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01.12.2008

Polska B dzisiaj

Une idée peu à peu s’était imposée à nous.hautetfort.JPG
Écrire un ouvrage qui serait une manière d’ouverture pour cette région de la Podlachie du sud longtemps garrottée sous les armes des différents occupants. Un ouvrage pour francophones voyageurs et curieux. Pas exactement pour le touriste et ses vains loisirs, sa carapace de certitudes et sa convoitise pour les sensations nouvelles ou les cultures fort contrastées. Celui-là s’ennuierait à mourir ici et ne transmettrait au final que l’image de sa propre désolation.
Nous aurions voulu nous adresser à des engoués d’histoire et de géopolitique, soucieux de lire les hommes et leurs paysages, d’en défragmenter le présent par impulsion de la mémoire. Des voyageurs qui seraient venus pour palper les lieux comme autant d’images d’archives, à la recherche d’un lyrisme somme toute assez proche de celui de l’archéologue.
Pour connaître et se faire connaître. Ouvrir une porte à double battant.
Alors de village en village, de petits monuments en petits monuments significatifs, d’églises en bois en églises en bois, de cimetières orthodoxes en cimetières uniates, juifs ou mahométans, en proie aux halliers ou sommairement entretenus, de chemins creux en chemins creux, de forêts tragiques en forêts tragiques, partout où les luttes et les drames avaient laissé leur empreinte, nous avons fureté, interrogé, accumulé des notes et stocké des photographies.
Nous n’avions pas négligé les charmes environnementaux. La vallée du Bug est un site exceptionnel et la rivière est la dernière en Europe dont le cours n’ait pas été dompté ou détourné. Elle n’est d’ailleurs européenne que jusqu’en son milieu. Au-delà, elle est biélorusse ou, un peu plus en amont, ukrainienne. C’est à partir de ces froids tourbillons où se faufilent des silures énormes avec des moustaches telles qu’on dirait des éperons, que commence un immense bloc géopolitique qui s’étend jusqu’au détroit de Béring, quasiment de l’autre côté de la machine ronde. Un bloc qui intrigue, qui inquiète, qui fascine l’occidental.
Sur l’autre berge, on a déjà un pied dans l’antichambre de Dostoïevski et de Tolstoï. Une autre vision du monde. En cyrillique.
Mais pour calmes et singuliers que soient ces charmes environnementaux, ils n’atteignent pas ceux des chutes du Niagara et plus de deux mille kilomètres, c’est beaucoup pour des villégiatures aux motivations bucoliques. Pour ça, il y a le Limousin, l’Auvergne, la Corrèze, l’Ardèche. Que sais-je encore ?
Qui nous lirait alors et qui viendrait de si loin, seulement stimulé par son appétit d’histoire ? Un certain découragement s’est immiscé dans notre travail.
Par ailleurs, la Pologne n’est pas exactement le premier réflexe destinataire d’un qui se propose d’aller faire un tour en Europe. J’ai eu l’occasion de le vérifier maintes fois : ce pays souffre d’une réputation complètement fallacieuse de dénuement et de délabrement. Ça remonte à la force des images, dont la dernière, celle de l’état de guerre de 1981, est restée très présente à l’esprit du superficiel. Avec ces queues de gens debout sur les trottoirs devant les boucheries et les épiceries. Des images d’Occupation et qui frappent fort.
Si fort et si longtemps que je peux témoigner d’un fonctionnaire en mission ici, il y a quelques mois seulement, haut placé sur l’échelle de la connerie administrative française et qui de son minable portable téléphonait à sa fifille que si, si, je t’assure, ma chérie, ils ont même des voitures, du téléphone et de l’électricité ! Grotesque jusqu’au délit quand vous savez que cet imbécile était, là-bas où il y a des portables, de l’électricité et des voitures, porteur de responsabilités importantes dans le domaine de l’agriculture !
Ruminant toute cette bêtise des phototypes, une chanson de Renaud m’est revenue à l’esprit, p’tite conne, dédiée à une jeune fille misérablement morte d’une overdose. « P’tite conne, tu rêvais de Byzance et c’était la Pologne jusque dans tes silences. »  Quand un pays souffre de telles métaphores de la part d’un artiste qui est loin d’être le plus con et le plus méchant de sa bande, c’est en dire long sur l’inconscient collectif dépréciateur qui pèse sur lui.
Plus près de moi, c’était juste après l’ouragan de décembre 1999, j’étais invité chez un ami. Il n’y avait plus d’électricité, donc plus de chauffage, mais il y avait, en cette période de Noël, la fille de mon hôte vivant d’ordinaire aux Etats-Unis. Fort mécontente de l’inconfort, elle avait dit à son père : Mais c’est la Pologne, ici ! Vexé, qu’il avait été, mon ami.
Tout considéré, nous avons fini par ajourner jusqu’à plus ample motivés, sinon l’abandonner complètement, notre rédaction. Et puis, goutte d’eau dans un vase déjà suffisamment plein, des institutionnels auxquels nous nous étions adressés pour financer un peu notre entreprise, des qui avaient pourtant la prétention d’être fortement impliqués ici, nous ont fermé la porte au nez.
Doucement mais résolument. C’était peut-être leur manière d’ouverture à eux.
Outre notre recherche des empreintes de l’histoire, nous avions entrepris des chapitres purement pratiques où nous renseignions le voyageur putatif sur les possibilités d’hébergement. Aussi avions-nous visité, décrit et répertorié tous les agroturystica disséminés dans la campagne. Là, devant un thé ou alors devant rien, sinon la langueur d’un après-midi qui passe, la discussion s’engageait, tantôt anodine et tantôt grave.
C’est donc ainsi que j’ai commencé de sillonner ce territoire et ai côtoyé le sentiment, romantique ou j’m'en foutiste,  de ses habitants.

14:58 Publié dans Acompte d'auteur | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : littérature |  Facebook | Bertrand REDONNET

Commentaires

Et puis il y a Ubu, roi de Pologne...

Écrit par : solko | 01.12.2008

C'est-à-dire de nulle part...

Écrit par : B.redonnet | 02.12.2008

"L'art assigne des tâches à l'éthique, et non pas le contraire."
.
"Il me semble que le monde - la vie - n'a d'importance pour moi qu'en tant que matériau de création. À la minute où je ne peux pas utiliser la vie pour mon oeuvre, elle devient pour moi ou effrayante ou dangereuse, ou aride à en mourir ».

« Je ne sais pas comment se forment en nous dans notre enfance "certaines images" d'une signification décisive. Elles jouent le rôle de fils plongés dans une solution, le long desquels se cristallise le sens du monde ».

Bruno Schulz. (1892-1942.)


Mon Est...

Ma Pologne elle commence fin des années soixante avec Jerzy Grotowski, son retour fondamentaliste à l'acteur, son don total de l'être joueur pour la scène et le public, son travail du corps pour l'entraîner à exprimer autant si ce n'est plus que les mots, son théâtre ascétique pratiqué en silence sous l'oeil scrutateur du metteur en scène qui se tait tout le long de la répétition et sacralise ainsi totalement les meneurs du jeu...quelle rupture avec notre théâtre des machines, des lumières, des phrases, des mots...

Puis c'est Tadeusz Kantor l'homme de théâtre total, le magicien engagé dans l'ère du temps, lui qui me fait découvrir le mélange du happening et du théâtre de Stanislaw Ignacy Witkiewicz dans sa mise en scène de la "Poule d'eau" et des "Cordonniers" ...

Début des années septante, assidûment spectateur, je découvre grâce au talent cinéphile et multiculturel de Freddy Buache, fondateur et directeur de la Cinémathèque Suisse, le cinéma de Wojciech Has. C’est d’abord le Manuscrit trouvé à Saragosse, géniale adaptation du roman fantastique à tiroirs d’un autre polonais Jan Potocki paru au tout début du 19ème .

Suit « La Clepsydre » éclatante adaptation par Has du « Sanatorium au croque-mort » et « des Boutiques de cannelle » les recueils de nouvelles de Bruno Schulz poète, peintre et écrivain polonais, inventeur de la « république des rêves, terre souveraine de la poésie ».
Bruno Schulz cet immense artiste est né en 1892 à Drohobycz dans cette ville de « nulle part », appartenant alors à la Galicie autrichienne, située sur un territoire écartelé entre l’Empire austro-hongrois, la Pologne, l’Allemagne, la Russie et l’Ukraine. Il est devenu polonais par le rattachement de sa ville natale à la Pologne après 1918. En septembre 1939, appliquant le pacte secret Hitler-Staline organisant le démembrement de la Pologne et son partage entre ces deux frères ennemis, les Soviétiques envahissent la part qui leur est réservée et annexent la Galicie.

Sous le joug soviétique, les talents de peintre de Schulz sont réquisitionnés d’office par les occupants pour réaliser des fresques selon le style du réalisme socialiste pour la gloire du tyran Staline. Après l’invasion allemande de l’été 41, le poète est dès lors de corvée pour les nouveaux maîtres exterminateurs. Il doit en échange de sa vie réaliser un ensemble de peintures murales, illustrant un conte de fée, pour la villa et le manège de la Gestapo. Mais l’artiste transformé en esclave par les Nazis est abattu en pleine rue, de deux balles dans la tête, avec trois cents autres martyrs, par les SS et les Einsatzgruppen chargés de l’extermination du peuple juif, le 19 novembre 1942.

La découverte de l’œuvre de Bruno Schulz grâce au cinéma est pour moi le début d’un long attachement à cette partie méconnue de l’Europe, de ses drames, de son histoire complexe, de la diversité de ses habitants et de ses cultures. Le personnage de Schulz me fascine, lui le provincial de nulle part, inspiré par la petite communauté qui l’entoure, il a été capable de nous transmettre par ses dessins, ses nouvelles les parts les plus sombres et les plus déchirées de la condition de l’homme.

Bruno Schultz était un admirateur de Kafka, dont il a le premier traduit le « Procès » en polonais. Il a vécu toute sa vie anéantie à 50 ans dans sa petite ville provinciale de Drohobycz. Le poète n’a cessé de dessiner. « Le Livre Idolâtre » rassemble une partie marquante de son œuvre dessinée et représente des personnages tortueux, rabbins , bourgeois, prostituées, dans des scènes de soumission et de domination, des hommes à quatre pattes qui deviennent des chiens, des personnages que l’on oublie pas, torturés par le sexe, la vie, dans la lumière et les ombres, à travers les noirs et les gris des planches de l’artiste.

Les peuples de cette partie de l’Europe me sont devenus alors très proches et sont entrés définitivement dans mon cœur. Pour le jeune militant que j’étais, avide de causes, opposé aux dictatures de toutes les couleurs et partisans de tous les mouvements marqués des signes de la révolte, le 1968 des ouvriers et des étudiants polonais contre la censure du régime communiste et pour la liberté d’expression résonnait agréablement à mes oreilles. Le Printemps de Prague et les étudiants polonais me confortaient dans mon refus de choisir un régime contre un autre. Partout la révolte s’organisait à l’Est comme à l’Ouest. Et je liais sans vergogne les luttes de l’Est européens, contre ce que nous appelions alors le social-fascisme, à celles que nous menions nous ici à l'Ouest contre les injustices de nos sociétés consuméristes ou à celles des anti-franquistes espagnols qui nous étaient très proches.

La découverte culturelle et politique mutuelle ne faisait alors que commencer. Elle prit des voies parfois pénibles et tortueuses, mais toujours riches, passionnantes et passionnées. Je te la décrirai, cher Bertrand, dans mon prochain courrier. A plus et avec l’amitié pour guide. Depuis l’Allée Marc Chagall. Philip.

Écrit par : Philip Seelen | 03.12.2008

Mon Est…2ème période.


Goto , l’ile d’amour. Ce film de Walerian Borowczyk, sorti en France en 1968, marqua une nouvelle fois ma fascination pour le cinéma polonais en exil. Aficionados de Chris Marker, Borowczyk, réalisateur en Pologne de films d’animation, pouvait enfin en France exprimer pleinement son sens aigü du grotesque et du sordide.

Goto III, le gouverneur exerce sur son île un pouvoir concentrationnaire. La terreur règne. La société est figée depuis un siècle. De sa forteresse le dictateur surveille à la jumelle les ouvriers des carrières de pierres, ses esclaves. Les opposants de Goto ne sont pas condamnés directement à mort. Ils doivent s’affronter en un combat singulier. Le survivant a la vie sauve. Tous les habitants doivent assister au combat en présence de Goto et de sa belle épouse Glossia.

Le nabot disgracieux Grozo sort vainqueur de son combat contre le géant Gra. Il a le privilège alors de soigner les chaussures de Goto et de Glossia, de soigner les chiens de Goto et de veiller à la destruction des mouches, véritable fléau de l’île, grâce à des pièges à mouche très sophistiqués.

Grozo est amoureux fou de Glossia. La mère de Glossia, Gonasta, dirige le bordel de la forteresse où Grozo tente d’assouvir ses besoins d’amour. Mais un jour il aperçoit Glossia accrochée au cou du beau Gono, l’officier maître du manège. Les deux amants tentent de quitter l’île. Goto avec ses jumelles les aperçoit. Il ordonne à Grozo de tuer Gono. Mais celui-ci au lieu d’exécuter l’ordre éxécute le gouverneur et monte une mise en scène pour que le beau Gono soit accusé du meurtre.

Le goût des objets fétiches, du masochisme, la domination des femmes sur les hommes, la figure du père, l’île elle-même, sorte de cauchemar saugrenu, tout dans ce film d’amour sur l’amour du pouvoir, tourné en noir et blanc, rappelle constamment l’œuvre de Bruno Schulz.

Lorsque le film sort en France à l'été 68, en Pologne la répression du régime communiste s’abat brutalement sur l’opposition étudiante et ouvrière qui manifestaient contre l’absence des libertés fonfamentales. Des milliers d’étudiants sont exclus des universités, les syndicats et le parti sont encore et encore épurés des "éléments à la solde de l’impérialisme et du sionisme". Le vocable "antisioniste" alimente alors une propagande anti-sémite contre les dirigeants juifs étudiants, tel Adam Michnik. Les autorités somment les juifs de choisir entre la fidélité à leur patrie la Pologne ou leur départ pour Israël.

C’est alors que toute l’opposition de gauche au pouvoir stalinien fut éliminée des organes de représentation. Cette répression politique eut des conséquences immenses dans l’accélération historique de la chute du communisme en Pologne et à l’Est. Pour cette génération de la gauche nouvelle 1968 fut la fin de toute illusion de réforme du communisme. Une génération entière d’opposants abandonna toute référence aux classiques du marxisme et renonça à tout espoir de pouvoir réformer la dictature socialiste de l’intérieur.

Une nouvelle opposition vit ainsi petit à petit le jour. Celle-ci, rejointe par d’autres courants conservateurs, a déterminé le caractère politique et idéologique de l’opposition polonaise pour les deux décennies suivantes. Au cours de la montée révolutionaire de 1980-81 leur langage et leurs convictions furent dominantes au sein de Solidarité. Le coup d’Etat de Jaruzelski en décembre 1981 confirma aux yeux de la majorité de la population la justesse des enseignements que ces opposants avaient tiré de la répression de 1968.

A l'Ouest, pour beaucoup de sympathisants de la révolution polonaise, cette transformation de l’opposition polonaise ne fut pas comprise au même rythme que celui où elle se déroulait dans le pays même. Ainsi l’ignominie des communistes fit apparaître au grand jour les valeurs cachées du conservatisme et les qualités morales de l’Eglise catholique. C’est l’Eglise, seule autorité morale qui disposait d’une autorité suffisante dans le pays, qui prit la défense des étudiants emprisonnés et insultés. Lorsque les autorités communistes avaient écrasé leurs propres normes légales pour maintenir leur pouvoir, le respect des conservateurs pour ces normes prit alors un sens nouveau.

Ce qui s’est passé en Pologne fut la fin du siècle des idéologies communistes révolutionnaires, la fin de la croyance dans les possibilités d’une révision du socialisme réel, comme de celle en une idéologie communiste qui puisse être prise au sérieux, en y trouvant des valeurs authentiques et la force pour une pratique politique contemporaine.

C’est dans ce même état d’esprit que j’atterrissais à Varsovie fin novembre 1989, 15 jours après la chute du mur de Berlin. Le but de mon voyage était de rencontrer les photographes polonais indépendants qui avaient témoigné à leur manière des années de dictature. Je venais leur proposer de fêter en Suisse, à Lausanne, par une grande exposition présentant leurs travaux et ceux des photographes de tous les pays du Pacte de Varsovie et de l’ex glacis soviétique. Nous réunîmes plus de cent photographes de dix pays de l’Est européens dont l’Ukraine et l’ex Allemagne de l’Est. Tous furent invités, en été 1990, au frais de la Confédération Helvétique, à passer une semaine en Suisse.

Tout ce monde eut alors l’occasion de rêver à cette nouvelle Europe possible dès lors que le mur était tombé. Les retrouvailles furent très émouvantes malgré les frictions entre les participants appréciant tous différemment le rôle de leur pays comme protagoniste de cette libération démocratique et de la chute du communisme. Quant à l’avenir chacun le rêvait selon ses désirs personnels.

Me retrouver à Varsovie, en décembre 1989, à faire la queue avec mes hôtes pour nous approvisionner en eau potable aux robinets mis à disposition des habitants par la grande usine de matériel électrique du quartier où nous logions, fut mon premier choc devant l’état de délabrement des structures essentielles du pays. Je fut très ému lorsqu'un vieux Varsovien, nous entendant parler en français, s'adressa à moi, dans un français choisi, pour me souhaiter la bienvenue dans sa ville à nouveau libre, et s'excuser pour le spectacle honteux que lui et ses concitoyens offraient à nos yeux avec cette queue pour l'eau potable...

Participer avec mes nouveaux amis, à la messe commémorative de l’assassinat du Père Jerzy Popieluszko, dans sa paroisse de Varsovie, au milieu d’une foule en pleurs, calme et recueillie, me permit de découvrir l’expression religieuse profonde du peuple polonais. Jerzy Popieluzko était célèbre pour ses sermons condamnant le régime en place et soutenant la résistance de Solidarnosc. Agé de 37 ans il fut enlevé par trois officiers des SB, les services de sécurité intérieure, et après avoir été torturé à mort, il fut jeté dans la Vistule.

Ce premier voyage en annonça bien d’autres encore qui me permirent de gagner et de renforcer de nouvelles amitiés. Dans mon prochain courrier je vous décrirai mon voyage dans la nouvelle société, la culture et l’histoire polonaise après cette libération des années 80. Salut à vous et vos proches depuis l’Allée Marc Chagall. Philip.

Écrit par : Philip Seelen | 05.12.2008

Je suis en train de preparer une publication sur "Les Cordonniers", le spectacle mis en scene par Kantor a Paris en 1972. Et j'ai trouve un extrait ici qui me fait croire que vous avez vu ce spectacle... je serais heureuse si on peut s'ecrire...

Écrit par : Karolina Czerska | 04.08.2009

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