UA-53771746-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06.04.2009

Commentaire des commentaires

Merci de votre petit mot, Solko...Et...bonnes vacances.
Je suis d'accord avec vous concernant l'espèce de "religiosité" qu'imposent à notre âme les bâtiments consacrés au sacré. Cette émotion, comme vous le dites, n'est pas l’apanage des églises et cathédrales mais naît devant tout ce qui recèle la mémoire d'une certaine métaphysique, devant tous les sanctuaires, parmi lesquels je compte les grottes de l'art rupestre, les pierres de Stonehedge, de Carnac, les temples divers etc… Tout ce qui touche à une vision au-delà du réel.
Grand bois, vous m’effrayez comme des cathédrales !
A ce propos, j'indique au passage que je ne suis nullement nourri de la pensée matérialiste. Mais ce serait encore trop long...

Rosa, je regrette que vous taxiez mon texte de "dur". Si affirmer sur un blog, espace de création personnelle, la façon, la philosophie avec laquelle on appréhende le monde, est faire preuve de dureté, alors, je n'ai effectivement pas grand chose à foutre dans la blogosphère, ou du moins dans l'édition d'un blog ouvert au public. Ce faisant, évidemment, on égratigne plus ou moins violemment la philosophie différente, parfois contradictoire de la sienne. Il n’y a pas de dureté là-dedans, ou alors il n’y a de douceur que dans les propos byzantins, les ronds de jambes et la tartuferie.
Vous préférez me lire sur les "Sept mains", ce qui laisse entendre que vous prenez congé de "l'Exil". Dommage, je le regrette, mais je ne fais pas de clientélisme. Je ne suis pas de ces blogs qui ne parlent du monde qu'au travers la vision des autres, qui se satisfont du nombre de commentaires défilant sous leurs textes, qui n'égratignent pas (ou plus) les pouvoirs en place parce que c'est stérile, qui répugnent au grand débat d’idées pour ratisser plus large et qui ont l'oeil rivé sur les statistiques de leur petit territoire.
Je conçois mon blog comme atelier de mon écriture et, à l'instar de François Bon, quoique plus sommairement, j'ouvre cet atelier au public qui veut bien entrer et jeter un coup d'oeil sur mon travail.  Et dans cet atelier, il y a un forgeron qui forge et qui pense le monde avec sa tête et ses tripes, parce que c’est de ce monde, et de nulle part ailleurs, que germe son écriture.
Jamais ce forgeron ne s’obligera à câliner ce qui lui est contraire ou trop éloigné. Donc, voyez-vous, s'il y a des sujets tabous, alors, c'est l'ensemble de l'atelier qui devient tabou. Et, je le répète :  Je ne suis pas là pour faire plaisir à des lecteurs au-delà de mes possibilités, jusqu’à mon effacement, ma dissolution dans un consensus chafouin. Qu'on ne me soutienne pas ou que l'on ne dégouline pas de compliments sur mes textes, ne m'animent d'aucune émotion. Je suis évidemment heureux quand mon écriture plaît et que des échanges s'installent. Mais je ne suis pas forcément malheureux quand cette écriture heurte.  Qui sait séduire tout le monde a de grande chance de n'être aimé profondément de personne. La littérature est une histoire d'amour et, tout comme en amour, mieux vaut donc être seul que mal accompagné. Alors, il ne me déplaît pas de déplaire à certains.. Je ne dis pas cela pour vous, croyez-le bien.
Ceux qui essaient de parler littérature, poésie, vie, en refusant, au prétexte d’une fausse modestie, de mettre en avant les convictions qui les animent, « parlent avec un cadavre dans la bouche » et donnent à lire non pas des textes mais des spectres de textes.
C’est hélas le travers de plus en plus récurrent des blogs-miroirs, où chacun peut venir déposer son petit commentaire quotidien et fourré au miel réchauffé «  Ah, comme c’est beau ! Comme c’est magnifique ! Quelle écriture ! Quel texte !» et qui ne m’intéresse pas outre mesure. Je qualifie ça, in petto,  de nouvelle société du spectral !
Et c’est précisément tout l’humanisme d’Internet, comme espace de débat transversal, de confrontations d’idées et de friction directe au monde des hommes, bref comme espace d'une communication de l'intelligence,  que remettent en question ces blogs de l'onanisme, blogs exposés comme des étalages d'une foire et qui n'attendent que les félicitations du chaland.


Simone, je vous rejoins sur l'idée  agnostique. Je ne prétends pas, je n'ai jamais prétendu détenir la vérité sur la question de l’éternité. Il me plaît de la croire possible, par-delà toute religion, quand, les yeux rivés au ciel, je contemple ces milliards d’étoiles inscrites au firmament et que je devine, derrière, je ne sais où, d’autres milliards d’étoiles encore qui s’agitent, qui meurent et qui demeurent dans un espace qui n’a pas de nom.
Mais, mon intelligence bute sur l'éternelle question. Et je dénie aux matérialistes purs ayant résolu une fois pour toutes la question aussi bien qu’aux déistes de tout bord, le droit d'affirmer quoi que ce soit de fiable sur le sujet.


Et que chacun(e) alors promène sa vie avec ce qui l'aide à la promener...
Cordialement

10:45 Publié dans Acompte d'auteur | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : littérature |  Facebook | Bertrand REDONNET

Commentaires

u sujet des blogues qui n'égratignent pas (ou plus) les pouvoirs en place parce que c'est stérile, je maintiens ma position. Tant que quelque chose peut encore changer (avant une élection), il faut tirer à bouler rouge sur les dangers du régime qu’on va mettre en place et attirer l’attention des autres citoyens. A partir du moment où ceux-ci ont choisi un Tartuffe du genre de Sarkozy, à part me rendre malade moi-même en en parlant tous les jours, je ne vois pas ce que cela apporte. La vie est courte et on se perd alors dans ces considérations liées à l’actualité et à l’éphémère. Je pourrais relever toutes les inepties du gouvernement actuel, mais à partir du moment où je suis lu par des gens qui pensent déjà comme moi, je ne vois pas en quoi mes notes seraient utiles. Quant à ceux qui pensent différemment, ils ne changeront pas d’avis ou se diront que c’est là un combat d’arrière-garde et que mon flot de paroles cache un désappointement évident (ce qui serait vrai) et même de la rancœur (ce qui serait vrai aussi).
Je signale par ailleurs que ce sont ces notes d’actualité qui provoquent généralement le plus de commentaires et donc qu’en s’en privant le but n’est certainement pas de «ratisser plus large », bien au contraire. En rédigeant des textes plus intimistes et disons plus littéraires, on ne recherche certainement pas à gonfler ses statistiques. Tout ce que j’ai dit, de mon côté, c’est que le fait d’être lu est encourageant et qu’un blogue qui perdrait tous les jours des lecteurs n’aurait pas beaucoup de sens puisqu’à la fin il ne serait plus lu par personne.
Ce qui ne veut pas dire qu’il faut écrire en fonction des lecteurs, évidemment. Ce serait se renier soi-même et tu as raison de souligner qu’il ne faut pas « câliner ce qui est contraire ». Cela me semble tout à fait impossible. Il est donc inévitable qu’on heurte certaines personnes à un moment ou à un autre. Soit elles continuent à venir tout en sachant qu’on n’est pas d’accord sur tout, soit elles ne viennent plus et alors tant pis.
Maintenant, quand tu fais allusion à ceux « qui essaient de parler littérature, poésie, vie, en refusant, au prétexte d’une fausse modestie, de mettre en avant les convictions qui les animent » je ne sais pas à qui tu penses. Si nos textes sont des «spectres de textes », c’est dû à une incapacité à en écrire de meilleurs et cela n’a rien à voir avec le fait de défendre ou de ne pas défendre ses convictions.
Pour ce qui est des commentaires du genre « Ah, comme c’est beau ! Comme c’est magnifique ! Quelle écriture ! » , on est bien d’accord, cela n’apporte pas grand chose et tout qui est un peu sensé va prendre du recul pare rapport à ce qui finirait par ressembler à de la flatterie.

Écrit par : Feuilly | 06.04.2009

Pour répondre à tout deux, la flatterie est non seulement une paresse mais un manque de courage et ces démonstrations çà et là m'irritent au plus au point, même quand c'est mérité. J'ai alors envie de dire : un peu de pudeur, que diable ! Sinon il me semble être tout à fait au diapason avec le maître de céans.
Evidemment, nous aimerions tous que l'expérience ne s'arrête pas au " dernier soupir " - qui oserait prétendre le contraire ? Tous ces efforts pour rien. Ce qui n'est pas une raison pour gober n'importe quoi ! Nous sommes bien d'accord - l'exploitation de la crédulité des autres est à mes yeux impardonnable. Je n'ai aucune agressivité vis-à-vis des croyants mais beaucoup à l'égard de ceux qui les maintiennent en dépendance.

Écrit par : simone | 06.04.2009

« ceux qui essaient de parler littérature, poésie, vie, en refusant, au prétexte d’une fausse modestie, de mettre en avant les convictions qui les animent » rassure-toi, Feuilly, je ne pensais nullement à toi en écrivant cela.
Pour une simple raison, c'est que j'ai la prétention de savoir te lire et que le choix de tes sujets, en filigrane, est assez éloquent quant aux convictions qui t'animent (Giordano Bruno pour n'en citer qu'un, de mémoire), convictions, tu le sais bien, très proches des miennes.
Dans tout ce que j'ai dit sur le mercantilisme intellectuel des blogs, je n'ai fait directement allusion à " Marche romane" que dans la parenthèse contenue dans cette assertion et dans le choix de l'adjectif "stérile" : " qui n'égratignent pas (ou plus) les pouvoirs en place parce que c'est stérile. "
Je ne suis pas d'accord avec toi sur ce sujet. Comme toi, j'aime et j'ai besoin et j'ai envie d'écrire autre chose que sur la saloperie des pouvoirs en place en France et plus généralement en Europe. Mon écriture a besoin de parler de la désespérance et de la folie et de l'éphémère du voyage. Mais, Feuilly, il y a une marge entre parler tous les jours des pouvoirs coercitifs et n'en plus parler du tout. Et le pouvoir n'est pas condamnable qu'en période d'élection, c'est-à-dire de semi-vacance du pouvoir, mais dans l'exercice de sa répression quotidienne.
Si je taxais tes textes comme participant de la société du spectral, je serais alors bien masochiste d'aller y voir quasiment tous les jours...
Je maintiens cependant que nombre d'écrits sur Internet ne le sont pas en soi mais comme leviers, succédanés d'une publicité personnelle, à d'autres fins que celles du travail d'écriture.


Simone, oui, je crois effectivement que notre sensibilité sur les étoiles, les mondes possibles au-delà, navigue sur une même zone orbitale.

Écrit par : Bertrand | 06.04.2009

Moralité, il ne suffit que d'attendre ... Nous verrons bien (ou pas) mais la récupération par un quelconque mouvement religieux, ça, jamais ! Bonne semaine, Bertrand.

Écrit par : simone | 06.04.2009

Je n'ai pas une admiration sans bornes pour le personnage de François Mitterand...Loin s'en faut. Mais s'il est un mot de lui qui m'avait frappé par son intelligence, à la toute fin, quand il n'avait plus beaucoup de temps devant lui avant le grand saut, dans sa dernière apparition télévisée, je crois, ce fut quand Elkabbach lui demandant d'imaginer ce que lui dira dieu en arrivant là-haut, il avait répondu :
- Maintenant, tu sais...

Écrit par : Bertrand | 06.04.2009

On pourrait longuement disserter sur ce qui motive l'écriture régulière d'un blog. Il est évident que la dimension "atelier" (épreuves ? essais ?), comme la dimension de rencontre et de dialogue avec d'autres essayistes et conducteurs d'atelier est selon moi primordiale. C'est une affaire de personnes (pas de narcisses). Je crois que ce qui réunit le mince bouquet de blogs que je lis régulièrement, parmi la masse délirante d'adresses, c'est la dimension littéraire de chacun. Et ce même une grande diversité, il y a là vraiment un point commun . Je ne me fais pas trop d'illusion, par ailleurs, sur la manière dont on peut "égratigner" les pouvoirs en place.
Là encore, on se fait les dents, en quelque sorte. Les vrais combats sont ailleurs et les conduire devient de plus en plus difficile dans une société massifiée, mondialisée comme celle dans laquelle nous vivons. Nous sommes condamnés à réfléchir à la marge. Littéraires, au sens premier du terme.
Amicalement

Écrit par : Solko | 06.04.2009

" Nous sommes condamnés à réfléchir à la marge."
c'est exactement cela.

Écrit par : Bertrand | 07.04.2009

Je ne voulais pas mettre mon grain de sel ici. Je le mets. Le maître de maison pourra toujours l'enlever.
Il me semble bien que dans le texte précédent celui-ci, ce n'est ni la foi (affaire intime) ni l'interrogation sur l'éternité ("maintenant tu sais") qui étaient mises en cause.
C'était qu'on y sommait tout chrétien de "repousser son église dans ce qu'elle avait de plus repoussant".
Peut-être ai-je mal compris.
Puis-je cependant citer une page d'un livre que j'aime beaucoup "N6, la route de l'Italie" de François Taillandier, Stock 2000 :

" Crochet par Vézelay, qui justifie bien cette brève infidélité faite à la nationale. (NDLR : F.Taillandier fait la route de Paris au col du Mont-Cenis en n'empruntant que la nationale 6).
Pas envie de traîner dans la vieille ville, ses boutiques, ses restos. Seulement la basilique.
Arrêt prolongé devant l'extraordinaire tympan du grand portail, où l'on voit le Christ en majesté accueillir l'humanité infiniment diverse : des chasseurs à l'arc, des pêcheurs, des agriculteurs ; des nations reconnaissables, Arméniens, Ethiopiens, telles que le sculpteur pouvait se les figurer ; et puis des peuples hypothétiques, virtuels, crédités a priori, des géants, des pygmées, des hommes à grandes oreilles, des hommes à tête de chien.
Du grand art, du plus grand, où le fond et la forme, le sensible et l'intelligible, se fondent en une seule substance. Ici le principe, la ressource, la condition même d'une invention poétique foisonnante, n'est pas autre chose que cet universalisme qui condamne d'avance, au-dedans comme au-dehors de l'Eglise, toute forme d'ostracisme ou de mépris ; qui, à travers l'affirmation d'un Dieu reflété en chaque créature, ouvre la plus haute porte pensable à cet humanisme où je vois, en définitive, la seule valeur à laquelle rien ne doit nous faire renoncer, sauf à consentir par avance à toutes les versions possibles du meurtre et du suicide.
L'intelligence, la beauté, la générosité, la puissance philosophique qui ont pu émaner de ce christianisme médiéval demeurent confondantes. Récemment je n'ai pas loupé une occasion de passer pour un catholique traditionnaliste, à la joie des uns, au dam des autres, en publiant dans le quotidien La Montagne, une chronique relative à la "repentance" exprimée par Jean-Paul II en mars dernier, à Saint-Pierre de Rome, à propos des fautes de l'Eglise catholique. Je me bornais à rappeler que cette dernière n'avait pas apporté QUE l'Inquisition, les conversions forcées, les bûchers de sorcières et la pédophilie conventuelle. Je rappelais que, dans l'Empire romain entièrement fondé sur la guerre de conquête et l'esclavagisme, elle a affirmé la valeur absolue de l'être humain et l'égalité de tous les hommes. Que les moines du "Moyen Age" ont recopié les livres, défriché les terres, tracé les routes. Que l'ensemble de l'art occidental doit ses plus beaux chefs-d'oeuvre à la commande et à l'inspiration chrétienne. Que les Jésuites ont fondé l'éducation moderne. Et caetera, et caetera. Le plus drôle de l'affaire est que ce soit moi, qui ai perdu la foi vers l'âge de quinze ans, qui prenne le risque de passer, en rappelant ces évidences, pour un affidé de la réaction noire."

Écrit par : michèle pambrun | 08.04.2009

Qu'on me prenne pour un censeur ne me plaît pas du tout...Pourquoi enlèverais-je votre texte ? j'aimerais comprendre ce qu'il a de si offusquant qu'il ne prît pas sa place parmi les autres commentaires. Mais passons...

Je n'ai jamais "sommé" personne de repousser quoi que ce fût, mais émis l'exigence personnelle qu'on reconnaisse enfin, et non du bout des lèvres, le parcours sanglant qu'a dû emprunter cette idéologie pour parvenir à son hégémonie. Jean Paul II le fit. Un peu. Et justement le débat est parti des propos de l'actuel pape qui rogne pas mal du côté de la tolérance prêchée par son prédécesseur...
Mais ce ne sont pas mes affaires...Le débat, je le répète, est parti de propos scandaleux dont il me semblait scandaleux qu'on les soutienne.

Quant à votre extrait, je ne l'aime pas du tout. Il est vrai que ce n'est qu'un extrait. Mais s'il affirme des choses historiquement vraies, il oublie de dire, pour la plupart d'entre elles, que si les Jésuites ont formé l'éducation, les moines recopié les livres, c'est parce l'écriture et la lecture et la connaissance étaient justement réservées aux gens d'église et que le maintien du peuple dans l'ignorance et l'analphabétisme était une condition sine qua non de sa crédulité !.
C'est comme si Taillendier nous disait qu'un parti unique a eu le mérite de faire des autoroutes et des aménagements du territoire. S 'il n'admettait que lui au pouvoir, on imagine mal comment d'autres auraient pu participer et s'octroyer le mérite de bien faire...
Et dans son énumération sordide, il oublie pas mal de choses, dont la réclusion à vie de jeunes personnes dans les couvents, destinées aux perversions de la hiérarchie ecclésiastique, et ce, jusqu'en 1789...au moins.

Enfin la perle :
" Que l'ensemble de l'art occidental doit ses plus beaux chefs-d'oeuvre à la commande et à l'inspiration chrétienne"
Quand aucune autre religion, idéologie, n'était admise sous peine d'exécution, quand tous les pouvoirs d'état n'étaient crédibles qu'après allégeance faite à Rome pendant des siècles, difficile que l'art s'inspira "officiellement" d'une autre vision du monde.
En somme, Taillandier confond partout la cause et la conséquence. Ce qui n'est pas rien.
Surtout écrivant dans l'Humanité et donc aguerri, ou censé l'être, à la dialectique des contraires en histoire.

Écrit par : Bertrand | 08.04.2009

Bertrand je vous répondrai. Pour l'heure, je n'en ai pas le temps.
Et je regrette d'autant d'avoir fait l'effort d'apporter une contribution, que les choses s'étaient très bien clôturées avec votre "Nous sommes condamnés à réfléchir à la marge" en écho avec votre interlocuteur.
Ma contribution n'avait rien à faire là et je suis désolée d'avoir mis un extrait de Taillandier dans cette galère.
Mais je l'ai dit, je répondrai et ne viendrai plus ensuite perdre mon temps ici.

Écrit par : michèle pambrun | 08.04.2009

Bertrand, j'ai relu le plus posément que j'ai pu votre réponse.
Le ton et le verbe haut que vous y employez dépassent largement le cadre d'une réaction possible à un extrait que j'ai eu la maladresse d'offrir à ce "débat".
Je m'en tiendrai donc là, d'autant que non historienne (non plus que de l'art ou des religions), je n'ai aucun argument à opposer à votre virulence.

Écrit par : michèle pambrun | 08.04.2009

Desolé de vous avoir fait perdre votre temps

Écrit par : bertrand | 08.04.2009

Je n'ai pas perdu mon temps, jamais ici je ne perds mon temps. J'étais blessée quand j'ai dit ça. Furieuse d'avoir risqué à tort une citation d'un écrivain dont j'aime profondément le travail. Je propose qu'on n'en parle plus (de Taillandier). Ce que je puis dire c'est que ces empoignades que nous avons eues, je n'en regrette que le mal qu'elles font (mais on est grands, majeurs depuis longtemps et vaccinés -quoique certains vaccins peut-être pas à jour :-) ; sur le fond, ça aura le mérite de me pousser à chercher plus avant, à élucider pour moi-même certaines questions.
Salut et fraternité, Bertrand.

Écrit par : michèle pambrun | 10.04.2009

Les commentaires sont fermés.