25.12.2011
Souscription
J’ai une idée. Deux plutôt.
Elles trottent dans ma tête depuis longtemps. Et quand des idées trottent comme ça sous les cheveux, avant qu’elles ne se transforment en obsessions, de deux choses l’une : ou il faut tenter de les réaliser, ou il faut les abandonner.
Je vais donc me servir de L’exil des mots pour vous en dire deux mots, de ces deux idées.
Après avoir réuni tous les textes de ce blog dans un seul manuscrit, j’ai isolé dans un deuxième manuscrit les textes ayant uniquement trait à la Pologne : états d’âmes, paysages, événements, considérations, pérégrinations, culture, etc.
Je les ai retravaillés. Je les ai peaufinés. J’ai rajouté parfois, d’autre fois j’ai retranché. J'ai épuré.
Le manuscrit fait actuellement 160 pages, soit 400 000 caractères. Environ.
L’idée m’est donc venue d’inscrire tout ça dans la pierre et de faire de ce deuxième manuscrit, un livre.
En Pologne, les imprimeurs réalisent vraiment de très beaux ouvrages, méthode offset ou numérique, et le coût défie toute concurrence par rapport aux prix pratiqués en France. Un euro vaut entre 4 ou 4, 50 zlotys.
Impression offset, couverture cartonnée et les frais d’envois (envois individuels) s’éléveraient à 8000 zlotys à peu près, soit 2000 euros. Pour info, l'expédition d'un livre vers la France vaut 25 zlotys.
Je lance donc une souscription à 20 euros et si j’atteins les 100 souscripteurs, dont moi-même, j’y vais.
Et cette expérience me servira de tremplin expérimental pour l’autre idée. Mais sans souscripteurs, cette fois-ci. Cavalier seul et pignon sur rue.
Ce qui m’augmente le coût, c’est que je ne veux tirer qu’à 100 exemplaires, subodorant que je n’aurai, dans le meilleur des cas, pas plus de souscripteurs. Ce serait déjà énorme ! Si je tirais à 500 exemplaires, le prix serait à peu près identique, mais que faire de 400 bouquins dans des cartons ? Ma maison est petite !
Voilà, vous savez à peu près tout. Me donner, je vous prie, votre accord de principe, en privé, adresse de ce blog ou adresse perso pour ceux d'entre vous qui l’ont. Je dis accord de principe car la souscription peut être revue à la baisse si le devis réel pour 100 exemplaires s’avérait être inférieur à celui que j'ai déjà en mains, établi pour un manuscrit de 1 500 000 caractères. Car il va sans dire - mais je le dis quand même - que je n’entends produire absolument aucun bénéfice sur ce projet. Seulement un immense plaisir - que j’espère partagé -, ce qui serait déjà beaucoup, beaucoup… D'ailleurs chaque souscripteur recevrait, sous le même pli que son livre numéroté, la facture détaillée de l'imprimerie.
Peut-être le prix d'un exemplaire descendra-t-il autour de 15 euros. Oui je sais, c'est encore cher. Et si j'optais pour une impression en numérique, comme le font la majorité des éditeurs, je diminuerais le coût de moitié, mais c'est là une expérience unique et je voudrais bien une qualité irréprochable. A voir.
Et si ça n’intéresse personne ou pas assez de monde, hé ben, il n’y aura pas offense, j’abandonnerai l’idée - les deux idées même - et je passerai à autre chose. Au moins, j'aurai la satisfaction d'avoir essayé.
Ce que je puis vous assurer, c’est que le livre serait beau.
Je précise aussi que le nom des souscripteurs, soit serait imprimé en fin d’ouvrage pour ceux qui le désireraient, soit serait tu pour ceux qui m’en feraient la demande.
Mis en ligne le 17 décembre. A ce jour, 15 souscripteurs...La route sera longue.
10:00 Publié dans Acompte d'auteur | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : littérature | Facebook | Bertrand REDONNET
Commentaires
Moi m'sieur !
Écrit par : stephane | 17.12.2011
Je suis amusée et intéressée par ce billet car il touche à un sujet dont on parle si peu: l'argent qu'on demande. J'aimerais que les réponses de tes lecteurs à ton billet soient adressées dans les commentaires, mais il est probable que non, tant cette question est taboue. Et je pense qu'il n'y aura guère de réponses publiques! Alors bon, moi je réponds. Et je dis que quelque chose me gêne. Et c'est de cette gêne dont je veux dire deux mots.
Est-ce que je suis contre donner un petit peu de mon argent? Non.
Est-ce que je suis contre le fait que quelqu'un le demande? Non. Un gars qui demande de l'argent dans la rue je donne.
Donc il s'agit ici d'auto-édition.
Bon.
Imaginons maintenant que j'ai fait la même chose sur mon blog (ce qui ne m'a jamais traversé l'esprit et ne fais absolument pas partie de mes souhaits). Imaginons que tu aies lu ce billet où j'aurais dit que ça me ferait un immense plaisir de voir publiés...euh...disons mes billets sur des écrivains (entre parenthèses dans le temps j'avais même publié une photo de moi avec "Géographiques" et tu ne m'en avais jamais rien dit, ça m'avait amusée ça aussi!!). Qu'aurais-tu pensé? Tu aurais sans doute pensé: "non mais ça va pas la tête, elle se prend pour qui?" Or pourtant admettons que si je l'avais demandé ça m'aurait fait "un immense plaisir" (ce qui n'est pas le cas, je le redis).
Jusqu'ici tu me suis? Donc ce n'est pas sur l'immense plaisir que ça te ferait que tu te bases en réalité mais sur le fait de la valeur littéraire que tu accordes à ce que tu écris. Cette idée de valeur tu as le droit de l'avoir, et tu la mets en image dans les couvertures de tes livres que tu présentes sur "l'exil des mots". (beaucoup de blogs le font, et j'ai toujours trouvé ça follement dérisoire)(hé ho, râles pas! tu dis que les compliments ne servent à rien, et moi aussi je pense ça!)
Donc tu demandes de l'argent pour que soit publié ce que tu estimes avoir de la valeur littéraire.
Eh bien moi je trouve ça vaniteux.
Tu aurais demandé de l'argent pour que soient publiés les billets de Solko sur les billets, j'aurais déjà envoyé un chèque.Mais là, je suis gênée. Et d'où vient la gêne: de l'impression de vanité.
En plus, mais ça n'a rien à voir, - quoique si, en fait, beaucoup- moi j'aime beaucoup tes billets sur la Pologne, mais parce qu justement ils sont éparpillés au milieu d'autres billets.
C'est pourquoi je pense comme Roland, que les blogs inventent une autre façon d'écrire, et qu'ils ne sont pas un substitut un cran en-dessous de la chose imprimée sur papier, mais bien autre chose ayant son intérêt en propre. L'immédiateté de l'écriture y participe. Quand tu écris j'ai pris le thé avec un jeune homme.... et que je le lis quelques heures après, ce n'est pas comme si je le lisais six mois après. Quand tu écris des vers bancaux charmants sur la neige qui vient de tomber ce n'est pas pareil de les lire alors que tu viens de les écrire que des semaines plus tard.
Bon, je prends le risque -bien minime!- de t'écrire tout cela, sachant que pour moi cela ne change rien à l'attachement que j'ai pour ce que tu écris, à la voix qui s'y fait entendre, et qui parfois m'émeut, parfois m'agace. De toute façon tu as quelque chose d'inégalé c'est de poser des questions importantes sur ce que c'est qu'écrire sur internet. PS: et tu vois, - je continue deux secondes!- tu aurais dit que tu aimerais bien gagner un peu de sous avec cette publication, j'aurais préféré! car il n'y aurait eu aucun mal à cela. Tu aurais dit: je demande trente euros car j'ai besoin de manger, etc, eh bien j'aurais trouvé ça mieux, et logique. Disons que je veux bien donner de l'argent pour vivre pas juste pour que tu sois content d'avoir un livre de plus avec ton nom sur la couverture! (Oh ça va! fais pas cette tête!!!)
Écrit par : Sophie | 17.12.2011
Excellente idée.Notre chanteur français Grégoire a utilisé une méthode identique pour réunir des fonds pour ses productions, il a réussi.
Écrit par : Sylvie Testu | 17.12.2011
Je sais pas....J'avais bu ou quoi? J'y suis allée un peu fort!ça m'embête. Pas pour moi. Mais je n'aime pas être désagréable. Zut alors!
REPONSE DE BERTRAND :
Chère Sophie, tu as un mérite : tu dis franco ce que tu penses et j'aime ça. Même si tes mots sont durs, me touchent et font de la peine, bien sûr, mais nous ne vivons pas dans un monde en chocolat et la niaiserie qui passe et repasse rhubarbe et séné me dégoûte bien plus que les atteintes à mon amour propre.
Et puis, il est peut-être vrai que l'entreprise est vaniteuse, après tout, et que je suis un vaniteux. Le génie (à l'envers) des blogs c'est que c'est d'abord gratos, dans un monde où tout se monnaie, le plaisir en premier.
Quand je dis "se monnaie", je n'entends pas seulement en écus.
Je te répondrai de façon plus exhaustive, bien sûr...Cette histoire de photo et de Géographiques, Sophie, faudra aller jusqu'au bout... j'ai tjs pensé qu'il y avait, dans le fait que tu l'enlèves aussitôt, une interférence. Un mail assassin par exemple. En plus d'être vaniteux, j'suis parano...Bon pour le trou d'asile, quoi...
M'en vais..
Merci de ta franchise
Écrit par : Sophie | 17.12.2011
Oui, vous y êtes allée très fort Sophie. Pour écrire un commentaire aussi humiliant en décrivant l'art et la manière avec lesquels on doit « demander » de l'argent. En somme, il faut explique par A + B qu'on en a besoin pour vivre, sinon vous ne comprenez pas la chose implicite, le message sous-jacent ?
L'intuition, le tact, la sensibilité seraient remisés au profit de cette chose si à la mode : la transparence, voire cette espèce de franchise pour laquelle, c'est le comble, on vous remercie (comprendre que vous avez marqué un but, j'imagine).
On peut trouver un projet foireux sans pour autant le disqualifier avec un argument aussi vil que celui qui consiste à dire : « je te donnerais volontiers, si tu me demandais plus poliment et si tu me démontres que tu crèves vraiment de faim ».
Votre commentaire n'a rien de grave, il est épais.
REPONSE BERTRAND :
Ouais...Sauf que si j'étais dans la panade à ce point et si je devais me casser en deux pour trouver de quoi bouffer, ou voyager, ou m'habiller, ce ne serait pas sur un blog, dans cette sphère policée, bien chauffée et intelligente et bien-pensante et grognon sans mordre, que j'irais piailler...Non et non ... Je connais d'autres moyens plus efficaces, peut-être plus risqués, mais en tout cas beaucoup moins polis et moins humiliants.
Le commentaire de Sophie m'a brassé parce qu'il touchait un truc auquel je n'avais pas trop pensé...En fait.
Suis d'accord avec vous là-dessus : on peut trouver un truc foireux sans le disqualifier par des exigences de mise en forme. Je ne crois pas cependant que c'est ce que voulait dire Sophie...D'ailleurs, comme elle le dit, elle cherche elle-même..
En tout cas, grand merci de votre contribution.
Écrit par : Fouques Duparc | 18.12.2011
Je trouve l'idée excellente alors, moi aussi, je souscris! J'aime les livres, je veux avoir ce livre sans chercher midi à quatorze heures,c'est normal que celui qui écrit (blog ou autre support) ait envie de rassembler ses écrits dans un livre!....et en plus il sera beau!!!
REPONSE BERTRAND :
Merci, la Zélie...Suis ben content de vous compter parmi nous-autres...On verra si ça aboutira, tout ça...
Amitiés
Écrit par : La Zélie | 18.12.2011
Fouques Duparc, vosu faites erreur mais ce n'est pas grave!!!
Écrit par : Sophie | 18.12.2011
Mais Bertrand, qu'est ce que c'est que cette histoire!!!!!je n'ai jamais enlevé cette photo!!!!!!!!!!!!!!!!!!! elle n'a jamais bougé! elle est là au 31 mars 2010 sur mon blog et je n'ai jamais reçu de mail à ce sujet, ni mail assassin ni rien!!! T'exagères quand même un peu, là!
Tu me reproches d'avoir enlevé une photo que je n'ai jamais enlevée et qui était en plus dans un billet consacré très peu de temps après sa sortie à ton livre!!!!!et où tu n'avais daigné poser aucun commentaire, que dalle! ce qui ne m'a pas empêchée de dormir, mais quand même!!!! oh oh oh!!!!!!!!!!!!!!!!!
REPONSE DEBERTRAND :
Quelques jours après sa parution ton texte avait disparu, Sophie. Je t'assure...Mais je viens de vérifier, oui, il est bien là...Chez Toué
Écrit par : Sophie | 18.12.2011
Eh bien, je souscris aussi, je n'ai pourtant pas de quoi contenter la main tendue.
Je conseillerais à Sophie, si ce n'est déjà fait, de réserver l'oseille qu'elle ne veut pas lâcher ici, dans le récit autobiographique "La Route" de Jack London. Elle y apprendra l'audace, le ventre et l'à propos dont il faut faire preuve dans la mendicité. Je ne parle pas de la mendicité cartonneuse "j'ai faim" etc... mais de la mendicité artiste, l'art du racontar, le réalisme féerique dont il faut faire preuve pour obtenir sa pitance, pour convaincre un(e) parfait inconnu de partager sa table avec vous, pékin qui frappez à la fenêtre de sa cuisine. (En Bretagne aussi, comme dans beaucoup de régions de France, je suppose, la mendicité au porte-à-porte était, jusqu'au début du XXième, un métier qu'on apprenait, comme tous les métiers, et pour lequel on se montrait plus ou moins talentueux) London considérait devoir l'essentiel de son art du conte à cette mendicité-là, celle du hobo affamé, du trimardeur, du resquilleur de train de marchandise. Il raconte dans ce livre la violence qu'il lui a fallu pour pratiquer cette mendicité. Il avait jusqu'ici pris le parti, à l'adolescence, de ne pas mendier le droit de vivre, mais de le prendre, de le voler, de le piller. (Le parti que Bertrand préfèrerait dans pareille situation critique.) Il y a pourtant une virilité toute autre pour vivre de la seule puissance de ses mots, de sa présence. Le type qui s'installe sur un trottoir, le plus souvent, ne mendie pas, il ne fait qu'attendre vos miettes (je dis "vos", parce que si je lis bien, vous donnez à la main tendue) Vous faîtes ce que vous voulez de vos miettes, et il ne doit pas être moins violent de tendre la main ainsi, sur un trottoir, que de raconter des fables sur le pas d'une porte de cuisine. Mais ce que je trouve tout de même singulier, c'est qu'en réalité, Sophie, vous reprochiez à Bertrand de ne pas mendier. Vous lui reprochez de passer le chapeau après le tour de chant et de court-circuiter l'industrie du livre, en prenant le soi-disant risque (économique) qu'il y aurait à publier son livre, qu'un autre publierait, de toute façon, un jour ou l'autre, d'une manière ou d'une autre, plus ou moins bien, plus ou moins honnêtement. Y a-t-il donc moins de vanité à accepter qu'un autre que soi-même inscrive son nom sur une couverture? Je ne le crois pas. Je crois même le contraire. Même si ce n'est pas toujours le cas non plus.
Ah les vaniteux écrivains!
Et puis, Sophie, ne vous gênez pas, lancez un appel à contribution pour le livre pour lequel vous lâcheriez un chèquos illico : les billets de Solko sur les papiers de Bertrand, si j'ai bien suivi... Assurément un livre à fabriquer.
N'ayez donc pas tant crainte de passer pour vaniteuse. Allez-y à fond!
REPONSE DE BERTRAND
Une fois, encore une, où je racontais ma vie à des gens dans un bistrot où ça sentait fort la grande pauvreté et l'envie de boire beaucoup, y'a un gars qui m'a dit : mais quel âge tu as ? On dirait que t'as vécu deux fois...
Parce que ça faisait beaucoup, l'adolescence néolithique, l'enfermement au lycée, la sociologie, les situationnistes, le cachot, les concerts Brassens, les livres, les galopades pieds nus dans la rivière, le vendeur de faux tableaux en Allemagne, le beatnik du marsella de Barcelone, le marchand de bois, le fonctionnaire territorial, et tout et tout...
Et comme Noc évoque ici London, je pense à toutes le svies de London, violence et douceur du vagabondage, avec ce livre...poignant, planté dans les tripes. Comme beaucoup, beaucoup de London.
Nous ne serons jamais des Martin Eden, allez : on ne s'arrachera jamais nos manuscrits entassés dans nos tiroirs, refusés, humiliés...Bof...
Je pense à Bobby Lapointe aussi.."Le lundi je mendie, palapapa, le mardi je mendie, palapapa et l'mercredi, et le jeudi, et l'vendredi et le samedi...Mais quand c'est qu'cest dimanche, j'paye un croissant au chien..Le chien, lui i s'en fout, ça ou du pain ! Mais le bourgeois d'en face, ça le fout en pétard, et j'en jouis, et je me marre...."
De mémoire..A peu près.
Bien à vous..Heu, à Toi, plutôt
Écrit par : Noc | 19.12.2011
«... tu aurais dit que tu aimerais bien gagner un peu de sous avec cette publication, j'aurais préféré! car il n'y aurait eu aucun mal à cela.»
Je vois là une distribution des bons et des mauvais points sur l'art de mendier; il y aurait donc selon vous une façon de faire pour laquelle il n'y aurait aucun mal, celle qui consiste à simplement dire qu'on veut gagner un peu de sous. Je vois là une façon de nier le métier.
J'y vois aussi un formidable amalgame entre la souscription et la mendicité. Dans quelle mesure un amour-propre exposé sur la scène publique peut-il échapper à la vanité ? Comment les pratiquants des métiers des lettres et arts pourraient-ils échapper à ce que vous dénoncez puisque cette vanité est le fondement de l'exposition au public ?
Quand vous souscrivez à un abonnement d'un an, vous faites bien une avance de trésorerie qui va permettre l'édition du magazine : vous participez donc à un projet d'édition et prenez un risque.
Écrit par : Fouques Duparc | 19.12.2011
Noc et Fouques Duparc, je ne vous répondrai pas car je n'ai aucune envie d'expliquer à quel point vous vous trompez tous les deux sur moi. Il faut croire que j'ai été maladroite dans l'expression. Peut-être. Mais je vois en vous deux, deux sacrés donneurs de leçon alors qu'il me semble que nous ne nous connaissons pas. J'ai assez en horreur ce genre là, les types qui surgis tout d''un coup passent un savon à l'auteur d'un commentaire. Ni le temps ni le désir de perdre du temps avec ça. Bertrand et Solko ont compris ce que je voulais dire et me connaissent. Il me suffit. Vous n'avez strictement rien compris à ce que je disais.Bah gardez vos jugements!Bertrand et Roland je vous embrasse.
REPONSE DE BERTRAND :
On t'embrasse aussi..Enfin, quand je dis ça, je m'octroie la délégation de Roland
Écrit par : Sophie | 19.12.2011
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