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03.05.2019

Nouvelles

20171228_071020.jpgComplètement inutile de brasser l’évidence : je ne viens plus guère alimenter ce blog.
L’envie s’en est allée, tout simplement, après douze ans de présence assidue et de textes éparpillés. Et il faut dire aussi qu'il y avait  ici, avant, de l’amitié, de la complicité, des échanges sympathiques avec d’autres blogueurs ou des lecteurs, qu’on avait fini par connaître et aimer.
Tout ça a disparu. Evaporé. Nous vivons des temps bien singuliers.
Mais il est vrai également que ce qui se passe en France depuis maintenant six mois, est tellement chaotique, tellement difforme, dans tous les camps de l’affrontement, que je grille le plus clair de mon temps libre – et j’en ai beaucoup – à discuter sur les réseaux sociaux.
« Discuter », je vous le concède, n’est peut-être pas le terme approprié. Plutôt dire mon point de vue, avec d’autres gens qui ont sensiblement le même. Car essayer, sur ces canevas où l’on ne brode courageusement qu’avec des doigts lointains, de confronter ses avis, vire aussitôt à l’insulte et à l’injure, surtout avec les p’tits soldats de Le Pen, de la Bécassine Autain ou de Mélenchon.
C’est marrant cinq minutes, pas plus. Après, ça tombe dans le convenu inconvenant.

Pendant ce temps-là, donc, plus que jamais, passent le temps et ses saisons. Sans tristesse. Comme ça, comme des parallèlles bienveillantes.
Je me demande souvent, hanté par les vieux amis partis, avec leurs illusions de fraternité, au panthéon des inconnus, ce qu’ils auraient pensé et dit de ce brouillon révolutionnaire, né sur un taux de CSG et le prix d'un bidon d'essence pourrie, fait d’approximations et, aussi, il faut bien le dire, de trucs dégueulasses.


J’écris à mes heures les plus riches. Je ne sais ni pourquoi ni pour quoi. Pour faire un livre, peut-être.
Mon livre, l'autre, le dernier, écrit il y a longtemps, déjà du passé, est toujours en prévente ICI.
A plus tard, donc, bien hypothétique lecteur ! 

16:16 Publié dans Acompte d'auteur | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : écriture, littérature |  Facebook | Bertrand REDONNET

Commentaires

Oui, tu analyses bien la situation. J'ai le même sentiment avec Marche romane. Il y a avait autrefois de nombreux lecteurs/trices et des échanges parfois houleux, parfois constructifs, mais dans tous les cas humains. Tous ces lecteurs/trices ont disparu (à part un dernier carré)je ne sais trop où. Lassés eux aussi, peut-être ou bien devenus adeptes de Facebook, site sur lequel on ne peut tenir un débat sérieux avec des idées structurées. Reste l'écriture de nos manuscrits, mais là aussi on pourrait bien se demander si cela vaut la peine.

Écrit par : Feuilly | 07.05.2019

Oui, il y a eu de l'effervescence et c'était bien sympathique, même si, parfois, on se prenait le chou.
Je pense à Philip, Michèle, Solko, Toi, Yves, et bien d'autres.
Les gens se sont lassés et nous aussi.
Et tu as peut-être raison, les réseaux sociaux accaparent une grande part de l'activité sur le net.
Bien inutilement, d'ailleurs.
Souvent du moins.

Écrit par : bertrand | 07.05.2019

Les commentaires sont fermés.