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15.12.2011

Écriture et lecture au numérique : pratiques et pièges

J'avais écrit ce texte en juin 2009 et l'avais mis en ligne le vendredi 19, avant de me retirer dans ma campagne. Je le publie une nouvelle fois aujourd'hui car il donnait mon sentiment sur la pratique des blogs, à une époque bien identifiée, précise, et que certaines choses ont évolué depuis. Pas beaucoup. C'est la première raison pour laquelle, j'ai mis en italique ce que j'ai modifié de ce texte, réadapté à aujourd'hui.
La deuxième en est que je laisse les commentaires de l'époque, certains me semblant de nature à éclairer certaines choses, toujours d'actualité, un autre éclaircissant aujourd'hui ce qu'il advint par la suite... Il n'eût dès lors pas été honnête de laisser les commentaires et de modifier le texte sans le signaler clairement.

Arrêt sur image.jpgIl est des jours, comme ça, où il faut s’arrêter, poser son cul sur une vieille pierre et, peut-être à mi-pente d’un mamelon herbeux qu’on escalade, jeter un regard en arrière, sur le chemin en contrebas, évaluer aussi, devant, la pente à parcourir encore, puis prendre une décision ou ne pas en prendre.
Peu importe. L’important est de n’être, un instant, disponible que pour soi-même.
Est-ce là réfléchir ? Le mot est  trop vaste pour être noyé dans une simple pause de l’effort. C’est reprendre son souffle.
Soit pour continuer l’escalade d’un pas plus alerte et plus guilleret, regonfler le désir de contempler, de là-haut, le panorama des choses de la campagne, des clochers de villages, des troupeaux, des bois et des brumes, soit pour renoncer et regagner le bas de la colline, sur les berges de la rivière.
Y faire autre chose.

Blogosphère : immédiateté et assiduité

Depuis quatre ans, donc, que j’arpente de mes messages et de mes lectures  quotidiennes la montagne internet, j’interrogeais mentalement ce matin le chemin parcouru et celui que j’aimerais y faire encore.
Et si tout ça avait un sens, lequel ?
En premier lieu : si cet espace n’existait pas, écrirais-je ainsi, quasiment tous les jours ?
Je n’en sais évidemment rien. Car rien n'est plus péremptoire que d’affirmer une position réelle dans une réalité supposée.
Je sais en revanche que la motivation est grande de savoir son texte tout de suite disponible pour des lecteurs, certains dont on sait bien qu’ils viendront, peu sans doute au regard des exigences de l’écriture quand elle voudrait être ou devenir une production artistique de l’esprit, mais beaucoup et d’une grande importance cependant quand on sait, et qu’on ose le dire, la solitude du jeteur de bouteilles à la mer.
Avant, le texte se languissait à l'intérieur d'une chemise bien rangée dans un tiroir. Puis, l’auteur prenant quelque hardiesse, il était donné à lire à un proche, à un ami, à un frère.
Verdict le plus souvent bon. Rarement critique. L’affection s’accommode assez mal d’une objectivité déplaisante. Il fallait que l’auteur, si tant est qu’il fût prêt à recueillir un avis, guette le regard fuyant, le poncif énoncé, le raclement de la gorge ou la brièveté de l’échange.
Le manuscrit cependant était porté un beau matin à la poste, en plusieurs exemplaires, avec sur les enveloppes, soigneusement portées, les adresses de maisons prestigieuses ou franchement plus modestes.
Après, c’était l’aléa jacta est, le Rubicon des gens sans armes ni bagages. On jouissait de quelques mois d’attente, campé sur les rives du fleuve. C’était là notre grande récompense. Tant qu’on n’avait pas essuyé le refus, même le subodorant très fortement, surtout après des années et des années d’une même expérience, on était quasiment un écrivain heureux. On attendait. On était en droit de dire et de penser qu’on était un écrivain, qui attendait certes, mais un écrivain quand même. Comme une femme pour la première fois enceinte attend sans doute l’espoir de son enfant et qui, dans sa tête et dans son cœur, est déjà une mère.
On était parturiente promise.
Ce bonheur cessait dès qu’une lettre estampillée par une édition tombait en retour dans la boîte. Avant même de l’avoir ouverte, le charme était rompu. On savait bien, allez, plus d’illusion,  ce qu’elle véhiculait : du vide,  du rien, du sans-écho.
Immanquablement en effet, c’était l’échec de l’accouchement, l’enfant mort-né. La lettre sans mot et sans audace.
Avec la "révolution internet", donc, le texte vit aussitôt sa vie de texte. In vitro ? Oui, in vitro. Mais au moins il respire, il vit. Et c’est là un certain humanisme des blogs, quels qu'ils soient. Mon propos n'est évidemment pas d'en discuter la qualité.
Pour ce qui nous concerne, la littérature supposée, spontanéité de la publication donc et c’est là, pour qui a bataillé avec les fantômes tentaculaires de l’édition, une grande motivation de l’écriture. Forcément, donc, une générosité nouvelle.
Car tenir un blog, c’est être aussi tenu d’écrire quasiment chaque jour. Et l’écriture se nourrit de beaucoup de choses, parmi lesquelles la continuité. Une bonne raison de ne pas écrire à celui ou celle qui en ressent le besoin ne manque effectivement jamais à personne. Le blog est là, tel un écritoire multifonctionnel, qui exige nourritures et mises à jour et, donc, qui forge, qui chauffe et transforme le fer intérieur. Une chance alors pour l’écriture, presque liée au blog par un contrat d’existence réciproque.

Un copain, lui-même écrivain publié, m’écrivait ceci : l’écriture est un fil ténu. Veiller à ce qu’il ne se rompe pas.

Pièges de l’assiduité

Mais le blog, dans sa générosité justement, représente ce redoutable danger de ne plus écrire que pour être immédiatement mis en vitrine.
Prenons une échelle : sur 500 blogs existants actuellement si, pour ces 500 blogs, les auteurs étaient régulièrement publiés par un éditeur ayant pignon sur rue, combien en resterait-il là, à écrire au quotidien ? Aujourd'hui, décembre 2011, je dirais cent. Et je serais peut-être généreux. Pour beaucoup, dont moi-même, le blog fut au départ l'ersatz, la consolation de l'échec.
L’écriture est un long travail de concentration sur soi-même, de collection d’émotions dans des situations données, de repères retrouvés, cherchés à tâtons, de choses qui voudraient dire l’immatériel enfoui au fond de l’âme,  d'éclaircissements de nos confusions, de musicalité intérieure, d’espoir accumulé, de désespoir vaincu, de convictions entr’aperçues, d'archéologie remise au jour par le sentiment du temps qui fuit et qui bientôt ne fuira plus, etc.
Cette écriture-là est celle du loup solitaire. Longtemps, sur le métier sera remis l’ouvrage qui de bribes incertaines fera un tout. C’est l’écriture de l’ombre, la plume qui n’attend rien de l’immédiateté quotidienne, le travail longtemps inaperçu, la main invisible tendue dans des nuits opaques.
Le vent frappe à la fenêtre, le jour se meurt et les ombres grandissent. La page à l’écran reste soudain muette. Grande, grande est la tentation alors de découper l’amont que l’on croit achevé et de l’offrir, dès demain, par tronçons, à la publication sur blog. Ou alors de n'écrire que des textes lapidaires, sur une idée surgie comme ça, pas mûre encore, pas même totalement maîtrisée.
Exister. Écrire sur les murs de la ville. C’est là le piège du blog, la séduction, le miroir suicidaire tendue à l’écriture.
Cette angoisse existentielle nourrie de solitude, et parfois d'états d'âme plus prosaïques,  peut même conduire à des aberrations. A des plagiats honteux ou à des textes vidés de leur sang. Parce que personne n'a chaque jour quelque chose à dire qui mériterait vraiment d'être dit. Et quand bien même ! Personne ne peut, à moins d'être un génie - mais ça se saurait par ailleurs - présenter quotidiennement à ses lecteurs un texte achevé du point de vue d'une littérature digne de ce nom.
Alors où est le hiatus ? L'écrivain offre-t-il des sous-marques à ses lecteurs en étant présent tous les jours ou trois ou quatre fois par semaine ? A-t-il dans l'ombre un réservoir travaillé et qu'il distille au numérique ? Et si la quantité risque de produire la pacotille, que dire des lecteurs qui prennent la parole et qui, à chaque fois, trouvent ça malgré tout et toujours formidable ? L'abondance des interventions pervertirait-elle la finesse d'esprit de la lecture ?
Je n'en sais trop rien...Mais j'ai quand même le sentiment, aujourdhui, en reprenant ce que j'écrivais il y a deux ans, qu'il y a dans tout ça, une sorte de décadence due à la générosité internet et, en même temps, une perte réelle de sincérité entre le lecteur et l'auteur. Quand on monte sur scène, par exemple, si on est mauvais, si ça ne passe pas, les applaudissements ne mentiront pas : l'artiste sentira bien, allez, qu'ils sont de politesse et de courtoisie, ces applaudissements. Il ne sentira pas ce chaud enthousiasme, cette amitié complice des soirs où ça veut rire !
Sur le blog, il en va tout autrement sans doute. Le mur du silence souvent mal contourné par le bavardage.

Le livre au numérique

Du bleu en laisse.jpgDes écrivains assidus, tel Jean-Louis Kuffer, ne seront pas d’accord, sans doute,  avec cette vision de la fréquence présentée comme pouvant être un handicap sérieux à la qualité et fronceront leurs sourcils dubitatifs.
Les éditeurs, libraires, écrivants, écriveurs et écrivains les plus acharnés contre le numérique, en sont, aujourd’hui, à en supplier les secours. Qu’il les tire de l’ombre où la grande pagaille des lois du  marché les a jetés.
Je suis toujours un grand amoureux du livre traditionnel et mon ambition d’écrivain était d’être publié à la fois en numérique et en livre papier, ambition que j'avais  partiellement réalisée pour deux ouvrages. Je dis "partiellement" car il s'agissait de deux ouvrages différents et je verrais bien un livre mener double vie, en même temps numérique et traditionnelle.
Ça
n'est plus le cas : Bon a supprimé mes livres parce que je lui demandais où j'en étais et que, devant ses mensonges, ses reculades et ses atermoiements, je me suis énervé beaucoup, comme les lecteurs de L'Exil des mots le savent. Je remercie d'ailleurs au passage, les lecteurs qui sont restés avec moi après que j'eus dénoncé les pratiques de cet aflligeant bouffon, comme ceux, nombreux, qui sont venus depuis. Quant à ceux qui ont fui, inutile d'en parler, puisqu'ils ont fui. Ce serait déjà leur faire bien trop d'honneur.
Je crois cependant que, sans la marmite internet, un livre, et à plus forte raison son auteur, n’arrivera plus jamais à être présenté convenablement au grand banquet des lecteurs. Les trois livres que j'ai publiés depuis trois ans m'en persuadent encore plus.
L’édition numérique, donc, quand elle trouvera des gens honnêtes pour lui mettre le pied à l'étrier, publiera des livres. Elle ne sera pas cannibale et ne se nourrira donc pas d’autres livres.

L’atelier de l’artiste

Le site est en même temps l'atelier, la diction du monde au quotidien, la prise de notes, l’accumulation de matériaux, l’esquisse de la réflexion, l'antre du Pygmalion.
Gloire alors aux pratiques ainsi définies de l’internet ! L’artiste a son atelier à ciel ouvert et le public visite, commente et, en amont de l’œuvre, en goûte tous les cheminements. J'ai dit "commente" et c'est un mot important...Lourd de responsabilité. Car si un passant vient régulièrement  dans l'atelier et trouve toutes les ébauches formidables, l'artiste va finir par se croire achevé et n'en sera, du coup, déjà plus un. Pour peu qu'une foule d'éditeurs l'aient déjà refusé, il sera en droit de se dire : finalement, je suis meilleur en ébauches qu'en rédaction finie. Ce qui est quand même le monde à l'envers, à moins que cet artiste n'ait l'orgueil et la bêtise de penser qu'il est bon dans le spontané et nul dans le travail. En un mot comme en cent, voilà un fier grimaud !
Cette option de l’atelier suppose cependant que l’artisan/artiste ait d’autres lieux d’exposition, d’autres galeries à faire valoir. L’ébéniste jonchera l’atelier de copeaux et de sciures qui sentiront bon la forêt, qui embaumeront la résine, mais le meuble partira bientôt vers sa vie de meuble cousu main, vers sa destinée «sociale» d’œuvre humaine. Peut-être dans le salon coquet d’un autre artiste qui en sera tombé amoureux.
Mais quel plaisir, quelle délectation de l’avoir vu naître devant vous ! J’ai passé des heures à regarder travailler des artisans, des scieurs de long notamment. Un ravissement, de l’arbre brut à la pièce de charpente aux formes si pures, aux galbes parfois si étonnants, et parcourue par les arabesques des printemps successifs de la vie, immortalisés dans sa matière.
Générosité encore de l’internet. Travail à ciel ouvert. Mais il faut alors une clarté des rapports entre l’artiste et son public, d'autant que le public émet un avis que d'autres publics liront. Et c'est la raison pour laquelle je disais à l'instant que le passant avait une responsabilité énorme vis-à-vis de l'artiste, une responsabilité qui n'admet pas la frivolité. S'il veut flagorner, séduire, rencontrer un auteur plutôt qu'une écriture, il entraîne tout le monde dans sa triste erreur. Mais si ce "tout le monde" est un peu sensible et intelligent, alors le flagorneur passe, in petto, pour un  imbécile. Ce qui n'est alors, ma foi, que du pain bénit, comme disait ma grand-mère.
Je suis donc assez heureux de voir le nombre des lecteurs de L'Exil des mots en augmentation régulière, alors que pratiquement plus aucun commentaire ne vient se poser sous les textes, si j'excepte l'ami Solko, Elisabeth, Sophie et quelques autres. Bizarrement - mais non ! ça n'est pas si bizarre que ça, dans le fond - je me retrouve beaucoup  plus proche de mes lecteurs. Dans ma tête. Je vous sens proches et amis. J'aimerais quand même, parfois, qu'on me dise où ça n'est pas beau. J'attends beaucoup plus ce genre de contribution que des compliments. J'aime mieux le piment que le miel, moué ! Le piment fouette. Le miel endort. 

Lecture des blogs et sites

Tout ceci nous amène à reconsidérer autant notre pratique d’écrivain que notre ambition de lecteur. Le foisonnement des envies d’écrire, la multiplicité de leurs motivations et la diversité humaine des émotions et conviction intimes - et je me réjouis personnellement de toute pluralité - font forcément qu’une sélection s’impose.
Farfouiller partout c’est aller nulle part. Au fil des mois et des années, un parti pris se crée donc. La lecture est ciblée pour chacun d’entre nous et, sur l’immense étang des blogs et des sites où nos barques voyagent à coups de clics, se créent les ronds concentriques de l’affectivité.
C’est le cloisonnement quasiment nécessaire de l’internet. La transversalité a ses limites si elle veut rester effective et qualitative.
Que dire alors de ma zone de navigation ? Six ou sept sites en tout, dont l'atelier cité plus haut, ici, , ici et quelques autres encore. C’est à peu près le tour d’horizon permis au quotidien si l’on se propose, dans la journée, de travailler à sa propre écriture.
Au-delà, c’est la journée quasiment consacrée au voyage, la journée de congé qu’on s’octroie, la balade chez tous les voisins.
C’est bien, c’est agréable aussi, et c’est parfois nécessaire.

Bon, il faut que je lève mon cul de cette pierre.
Je n’ai pas pris de décision. Il n’y en avait d’ailleurs pas à prendre.
Le ciel au sommet de la colline est dégagé. J’ai repris mon souffle. Je vais aller voir là haut si l’air est frais et si les paysages sont prêts à me tendre les bras.
Nous avons tous nos Mythes de Sisyphe.


Images : Philip Seelen

17:21 Publié dans Acompte d'auteur | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : littérature |  Facebook | Bertrand REDONNET

Commentaires

Drogi Bertrand, Je t'entends très bien de dessus ta vieille pierre, adossé que je suis à une forêt multimillénaire et face à des montagnes dont je me dis tous les matins que, de nos petites affaires, elles se foutent comme du pléistocène jeunet qui les a fait se bouger un peu le cul. Je vais réfléchir à ce que tu écris, qui recoupe ma songerie quotidienne, et te répondre. Faut-il se donner le temps de ruminer ou écrire tout le temps ? C'est à cela que je ramène pour ma part ton propos, et là je suis en mesure de te répondre très vite: que pour ma part j'ai le privilège rusé de ruminer et d'écrire tout le temps. Mais le fait est que l'écriture en ligne est une prise de risque de tous les instants pour qui écrit, et même pour qui écrit tout le temps non du tout pour lu mais pour s'exprimer comme il y est poussé du dedans.
Ce qu'attendant je t'embrasse et te souhaite une belle journée mau bord de ta steppe.

Jls

Écrit par : JLK | 20.06.2009

Ecriture en ligne, oui. Avec cette sensation toujours présente de la solitude (j'écris d'un endroit où personne ne me voit) et cette nouveauté que sans doute même les plus avisés d'entre nous, nous ne maitrisons qu'en partie encore, et ma foi c'est tant mieux : j'écris sous le regard de tous ceux qui passent par le blog, en ligne et en direct, en public. Je crois être seul tout en sachant que je ne le suis pas, et tout en ne l'étant pas je le demeure bel et bien au final. Je suis mon propre éditeur également, sans trop savoir là encore si je poste (comme une lettre) publie (comme un article) ou bien édite (comme un livre). Bref, nous sommes un peu en devenir là-dedans et sans doute est-ce l'un des caractères le plus intéressants de l'écriture d'un blog, avec également cette petite communauté qui se crée en effet - je préfère de très loin le mot communauté au mot réseau. Les commentateurs réguliers, les plus occasionnels, les lecteurs muets : à sa façon, tout le monde s'enrichit et enrichit celui, ceux qui s'exposent. C'est en tout cas une expérience originale, que celle de l'écriture confidentielle, mi-publique d'un blog, & vous en parlez là avec beaucoup de justesse.

Écrit par : solko | 20.06.2009

Ma réflexion sur ce sujet, ici:
http://feuilly.hautetfort.com/archive/2009/06/21/le-blogue-une-logorrhee-verbale.html

Écrit par : Feuilly | 21.06.2009

Une remarque, Bertrand : lors d'une réédition de "Zozo, chômeur éperdu", indiquer sur le rabat de la 4e de couverture, au-dessous de ta biographie, l'adresse de ton blog.
Il me semble que dans les derniers livres de FB, TL est chaque fois mentionné. Ce qui me paraît aller de soi.

Écrit par : Michèle | 22.06.2009

Oui, c'est bien vrai et cela doit être, mais une deuxième édition.....Faudrait d'abord que Zozo devienne adulte et s'impose dans le paysage.
Paresseux comme il est !

Écrit par : Bertrand | 22.06.2009

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