’être battus tout au long de leur histoire, par la force, par l’intelligence, par la culture et par l’instruction, pour s’accomplir enfin, libres et forts, dans un monde parfaitement géré, et ils en sont réduits à se terrer pendant des mois chez eux, tels des rats et tels leurs lointains ancêtres des grandes épidémies du Moyen-âge ! » 

 C’est là le livre que je n’aurais sans doute jamais voulu écrire.
Car il est le récit d’une souffrance, après que celle-ci se fut quelque peu éloignée, entrouvrant ainsi la porte à l’espoir et à la renaissance.
D’ailleurs, il en va toujours de même avec l’écriture : Elle est au vécu ce que la queue est à la comète, zébrant la nuit dans son sillage. C’est sans doute  la raison pour laquelle on se souvient surtout de cette queue, plutôt que de la comète elle-même.
Par métonymie.                                                                                    

Ce récit est donc celui d’une cicatrise, plus que celui de la plaie ouverte en novembre 2020.
Je voulais en témoigner.
Pour ceux qui m’ont vu sur le point de partir et pour ces gens tout habillés de blanc qui se sont penchés sur ma misère pour tenter de m’en soulager.
Pour ceux, aussi, que j’ai vu partir, tout près de moi, emportés par un tueur invisible, tout comme pour les millions d’autres que je n’ai pas croisés.
Que leur souvenir toujours m’accompagne sur ce qu’il me reste de route à faire, couvrant ainsi d’opprobre tous les négationnistes du réel et les complotistes semeurs d’une mortelle confusion !

Lire ICI

 

 

09:53 Publié dans Acompte d'auteur | Lien permanent |  Facebook | Bertrand REDONNET