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04.02.2016

Fable à chute malpolie

L’ÉLECTION

Deux bons vieux camarades d’une célèbre école,
De celles qui vous promettent les plus beaux Ponts d’Arcole,
Parcourant un beau jour le même terrain de chasse,
Eurent à simuler un violent face-à-face :
Au grand jeu quinquennal de notre République,
Tous deux cherchaient victoire après débat public…
Allons, rugissait l’un, aux plus infortunés
Vous voulez distribuer un pain que vous prendrez
Au moulin des plus riches et des grands capitaines,
Dont la sage industrie est pour tous une aubaine !
Ainsi les ruinerez et vos nécessiteux
N’auront pour pleurnicher tantôt plus que leurs yeux.
Bon sang, fulminait l’autre, vos sales capitalistes
Saignent notre nation en infâmes égoïstes ;
Amassent des fortunes quand les populations
Ne savent plus comment résoudre l’équation,
Aux inconnues multiples, d’une vie de misère !
Sus aux grands financiers ! Partageons le dessert !

 Tous deux dans le privé lassés de jouer leur rôle,
En faisant bonne chère se tapaient sur l’épaule…
Celui qui, gloussaient-ils, sera l’heureux élu,
A ce qu’il vient de dire devra tourner le cul.
Mais le poste majeur vaut bien ce ridicule,
Tant le peuple électeur adore qu’on l’encule !

littérature,poésie,écriture,élections,politique

Commentaires

Absolument succulent !

Écrit par : Pierre | 04.02.2016

Si vous le dites :))
Mais ce ne sont là qu'amusements de plumes.
merci.

Écrit par : bertrand | 05.02.2016

J'ai d'abord cru que c'était toi avec la mandoline :))

Écrit par : Feuilly | 05.02.2016

Je préfère que tu m'aies vu avec la mandoline plutôt qu'avec le bulletin de vote .. Hiiiii :)))

Écrit par : bertrand | 05.02.2016

Monsieur,

L'apologue est un don qui vient des Immortels
Ou si c'est un présent des hommes,
Quiconque nous l'a fait mérite des autels ;
Voici donc, en bonne et due forme
Celui qu'à grande peine
A composé en Août
Pour Monsieur La Fontaine,
Monsieur de Le Saoût :

Votre goût servit de règle à cet ouvrage
Et ce n'est certes point l'outrage
Que sert mon propos.
La force est un point
Dont je ne me pique point.
J'ai donc puisé chez vous matière à fascicule ;
Ne pouvant m'attaquer avec des bras d'Hercule
A d'aussi grands travaux.
(Las ! S'ils firent votre vertu,
Celle-ci toujours se plut
A me faire défaut.)
Je ne crois pas, comme vous que Dame Nature
Se soit lié les mains et nous les lie encore
Jusqu'au point de marquer dans les cieux notre sort :
Au Hasard seul nous devons d'avoir même conjoncture.
Mais si la Destinée tous deux, à Léo nous assigne,
Puisse votre Génie, au plus vite, me faire signe,
Tant il est vrai qu'au plus subtil de votre Art,
Mieux vaut Léotaud que Léotard.

Écrit par : D. Le Saoût | 07.02.2016

Sur mon invite,
Monsieur Dominique,
Vite, vite,
A cette musique !

https://www.youtube.com/watch?v=Rxjt5b5BjbA

Écrit par : bertrand | 08.02.2016

Erections, pièges à cons !

Écrit par : cleanthe | 09.02.2016

A n'en pas douter... mais :))


[...] Alors que tant de fleurs ont des noms poétiques
Tendre corps féminin' c'est fort malencontreux
Que ta fleur la plus douce, la plus érotique
Et la plus enivrante en ait de plus scabreux.
Mais le pire de tous est un petit vocable
De trois lettres pas plus familier coutumier
Il est inexplicable il est irrévocable
Honte à celui-là qui l'employa le premier
Honte à celui-là qui par dépit par gageure
Dota de même terme en son fiel venimeux
Ce grand ami de l'homme et la cinglante injure
Celui-là c'est probable en était un fameux.

Écrit par : bertrand | 10.02.2016

Les commentaires sont fermés.