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05.07.2013

Nouvelles réjouissantes d'un monde qui ne l'est pas moins

P7210060kkk.JPGC’est simple comme bonjour, encore que bonjour ne soit pas si simple, parfois. Mais oyez plutôt :
Vous avez un copain qui vous suit partout, qui lit votre courrier en cachette, qui fouille dans votre frigo quand vous avez le dos tourné, qui se cache sous votre lit pour voir et entendre ce qui s’y passe.
Ou ce qui ne s’y passe pas, le cas échéant.
Et vous avez soudain un autre type, un inconnu celui-là, vous ne savez pas trop d’où il sort, ce mec, qui vous aborde un beau matin, vous met la main sur l’épaule et qui vous siffle : hé, imbécile, fais gaffe, ton soi-disant copain, il surveille tout ce que tu fais et entend tout ce que tu dis… Mais le type, après avoir dit ça, bêtement, comme un âne, sans en mesurer les conséquences, vous demande, pour prix du service qu’il croit vous avoir rendu, s’il peut rester à dîner parce qu’il est tard, qu’il fait déjà nuit et qu’il est ennuyé maintenant car on lui veut des crasses terribles pour vous avoir affranchi.
Et vous, pourtant connu pour votre droit-de-l’hommisme ostensiblement affiché sur votre boîte aux lettres, vous ouvrez tout grand la porte et vous le flanquez dehors avec perte et fracas.
Solutions. Vous êtes : soit un pur salaud, soit un cinglé qui adore être écouté et vu, soit vous n’avez rien dans le pantalon et votre copain indiscret est tellement costaud que vous craignez de recevoir une dérouille si vous osez faire montre de votre indignation, soit vous lui devez beaucoup d’argent et vous ne pouvez pas vous permettre de vous fâcher avec lui, même s’il vous fait les pires saloperies dans le dos.
Bref, vous êtes une pute. Mais pas de celles qui annoncent sincèrement la couleur et en font métier. Non, non … Une de ces putes sournoises, avides de cinq à sept, de p'tits avantages et de pouvoir.
Ou alors, si la solution n’est pas dans ces quelques alternatives, elle est peut-être dans cette dernière : tout ça, c’est du pipeau pour amuser la galerie et qui poursuit d’occultes desseins. A n'en pas douter, malpropres.

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Je crois que c’est papa Sigmund - ou un de ses fils spirituels - qui disait aux parents à propos de l’éducation de leurs enfants : faites ce que vous voulez, de toute façon, ce que vous ferez sera mal.
Remis en cause, il voulait dire.
Hé bien le corrézien fait roi, le pauvre, me fait beaucoup penser à papa Sigmund et son lapidaire conseil. Quoi qu’il fasse, sa marmaille fait la gueule. Elle dit de lui qu’il est mou comme une chique, velléitaire, qu’il ne voit pas plus loin que le bout de son appendice nasal, qu’avec lui on ne sait jamais où c’est-y qu’on va aller en vacances et même si on va y aller. Bon, bon, bon…. Mais tout d’un coup, le mou frappe du poing sur la table et ordonne à un de ses garnements d’aller se laver les mains avant de se mettre à ladite table.
Et vlan ! V’la toute la famille scandalisée qui crie au despotisme, à l’autorité malsaine, au connard, et qui lui lance des pierres et qui se mutine et tout et tout et tout.
Effrayé, le pauvre se retire dans sa chambre et se demande finalement s’il ne ferait pas mieux de confier tout ça à l’assistance publique.

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Un gars fait sa pub en faisant payer ses affiches et ses clips vidéo aux voisins. Pris la main dans le sac et sommé de rembourser les susdits voisins, il demande à ses potes de faire la manche car, lui,  il est raide comme un passe-lacet.
Aussitôt fait, aussitôt dit. Plus de 300 000 couillons sont prêts à mettre la main au porte-monnaie. Gageons que les «mancheurs» vont ramasser bien plus que prévu et se payer des gueuletons à faire pâlir d'outre-tombe Rabelais lui-même !
Pendant ce temps-là, les adversaires du gars indélicat - parce qu’il en a beaucoup - font le trottoir.
Des qui font la manche, d’autres le trottoir.
Dormez, paisibles chaumines, le monde est entre des mains sérieuses !

10:47 Publié dans Critique et contestation | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature, écriture, politique |  Facebook | Bertrand REDONNET

Commentaires

bravo pour ce commentaire imagé des breaking news
amitiés Anne-Marie

Écrit par : Emery | 05.07.2013

L'actualité, faut savoir en rire pour ne pas avoir à en pleurer, n'est-ce pas ?
Content de ton retour parmi nous-autres, Anne-marie

Écrit par : Bertrand | 09.07.2013

Les commentaires sont fermés.