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11.03.2015

Quatrième

Chers lecteurs de l'Exil des mots et d'ailleurs, il vous est loisible de vous inscrire en faux contre cette quatrième de couverture, en poussant la porte de votre librairie de prédilection ou en cheminant jusqu'à cette page.

littérature,écriture

07:59 Publié dans Acompte d'auteur | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature, écriture |  Facebook | Bertrand REDONNET

Commentaires

J'ai lu un certain nombre de billets par hasard. Je venais de Non de Non, la page dédiée à Bakounine. Je remarque une certaine lassitude, comme une usure qui s'installe... Il ne faut pas; comme tu dis, chaque époque a les chefs-d'oeuvre qu'elle mérite, et c'est effectivement une époque à nains de jardins. J'aime beaucoup la poésie de ce blog.

Sans doute, c'est incroyable que des blogs de cette qualité soient totalement en dehors du champ de vision, qu'on ne les trouve que par hasard - et encore! si on a de la chance... C'est que Google est une multinationale monopolistique qui arraisonne tout dans ses gros filets à fric et ne laisse émerger que ceux qui PAIENT leur taille, leur dîme et leur gabelle à la "SEO". On ne peut pas émerger avec un blog gratuit, c'est impossible, on ne peut que sombrer, lentement.

Si Brassens écrivait aujourd'hui, il serait obligé, comme toi, d'écrire sur un blog gratuit. Que personne ne lirait. C'est la forme postmoderne de la dictature, de l'exclusion et de l'abrutissement généralisé. Ce n'est pas que tout le monde se foutrait de Brassens, c'est que personne n'aurait le moyen de le découvrir, ne sachant pas où le chercher.

Je ne me fous pas de Redonnet, et je te promets que je vais essayer de me procurer ton livre. Camarade.

Écrit par : Enguerrand | 15.03.2015

Salut !
Ce « Redonnet, tout le monde s’en fout » est une boutade extraite du livre :

« Le relatif succès du livre que j’ai publié il y a quelques années, je le dois plus à Brassens qu’à ma propre valeur. Si je ne m’étais pas fait l’exégète d’un poète de génie, personne ne m’aurait lu, ni même publié. Redonnet, tout le monde s’en fout. Il n’y a là rien de blessant ni rien d’extraordinaire et je n’en souffre pas avec trop de rigueur. »

Je crois que c’est la fin du paragraphe qu’il vaut mieux retenir. Car je ne souffre point d’être invendu, je souffre, comme tout homme qui se respecte encore un peu, de ce que, à côté de cette mévente, des tonnes de merde à succès circulent.
Les merdes livresques ne sont point originales ni ne détonnent : elles sont des merdes du monde exclusivement marchand et ce n'est point dans celui-ci que nous réclamons de respirer enfin.

Pas désabusé mais las, oui, comme tu le dis.
Viennent des saisons où cette petite phrase - je te laisse deviner où je l’ai pompée – raisonne comme autant de défaites, passées, présentes et à venir :
« Les gens se cherchent et se trouvent automatiquement des raisons d’aimer ce qu’ils sont obligés de subir pour ne pas avoir à sortir de leur paresse ou de leur lâcheté. »
Nihil novi sub sole, même s’il n’est jamais inutile de le dire et de le redire.

Bien à Toi

Écrit par : Bertrand | 15.03.2015

Les commentaires sont fermés.