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02.09.2016

L'estaca

Si vous ne la connaissez pas, je vous invite à lire l'histoire - l'historique plus exactement - de cette chanson.
Quant à Marc Robine... C'est ICI. Un grand monsieur qui avait su échapper au bordel médiatique.



13:11 Publié dans Musique et poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique |  Facebook | Bertrand REDONNET

12.04.2016

Un poème de Monsieur Brassens

RETOUCHES À UN ROMAN D’AMOUR DE QUATRE SOUS

(Que je chante ICI,  si toutefois le cœur vous en dit....)

 

 Madame, même à quatre sous
Notre vieux roman d'amour sou-
-Ffrirait certes quelque mévente.
Il fut minable, permettez
Que je farde la vérité,
La réinvente.
La réinvente.

 On se rencontra dans un car
Nous menant en triomphe au quart,
Une nuit de rafle à Pigalle.
Je préfère affirmer, sang bleu !
Que l'on nous présenta chez le
Prince de Galles.
Le Prince de Galles.

 Oublions l'hôtel mal famé,
L'hôtel borgne où l'on s'est aimé.
Taisons-le, j'aurais bonne mine.
Il me paraît plus transcendant
De situer nos ébats dans
Une chaumine.
Dans une chaumine.

 Les anges volèrent bien bas,
Leurs soupirs ne passèrent pas
L'entresol, le rez-de-chaussée.
Forçons la note et rehaussons
Très au-delà du mur du son
Leur odyssée.
Leur odyssée

 Ne laissons pas, quelle pitié !
Notre lune de miel quartier
De la zone. Je préconise
Qu'on l'ait vécue en Italie,
Sous le beau ciel de Napoli
Ou de Venise.
Ou de Venise.

 Un jour votre cœur se lassa
Et vous partîtes - passons ça
Sous silence - en claquant la porte.
Marguerite, soyons décents,
Racontons plutôt qu'en toussant
Vous êtes morte.
Vous êtes morte.

Deux années après, montre en main,
Je me consolais, c'est humain,
Avec une de vos semblables.
Je joue, ça fait un effet bœuf,
Le veuf toujours en deuil, le veuf
Inconsolable.

C'est la revanche du vaincu,
C'est la revanche du cocu,
D'agir ainsi dès qu'il évoque
Son histoire : autant qu'il le peut,
Il tâche de la rendre un peu
Moins équivoque.
Moins équivoque.

15:38 Publié dans Musique et poésie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : musique, poésie, litétrature, écriture |  Facebook | Bertrand REDONNET

08.01.2016

Chansonnette

Destin contraire



 Un soir d’intempérie
Les rues de La Rochelle
Étaient noires de pluie
Et pas une donzelle
Ne battait le pavé
De son talon usé.
Le vent rasait les murs
De la rue Réaumur...

 Devant un p’tit bistrot
Dégueulasse, mal famé
Chantait un vieux poivrot
Sur l’mode improvisé
Une espèce de romance
Qui parlait d’son enfance.
Le vent rasait les murs
De la rue Réaumur.

 Son soulier défoncé
Trainait dans le ruisseau :
« Même que j‘ai voyagé
Jadis j’étais mat’lot
Mon père a fait de moi
Le pauvre hère que voilà,
Pour m’avoir trop nourri
De sa philosophie.

 Les roses de mon berceau
Étaient bardées d’épines
Il disait qu’cétait beau
De vivre de rapines,
Que de violer les lois
Écrites par les bourgeois,
C’était faire le bien
Pour les pauvres et les chiens !

 J’ai suivi son chemin
De Damas en prison
Et c’est pas pour demain
Qu’jaurai plus mes haillons.
Que c’est triste de vivre
J’crois qu’jai lu tous les livres
Déférence gardée
Pour Stéphane Mallarmé. »

 Mais bientôt il hurlait
Les mots de sa chanson
Plus qu’il ne les chantait,
C’était vraie déraison.
Attirés par le bruit
Du barde de l’ennui,
Surgirent des pandores
Pour le prendre à bras l'corps.

 Ils furent accueillis
Par une volée d’injures.
Soudain le vieux débris
Perdant toute mesure
Planta un grand couteau
Dans le ventre du plus gros
Qui mourut aussitôt
La gueule dans l’caniveau.

 Quelques années passées
J‘appris dans les journaux
Qu’on avait condamné
Sa tête à l’échafaud.
On y disait à tort
Qu’il n’eut jamais d’remords
D’avoir donné la mort
A ce pauvre pandore.

 Car moi qui l’ai connu,
Je n’vous dirai pas où,
Lui qui avait tout lu
Il n’était pas voyou.
Terminant sa chanson,
Même de piètre façon,
Jamais n’aurait commis
C‘pourquoi il fut occis !

Paroles et musique mézigue

12:32 Publié dans Musique et poésie | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : musique, littérature, écriture, chanson |  Facebook | Bertrand REDONNET

29.10.2015

Le Progrès - D'après Georges Brassens -

Ce poème de Brassens, que je me suis permis d'amputer d'une strophe, a été publié à titre posthume et mis en musique par Jean Bertola.
Cette musique ne me plaisant pas outre mesure, je l'ai refaite à mon goût, qui n'a évidemment pas la prétention d'être celui de tout le monde...


Que le progrès soit salutaire,
C'est entendu, c'est entendu.
Mais ils feraient mieux de se taire,
Ceux qui dis'nt que le presbytère
De son charme du temps passé n'a rien perdu,
N'a rien perdu.

Entre les tours monumentales
Toujours croissant, toujours croissant,
Qui cherche sa maison natale
Se perd comme dans un dédale.
Au mal du pays, plus d’remède à présent,
Remède à présent.

 C'est de la malice certaine,
C'est inhumain ! c'est inhumain !
Ils ont asséché la fontaine
Où les belles samaritaines
Nous faisaient boire, l’été, l'eau fraîche dans leurs mains,
Fraîche dans leurs mains.

Ils ont abattu, les vandales,
Et sans remords, et sans remords,
L'arbre couvert en capitales
De noms d'amants : c'est un scandale !
Les amours mort's n'ont plus de monuments aux morts,
Monuments aux morts.

 L'a fait des affaires prospères,
Le ferrailleur, le ferrailleur,
En fauchant tous les réverbères.
Maintenant quand on désespère,
On est contraint, forcé d'aller se pendre ailleurs,
Se pendre ailleurs.


Et c'est ce que je fais sur l'heure,
Et sans délai, et sans délai.
Le coq du clocher est un leurre,
Une girouette de malheur(e).
Ingrate patrie, tu n'auras pas mes feux follets,
Mes feux follets !

15.04.2015

In memoriam

Non pas parce que c'était un pur chef-d’œuvre,  mais parce que ce morceau de soul  a marqué l'année de mes seize ans.
Et qu'est-ce qu'on a pu les faire miauler là-dessus, nos guitares électriques à quatre sous !

J'en ai encore mal aux oreilles !

11:33 Publié dans Acompte d'auteur | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : musique |  Facebook | Bertrand REDONNET

02.04.2013

Projetons donc !

DSCN2253.jpgQuand un projet en vient à germer dans mon cerveau, il tourne vite à l’idée fixe. Tout du moins, devient-il vite le projet avec un grand P, autour duquel il n’y a guère de place pour qu’en mûrisse un autre. Il exige l’exclusivité et j’admire et jalouse même peu ou prou les gens capables de courir deux lièvres à la fois. Voire trois. Moi, je ne peux galoper que derrière un seul et ce n’est hélas pas une condition suffisante pour que je le rattrape. Nécessaire, ça j’en suis certain, mais pas suffisante du tout. Il arrive donc assez fréquemment que le lièvre disparaisse au coin d’un bois et que je reste cloué sur place ; que je baisse les bras et le laisse filer vers son destin d’insaisissable horizon. Car ma patience a cette singularité de ne pas savoir attendre !
Avec trois manuscrits dans mes tiroirs, Agonie, Le laboureur et maintenant Guste Bertin, il y a en tout cas un lièvre ingrat après lequel je n’ai plus envie de courir, celui de l’édition. La plupart des éditeurs contactés n’ont même pas la politesse élémentaire de répondre oui ou merde, alors… Alors, merde ! Que les mufles se mêlent donc de mufleries entre eux ! Pour Bertin, c’est vrai, je n’ai encore pas essayé, mais l’humiliant destin des deux autres ne m’incite pas à recommencer la mésaventure. Et puis, qu’est-ce que ça peut foutre, après tout ? Il y a des cacophonies où seul le silence a peut-être de l’avenir. On se console comme on peut, n'est-ce pas, et l’important est de faire montre d’une mauvaise foi qui ait un peu d’allure !
Bref, laissons pour l’heure tomber le papier et changeons donc notre fusil d’épaule.  Ainsi le projet, maintenant bien  entamé, d’enregistrer un CD s’est-il installé dans ma tête qui a toujours eu besoin de se projeter et n'a jamais supporté que s’écoulent
les jours sans point de mire plaisant. J’en avais bien eu une petite idée, de ce CD, après la tournée d'octobre dernier en Deux-Sèvres, mais c’était une idée, pas une résolution. Une idée, faut lui laisser le temps de dépasser le stade de la fugacité, l’oublier dans un coin, la reprendre pour la mieux considérer et voir ainsi si elle a supporté l’épreuve d’un certain temps. Après seulement, on peut commencer, peut-être, à retrousser ses manches.
Contact est donc pris avec un studio d’enregistrement et les conditions financières, après discussions, à peu près fixées. Reste l’essentiel à faire : jouer, répéter, améliorer, changer la tonalité là, rajouter une gamme ici, et, pour les compositions entièrement personnelles, biffer une strophe, en remodeler une autre… C’est ce que je m’applique à faire en ces temps encore hivernaux. Cordes neuves sur la guimbarde, mise en condition d’enregistrement, se réécouter. Hum… Satisfait de certaines mélodies, plus sceptiques pour d’autres.
Si mon lièvre n’arrive pas à me distancer, je vous en reparlerai et vous proposerai alors d’acquérir mon «œuvre» pour la modique somme de… Ben, je n’en sais rien, en fait. Ça dépendra du nombre d’heures d’enregistrement car c’est comme pour les bas de pantalon : plus il y a de reprises  et  plus c’est cher ! Faut donc me préparer beaucoup pour les limiter à un minimum, ces reprises ! Tout devrait être finalisé pour fin avril, début mai.
Mais s’il  fuit encore trop vite pour moi, ce capucin là, s’il n’est plus à la portée de ma modeste bourse, vous n’entendrez plus que le silence de sa fuite.
Que je vous en dise quand même la couleur, comme ça vous n’aurez pas tout perdu :

Confiscation, paroles et musique, ma pomme,
L’oiseau blessé d’une flèche, La Fontaine,  ma pomme,
Poème sans titre,  Baudelaire, ma pomme,
L’âne portant des reliques, La Fontaine, ma pomme,
La ballade des pendus, François Villon, ma pomme,
Figure d’exil, paroles et musique, ma pomme
Saltimbanques, Guillaume Apollinaire, ma pomme,
L’Albatros, Baudelaire,  ma pomme,
Les deux mulets, La Fontaine, ma pomme,
La mort et le bûcheron, La Fontaine, ma pomme.

 

Ça ne s’improvise pas. Beaucoup plus ardu que la scène car il n'y a là d'écho que soi-même. Et c’est le moment où jamais de faire appel à Thomas Edison : Le talent, c’est dix pour cent d’inspiration pour quatre-vingt dix pour cent de transpiration.
Reste aussi à savoir si j’ai ces dix pour cent-là d’inspiration et si j’aurai la patience de tant transpirer !

11:01 Publié dans Acompte d'auteur | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : littérature, musique |  Facebook | Bertrand REDONNET

02.10.2010

Cadeau pour Hortefeux et sa clique


"Preuve peut-être bien de votre inexistence...."

10:41 Publié dans Brassens, Musique et poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature, musique |  Facebook | Bertrand REDONNET