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16.11.2013

La crise, l'écriture, l'édition et tout le bastringue

littérature Trois manuscrits restent désespérément coincés dans mes fichiers et tiroirs.
L’un a été écrit en 2009-2010, l’autre en 2011 et le p'tit dernier, mignon comme tout,  en 2012. Le premier a été refusé cinq ou six fois. J’en ai eu marre, je n’ai pas de thunes à investir dans les colis postaux à répétition, alors je l’ai mis au rebut.
Le p'tiot benjamin est cependant en attente d’avis favorable... comme une demande de subvention. On n’a pas pris la décision encore, on n’a pas encore lu, ça fait six mois, et on me donnera un avis en mars, quand les arbres auront des feuilles, ce qui est quand même plus gentil que quand les poules auront des dents.
Il semble, pour un autre spécialiste de la mise en papier, qu'il soit digne d'intérêt, mais voilà, l’argent manque, ce que je comprends tout à fait. On ne me publiera donc certainement pas...
Alors, l’écriture, l’édition, les livres et tout le bastringue, un peu ras les chaussettes, voyez-vous ! Puisque c’est la crise, crisons donc dans notre coin et n’emmerdons plus personne avec nos gribouillis !
Gribouillons sur blog en vilipendant le numérique qui nous tue et en faisant l’apologie du papier, du livre, de la vraie édition, de la bibliothèque, du libraire et du bouquiniste !
Un peu comme si nous honorions un truc qui n'existe que dans notre tête. Comme des déistes !
N'ayons cependant pas peur de l'incohérence : des hommes qui se noient n'ont pas l'esprit à se demander si l'eau qui va bientôt leur faire péter les poumons et les expédier six pieds sous flots est potable !
Mais, au fait, la crise, elle a quel âge. Trente, quarante ans ?
Misère ! Une crise de quarante ans, c’est plus une crise, ça. C’est un état du monde. Le gars qui est né en 1970, par exemple, ne doit pas bien comprendre ce que c’est qu’un monde apaisé ! Comme quelqu’un né pendant la guerre de cent ans devait bien se demander à quoi pouvaient ressembler des hommes qui perdaient leur temps à ne pas s’éventrer !
Bref, si ça continue - et ça risque fort de continuer- je vous livrerai ici, ces trois fichus avortons de manuscrits de m….et vous en ferez une lecture de crise !
S’ils ne sont pas bons, vous n’aurez qu’à dire que je suis en crise.
Et si vous les trouvez à votre goût, hé ben, je n’aurai pas tout à fait perdu mon temps. Vous serez dès lors des lecteurs de crise qui donnerez tort à la crise… Presque des révolutionnaires !
Ah ! que ne trouvé-je à mettre sous ma misérable plume un sujet qui soit plus fort que la crise !
Mais je me demande bien lequel. Ce que je vois ça et là publié et qui fait recette - pour la plupart des titres - me semble justement des sujets de crise… de folie furieuse.
Quel monde, mes aïeux ! Au secours, Filippetti ! Tout ça sous votre règne ! Les monarques du temps jadis faisaient quand même mieux que vous ! 
Et me v’là encore atrabilaire, moi qui me croyais guéri.
J'espère que ce n'est qu'une simple rechute. Pas une crise.

11:10 Publié dans Acompte d'auteur | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature, écriture |  Facebook | Bertrand REDONNET

Commentaires

Nous sommes tous révolutionnaires...

Écrit par : Feuilly | 16.11.2013

C'est gentil, ça ! Au diable la crise, donc (!)

Écrit par : Bertrand | 17.11.2013

Les commentaires sont fermés.