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25.09.2013

Interview d'outre-tombe

 accueil.jpg- Salut ! Allez, je te distrais  cinq minutes  de ton éternel sommeil car avoir ton avis sur certains aspects  de 2013, ça doit être quelque chose ! Alors t’en penses quoi, vue du ciel, de l’alternance Hollande ?

-  Le temps ne fait rien à l’affaire,

Quand on est con, on est con !

- Oui, mais encore ?

- A gauche, à droite, au centre ou alors à l´écart,

Je ne puis t'indiquer où tu dois aller, car
Moi le fil d'Ariane me fait un peu peur
Et je ne m'en sers plus que pour couper le beurre.

- Bon, d’accord…  Et son idée saugrenue d’aller faire la guerre en Syrie, qu'est-ce que t'en penses ?

- Qu’aucune idée sur terre n’est digne d'un trépas

Qu'il faut laisser ce rôle à ceux qui n'en ont pas
Que prendre, sur-le-champ, l'ennemi comme il vient
C'est de la bouillie pour les chats et pour les chiens.
Qu'au lieu de mettre en joue quelque vague ennemi
Mieux vaut attendre un peu qu'on le change en ami
Mieux vaut tourner sept fois sa crosse dans la main
Mieux vaut toujours remettre une salve à demain,
Que les seuls généraux qu'on doit suivre aux talons
Ce sont les généraux des p'tits soldats de plomb.

- La jeune parvenue de Lyon, là, la midinette Belkacem, t’en dirais quoi si t’étais encore avec nous ?

- Misogynie à part, le sage avait raison

Il y a les emmerdantes, on en trouve à foison
En foule elles se pressent !
Il y a les emmerdeuses, un peu plus raffinées
Et puis, très nettement au-dessus du panier,
Y a les emmerderesses !

Copé, Fillion, Le Pen, Mélenchon, tous ces clowns, ils doivent bien t’agacer, non ?

- Quand les cons sont braves

Comme moi,
Comme toi,
Comme nous,
Comme vous,
Ce n'est pas très grave.
Qu'ils commettent,
Se permettent
Des bêtises,
Des sottises,
Qu'ils déraisonnent,
Ils n'emmerdent personne.
Par malheur sur terre
Les trois quarts
Des tocards
Sont des gens
Très méchants,
Des crétins sectaires.
Ils s'agitent,
Ils s'excitent,
Ils s'emploient,
Ils déploient
Leur zèle à la ronde,
Ils emmerdent tout l'monde !

- Oui, j’te comprends. Je me demande bien ce que t’aurais dit du mariage pour tous, toi !

Moi, mes amours d'antan c'était de la grisette
Margot, la blanche caille, et Fanchon, la cousette...
Pas la moindre noblesse, excusez-moi du peu,
C'étaient, me direz-vous, des grâces roturières,
Des nymphes de ruisseau, des Vénus de barrière...
Mon prince, on a les dam's du temps jadis qu'on peut...

- Et le nouveau pape, t’as vu ?

C'est bête et méchant, je suggère

Qu'on en parle au prochain concile.
Dieu, s'il existe, il exagère,
Il exagère.

- Mais tu dois ben l'savoir, toi, maintenant, si dieu existe !

- Crosse en l'air ou bien fleur au fusil,

C'est à toi d'en décider, choisis !
A toi seul de trancher s'il vaut mieux
Dire "amen" ou "merde à Dieu".

-Bon. T’as raison. On verra ça plus tard… Et dis-moi, changeons un peu de registre, la rentrée littéraire qui s’annonce, un tas de bouquins, deux ou trois bons pour des centaines de torchons ?

- Moi qui pris mes leçons chez l'engeance argotique,

Je dis en l'occurrence, excusez le jargon,
Si la forme a changé le fond reste identique :
"Ceux qui ne pensent pas comme nous sont des cons."

Et les blogs, tiens, les blogs, ça n'existait pas de ton temps… T’en penses quoi ?

-  Trompettes de la Renommée,
Vous êtes bien mal embouchées!

    

13:14 Publié dans Acompte d'auteur | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, écriture |  Facebook | Bertrand REDONNET

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