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27.04.2016

La forêt qui cache les arbres

P9180043.JPGToute notre vie nous avons eu tort…
Nous nous sommes fourvoyés dans la critique globale des sociétés, les réclamant plus justes, moins amères, plus ceci, plus cela.
La belle affaire ! Car une société n’est rien, sinon un concept. Le tout réside dans ses atomes : les individus.
Tel un livre. Ce n’est pas le livre en soi qui est mauvais ou bon, mais le sens et la couleur des mots qui l’écrivent, auxquels il doit son existence même de livre. Sans les mots et leur intention, un livre n’existe pas.
Nous avons donc passé notre vie à critiquer un livre sans en comprendre les mots. Ou, mieux encore, nous avons poursuivi de nos diatribes des moulins à vent en ignorant l'existence des souffles qui font tourner leurs ailes.

 Les individus ne sont ni meilleurs ni plus mauvais, selon qu’ils vivent dans tel type de société plutôt que dans tel autre.
Les individus sont une entité. C’est leur qualité ou leur perversité qui font une société telle qu’elle est et non le contraire comme veulent nous le faire croire tous les matérialistes de la sociologie, tous les avocats du crime, tous les socialistes en propagande et tous les imbéciles qui ont intérêt à l'inversion du réel.
Ainsi, dans « nos » démocraties, il en est, de ces individus, qui se conduisent de manière aussi abjecte que s’ils évoluaient au sein d’un régime totalitaire. Ces individus dénoncent, magouillent, agressent, mentent, volent, détournent le droit, ne voient le monde qu’à l’aune de leur misérable nombril et les gens qu’ils écrasent sur leur passage sont donc bien alors les victimes d’individus et non les victimes d’un modèle de société.
Et je ne parle pas là, forcément, des gens au pinacle, mais des gens de peu. Les deux catégories sont liées, certes, mais la première n’est que l’image, la projection spectaculaire, de la seconde. Les gens au pinacle sont les fruits d’un arbre dont les racines sont corrompues. Coupez les racines et il n'y aura plus de fruits !
Quand on entend ces cloportes de bas-étage prêcher pour la démocratie, les droits de l’homme, les droits au travail, le droit des femmes  et tout et tout, et qu’on sait leurs agissements souterrains, on se dit avec raison  que sous une dictature, ils resteraient ce qu’ils sont : des individus pourris, des délateurs n’ayant pour objectif, pour ligne de vie, que la satisfaction névrotique de leur individualité.
Pour ce faire, ils montent simplement  le cheval  disponible du moment.
Ce sont ces individus, partout où ils croisent notre chemin, qu’il faudrait mettre au jour et éliminer des circuits.
Ce serait ça, changer l'esprit d'une société. Et rien d'autre.

08:52 Publié dans Acompte d'auteur | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : littérature, écriture, société |  Facebook | Bertrand REDONNET

Commentaires

De fait. Et changer les individus, ce ne sera pas possible, à mon avis.

Écrit par : Feuilly | 27.04.2016

Et pourtant... D'ailleurs faudrait-il, peut-être, commencer par nous-mêmes.

Écrit par : Bertrand | 28.04.2016

exact Bertrand sans offusquer je me suis pas tromper mon cher feuilly (erreur sur le mot je ne suis pas bilingue hein!


Le printemps arrive a grands pas
Que l'on soit pauvre ou riche être bien avec soin même
On vieillit tous et oui
Avez vous devenez mon âge comme des personnes que j'ai rencontré sur mon chemin feuilly ?
Tant a vous Bertrand je sais que vous savez mon âge
Ici on dit le bel âge fantastique a travers les phares et la musique
Ca ce n'est pas donner a tout le monde

Bon fin semaine a vous deux
Au plaisir de vous lire cela me va a ravir
Ici il est tard je dois aller me coucher pour me ressourcer
Longue vie a vos deus blocs

Je vous lis quand j'ai le temps pas encore a la retraire

Écrit par : george | 30.04.2016

Mânes de mes aïeux, qu'ai-je donc fait pour mériter cela !

Écrit par : Bertrand | 30.04.2016

Je crains que ce ne soit encore pire avec mon commentaire - j'avais envie de déposer quelques mots sous le billet " se faire un ami " (mais les comms sont fermés - ce n'est pas grave, je n'aurais sans doute rien pu dire de vraiment transcendant o;)))

Écrit par : Pivoine | 15.05.2016

Bonjour Pivoine,

Erreur de manip sans doute de ma part... Je vais de ce pas y remédier.

Écrit par : Bertrand | 15.05.2016

Bonjour Bertrand, jolis textes!

je me suis permis de partager votre article "Bialowieza se meurt" sur mon propre blog (http://papouga.over-blog.com/) ;)

Écrit par : camille | 16.05.2016

Bonsoir Camille,

Merci à Vous d'avoir donné ce texte en partage...

Écrit par : Bertrand | 16.05.2016

Les commentaires sont fermés.