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05.04.2014

Stéphane Beau : un texte témoin

Ce texte me touche particulièrement par sa force de renversement. L’ami Stéphane nous montre en effet comment l’idéologie dogmatique, sectaire, totalitaire, de la gauche bien-pensante - toutes fausses tendances confondues, même jusqu'à ses extrêmes - peut nous acculer à prendre des positions jugées par elle réactionnaires alors qu’elles ne sont que des tentatives pour rétablir le bon sens, l'honnête sens, du réel.
Il a raison, Stéphane, même s'il ne s'en ouvre pas expressément : Zemmour dit moins de conneries et de saloperies que Bernard-Henri Lévy. Une femme du peuple, de droite mais de bon sens, qui se situe naturellement sur un pied d'égalité avec son compagnon, qui n'a nul besoin pour ce faire que des grenouilles-prêtresses suivies des enfants de choeur de la pensée convenable lui servent la messe, qui aime son compagnon, qui aime qu’on la respecte et qui veut aimer l’amour et la vie, énonce moins de dégueulasseries que Vallaud-Belkacem, baptisée à la tambouille PS, version "ambitions démesurées".
Les idéologues de la contre-vérité érigée en humanisme ont détruit tous les repères afin que ses sujets errent désormais sans boussole sur l’océan des infâmes solitudes.
On parle de dérive droitière. J’ai un sourire amer, crispé. La nausée du dégoût : c’est exactement à ce prétexte que Staline fit torturer et fusiller tous les communistes et anarchistes de la première heure !
La pensée socialiste est le dernier stade du pourrissement du stalinisme et l'homme libre se situe par-delà ses discours autorisés. Par-delà aussi les ignominies droitières et les manœuvres répugnantes de la pensée de gauche. L'homme libre est dissident. A l'écart. En-dehors.
Il se doit ainsi d'être fier de toutes les insultes dont le couvre la horde miaulante des salopards !

  Le bon côté de la barrière

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Ma mise en accusation du dogme féminisme, que ce soit sur ce blog ou dans mon livre sur les Hommes en souffrance a, je le vois bien, posé quelques problèmes même à ceux qui me connaissent et qui me lisent habituellement. Car critiquer le féminisme aujourd'hui, dans l'esprit de beaucoup c'est, sur le plan politique et idéologique, prendre place du mauvais côté de la barrière. Mais comme ces lecteurs-là savent à qui ils ont affaire, ils ont généralement assez bien compris ce que je voulais dire. Par contre, ceux qui ne me connaissent pas ou mal, ont globalement porté sur mon travail des jugements sans appel (et légers en termes d'argumentation, ceci dit en passant...) : « risible », « masculiniste », d'une « bêtise crasse », « réactionnaire », « misogyne »... aucun rachat possible.

Je mentirais en disant que cela ne me touche pas, ne me trouble pas, ne me questionne pas. Car comme le fait très justement remarquer Philippe Ayraud dans la recension qu'il a consacrée à mon livre, je reste persuadé que je porte clairement le cœur à gauche, parfois même très à gauche, depuis toujours. Avec tout le pack psychologique et idéologique – pas toujours conscient – qui va avec : la certitude d'être du « bon » côté de l'histoire, celui des faibles, des opprimés, d’être dans le camp de la justice et du bien général. Bref, d'être un « gentil ».
Et là, brusquement, en m'en prenant au féminisme, considéré par beaucoup comme étant un des plus nobles combats de la gauche contemporaine, je me retrouve non seulement à m'opposer à celles et ceux qui me sont habituellement les plus proches et du même coup à partager certaines convictions avec ceux que j'avais toujours tenus comme étant indubitablement mes adversaires : penseurs de « droite » voire d’extrême droite, cathos, traditionalistes bornés...

Alors forcément, je me suis posé la question – et je me la repose encore régulièrement – suis-je en train de déconner ? Me suis-je trompé de route ? Quelque part, j'aimerais bien, cela simplifierait nettement les choses pour moi. Mais j'ai beau retourner le problème dans tous les sens, et même si cela m'embête, j'en reviens toujours à la même conclusion : le féminisme, tel qu'il se développe actuellement est une idéologie dangereuse qui ne pourra rien produire de bon sur du long terme. Et aujourd'hui, oui, hélas, face à ce dogmatisme froid, aveugle, fermé au dialogue et aux débats, c'est chez les penseurs « réactionnaires », de droite, hostiles à la gauche, que l'on trouve parfois les réflexions et les critiques les plus intelligentes dans le sens où elles nous invitent à de réels questionnements.
Qui sont les responsables de cet état de fait ? Ceux qui, comme moi, essayent d'y voir clair, de comprendre, ou ceux qui ont transformé le féminisme en en bloc compact, inattaquable, indiscutable ? Dans un article paru dans le n°1 de la nouvelle fournée de l'Idiot international (1er avril 2014), Stéphane Legrand s'en prend par exemple à la « dérive droitière » de Michel Onfray qui a, dans un article de son site internet, dit sa prise de distance avec l'idéologie du genre. Dérive droitière. Qu'est-ce que cela veut dire ? Je ne suis pas un grand fan d'Onfray dont j'ai déjà pu dire le peu de bien que je pensais à plusieurs reprises. Mais pourquoi parler ici de dérive droitière ? Je reste persuadé que l'on peut être très critique (dans le sens constructif du terme) vis-à-vis de l'idéologie du genre et rester de gauche. Car si dérive il y a, ne peut-on pas l'imputer plus justement à ces gardiens du temple de ce que Jean-Pierre Le Goff nomme assez justement le « Gauchisme culturel » qui, en fermant la porte à tous débats, laisse les clés de l'intelligence à la disposition de leurs adversaires ?
Et parmi ces adversaires, s'il y en a de parfaitement abjects et lamentables, on en trouve aussi de brillants. C'est pour ça qu'aujourd'hui, hélas, c'est chez les « réacs » qu'il faut peut-être aller rechercher ces clés de la résistance au nivellement du monde, des humains et des idées ; chez les râleurs, les énervés, les infréquentables, Nietzsche, Georges Palante, Léon Bloy, Léon Daudet, Barrès, ou, plus proches de nous Cioran, Philippe Murray, Alain de Benoist, Michel Maffesoli... Autant de penseurs qui, même s'ils peuvent parfois emprunter des routes discutables, même si on peut parfois se retrouver en complet désaccord avec eux, ont au moins ce mérite de n'avoir jamais eu peur de mettre les pieds dans le plat et d'appeler un chat un chat.

Il faudra donc que je m'habitue à être un réactionnaire. Cela ne devrait pas me poser trop de problèmes car, après tout, réagir à l'évolution du monde actuel ne me semble pas être criminel. Résister aux surenchères de la société de consommation, aux méfaits du libéralisme économique, à la destruction de l'équilibre écologique, lutter contre la transformation et l'uniformisation des humains modelés pour n'être plus que des consommateurs décérébrés, voilà des combats qui me parlent. Et être de gauche aujourd'hui, être écolo, être hostile au modèle capitaliste, c'est quelque part être réactionnaire justement, c'est espérer que l'humanité donne un petit coup de frein à son évolution et revienne à un peu de bon sens, quitte à revenir sur ses pas dans certains domaines. Être de gauche, c'est affirmer son amour des humains, certes, mais surtout de leurs différences, de leurs cultures, de leurs parcours, de leurs spécificités, de leur intégrité. Être de gauche, c'est regretter qu'aujourd'hui les ouvriers ne soient plus fiers d'être ouvriers, que les agriculteurs ne soient plus fiers d'être agriculteurs, que les femmes ne soient plus fières d'être des femmes, que tous et toutes n'aient plus qu'une seule ambition : ressembler à un modèle unique qui mange pareil, s'habille pareil, pense pareil, fantasme pareil, lit les mêmes livres, voit les mêmes films, achète ses meubles dans les mêmes boutiques... Être de gauche, c'est refuser que les hommes et les femmes ne soient plus que des corps soumis à des normes hygiénistes de plus en plus totalitaires...

Être de gauche aujourd'hui ce n'est plus voter socialiste ; être de gauche c'est accepter d'être réactionnaire, au sens noble du terme. C'est lutter contre tous les mouvements sociétaux dogmatiques susceptibles d’entraîner le monde à sa perte. Et parmi ces mouvements, il y a le féminisme. Aujourd'hui, le critiquer me rejette du mauvais côté de la barrière, comme je l'ai dit. Mais ce n'est pas définitif, je le pressens. Nous en reparlerons dans cinq, dix ou vingt ans. Les côtés de la barrière s'inverseront forcément et le bon sens retrouvera ses droits.

Stéphane Beau

14:00 Publié dans Stéphane Beau | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : littérature, écriture, politique |  Facebook | Bertrand REDONNET

Commentaires

D'abord qu'est-ce que le féminisme ?
Peut-on parler d'un seul féminisme ?
Est-il encore pertinent aujourd'hui pour les femmes occidentales ? N'est-ce pas indécent au regard de ce que vivent tant de femmes dans le monde.
Je pense que Stéphane Beau accuse, à juste titre, un féminisme radical et intégriste dans lequel beaucoup de femmes ne se reconnaissent pas.
Je ne sais pas non plus ce que signifie "être de gauche" ne m'étant pour ma part jamais sentie ni de droite ni de gauche si on définit être de gauche par rapport à la politique politicienne...
Pour en revenir au féminisme, je rends hommage à Régine Desforges qui pour moi représente un féminisme joyeux, celui d'une femme libre, loin très loin de tous les dogmatismes et idéologies.

Ceci dit prenons garde de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain... Zemmour a le mérite d'être cohérent mais revenir à la société patriarcale dont il a la nostalgie, ce sera vraiment sans moi et je suis heureuse d'être femme aujourd'hui. Et il n'y a pas de risque zéro dans ce domaine quand on voit la multiplication des femmes voilées à Lyon : j'espère que vous n'allez pas me tenir le discours islamiste affirmant qu'elles sont plus libres !

Vigilance donc mais sur tous les fronts.

Écrit par : Rosa | 05.04.2014

Bonjour Rosa,

Vous avez raison, le féminisme mérite mieux que ce qu'en font les intégristes qui se le sont accaparé ces derniers temps. Et je ne suis pas non plus un fan de Zemmour même si je lui reconnait un vrai talent de poil à gratter. Mon projet initial était juste de rappeler que les hommes peuvent aussi souffrir, réalité que je constate tous les jours dans mon bureau. Et je reste très étonné de voir à quel point ce constat, qui me semble somme toute basique, peut générer d'agressivité.

Écrit par : stephane | 05.04.2014

Bonjour à tous les deux,

Merci, Rosa, pour votre intervention.
Juste un mot sur les femmes de confession musulmane et voilées, au nombre desquelles vous faites allusion sur Lyon… Je rappellerais, bien inutilement sans doute, que les femmes musulmanes, loin s’en faut, ne sont pas toutes voilées, bien sûr.
Cet intégrisme-là est à mon sens aussi insupportable pour les femmes de bonne volonté, musulmanes elles aussi, ou catholiques, ou protestantes, ou bouddhistes, ou athées, que pour les honnêtes hommes. Il n’est pas besoin d’avoir respect pour les femmes pour s’en offusquer ; il est juste besoin d’avoir respect pour l’humain.
De même qu’il n’est pas besoin d’être une femme pour se révolter quand un salaud communique avec sa compagne à coup de beignes.
Nous touchons là un des fondamentaux de l’usurpation du féminisme : le vol de l’indignation humaine au profit exclusif d’une idéologie qui n’avoue pas tous ses buts.
Zemmour : un gars qui écrit dans le Figaro, c’est vrai, qu’a priori, ça fait tâche. Il me faut pourtant dire qu’il ne dit pas que des conneries, loin s’en faut.
Je l’ai même entendu opposer à la péronnelle lyonnaise des arguments que je ne désavouerais pas. Est-ce à dire que je suis de droite ?
Non. C'est à dire que j’entends parfois moins de mensonges là que là ; et vice-versa. Seuls les imbéciles et les ambitieux n’entendent qu’un son de cloche, lequel n’est, en plus, jamais l’écho de leur propre réflexion.

Écrit par : Bertrand | 06.04.2014

@ Rosa : Non, je ne vous tiendrai aucun discours tentant à présenter le port du voile comme étant une forme de liberté. Pour la seule et bonne raison que je n'ai aucune sympathie pour les religions, quelles qu'elles soient. Lutter pour la liberté, c'est pour moi lutter contre les croyances, toutes les croyances, aussi bien religieuses que laïques. Mais je pense que vouloir faire le procès de l'Islam en ne mettant en avant que le voile comme symbole de la domination masculine, c'est passer à côté des vraies questions. Le problème de l'asservissement des esprits n'est pas qu'une question de guerre des sexes, contrairement à ce que certains féministes intégristes tendent à nous faire croire

Écrit par : stephane | 06.04.2014

Je pense que tous les deux vous abordez des points fondamentaux de la relation homme/femme.
C'est en effet globalement le respect des humains qui comptent et je pense pour ma part que, par décence vis-à-vis des femmes maltraitées dans le monde nous ne pouvons que nous taire et en aucun cas parler à leur place.

Mais je ne suis pas sûre que les féministes extrémistes soient aujourd'hui suivies.
On le voit à la génération de mes fille et belles-filles... Les "miennes" n'ont aucune ambition de devenir "executive woman" et reviennent plutôt dans le partage des rôles à l'ancienne.
Mais c'est vrai qu'elle peuvent aujourd'hui le faire grâce au mouvement de femmes des années 70 car elles vivent ce partage des rôles sereinement sans se sentir inférieures.
Le risque avec ces nouvelles féministes c'est que l'obligation pour les femmes de réussir socialement risque de devenir aussi aliénant qu'elle l'a été pour les hommes. Le féminisme radical est devenu "le" marche-pied pour réussir en politique.

Ceci dit chers amis, je me distingue de vous car je pense que certaines religions, comme la religion chrétienne (je parle des textes et non des Églises) ont favorisé les notions de libération, y compris pour les femmes.
Je suis d'accord en revanche quand Stéphane dit que se limiter à dénoncer le voile est passer à côté de la vraie question de l'Islam...
D'accord aussi avec Bertrand :

Nous touchons là un des fondamentaux de l’usurpation du féminisme : le vol de l’indignation humaine au profit exclusif d’une idéologie qui n’avoue pas tous ses buts.

Quant à la péronnelle lyonnaise, je crois savoir qu'à Lyon on n'est pas mécontent d'en être débarrassé.

Écrit par : Rosa | 06.04.2014

Dernière remarque : je vais lire "Les hommes en souffrance". J'ai terminé ma carrière de prof dans un lycée technique industriel avec 90% de garçons et 80% de profs masculins : donc j'ai découvert la très grande fragilité, au demeurant très touchante et très sympathique, des garçons adolescents.

Écrit par : Rosa | 06.04.2014

Bonjour Stéphane, je n'ai pas encore commandé ton livre, non plus que Le Diable et le Berger de Bertrand. Honte à moi. Je répare ce laxisme dès lundi.

Je suis en plein accord avec ce que tu écris dans le billet que Bertrand publie. Je crois qu'il est important de construire sa pensée dans la plus grande honnêteté, de la même façon qu'il est essentiel d'écouter celle de ceux qu'on estime et celle de ceux qu'il est nécessaire de combattre. Et là je fais personnellement trop de tri. Je devrais lire les politologues et /ou historiens "spécialistes de l'idéologie d'extrême-droite".

Écrit par : Michèle | 06.04.2014

J'ai salué Stéphane. Je salue bien sûr aussi Rosa et Bertrand :)

Écrit par : Michèle | 06.04.2014

Ah, j’ai eu peur ! )) Salut à Toi, Michèle !
« Je crois que je fais trop le tri » Tu as mille fois raison. Nous en sommes tous là, je pense. Il est bien normal et sain et joyeux d’avoir des affinités, mais le danger c’est que l’on se laisse enfermer dans une appréciation qui, pour juste qu’elle nous paraisse intellectuellement, sensiblement, nous cache d’autres approches, d’autres solitudes exprimées, d’autres souffrances et d’autres gaietés.
La liberté consiste, pour moi, , à m’écouter, à écouter ce qui sourdre en moi et que d’autres, parfois, d’horizons similaires ou opposés, expriment.
Ne rien s’interdire de penser quand n’est pas violée la dignité d’autrui.

Écrit par : Bertrand | 06.04.2014

Cela peut sembler paradoxal, mais alors que je me définis comme étant intellectuellement et affectivement à gauche (et même à gauche de la gauche) il est arrivé souvent que mes idées recoupaient celles de la droite et même celles de la droite fort à droite. Par exemple, ma « lutte » contre le Capital m’amène souvent à rejeter l’idée européenne puisque celle-ci se soucie peu de ce qui est social et n’est devenue que commerciale et financière. Du coup, je me retrouve à tenir un discours qui pourrait ressembler à celui que tient l’extrême-droite, même si c’est évidemment pour de toutes autres raisons. Idem pour les guerres en Libye ou en Syrie, qui ne sont finalement que des guerres coloniales mais que la gauche approuve au nom de l’ingérence humanitaire, sans voir (ou en sachant et en occultant) qu’elle fait le jeu du Capital.

Écrit par : Feuilly | 07.04.2014

@Feuilly : C'est sans doute pour ça que j'ai toujours été fasciné (et que je le suis toujours) par la période 1890-1920, par ces temps où la pensée était en ébullition, où les frontières entre les extrèmes étaient poreuses, où les sciences n'étaient pas encore cloisonnées, où la parole pouvait aller dans tous les sens. Pourtant, la censure tapait dur en ce temps là, et il n'était pas rare de se retrouver en prison pour quelques propos un peu rudes. Mais il y avait une amplitude de pensée autrement plus riche qu'aujourd'hui il me semble (à moins que je ne tombe dans une forme du bon vieux "c'était mieux autrefois").

On pourra m'objecter que, de cette boullonnante période sont nées quelques unes des plus grandes atrocités : les boucheries des deux guerres mondiales, la Shoah, le triomphe du capitalisme...

N'empêche...

Écrit par : stephane | 07.04.2014

Un peu confus quand même, tout ça. Vos références littéraires "réactionnaires" s'accordent plutôt mal avec votre rejet de toutes les "croyances".

Écrit par : Alfonse | 07.04.2014

@Alfonse : C'est-à-dire ?

Écrit par : stephane | 07.04.2014

Ben oui, Ajfonse, qu'est-ce à dire ?

Écrit par : Bertrand | 07.04.2014

Nous sommes toute ouïe….

Écrit par : Bertrand | 08.04.2014

Alfonse a disparu ! Il est peut-être parti allumer un cierge en notre honneur !

Écrit par : stephane | 08.04.2014

Encore une allusion phallique, Monsieur Beau !
C'en est trop !:)))

Écrit par : Bertrand | 09.04.2014

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