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08.12.2011

Bancale versification matinale

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Il a neigé à gros flocons,
Il a neigé sur ma maison.
Il a neigé à gros flocons,
Adieu pelouse ! Adieu balcon !

La nuit l’hiver à pas de loup
A mis la terre sous ses verrous,
Accusée de délit de fuite
A l’autre bout de son orbite.

 Il a neigé sur les chemins,
Il a neigé jusqu’à demain,
Où s’inscrira sur mon cadran
Couleur de craie un nouvel an.

 A l’aurore allumant mes feux,
Ce poème à la six-quatre-deux
M’est tombé d’ssus sans crier gare
Et c’est pas vraiment du grand art.

 Mon vieux, voilà que tu débloques.
Faudra écrire ça sur ton blog.
Ici la rime est imparfaite :
Ma muse n’est pas toujours en fête !

 Il a neigé à gros flocons,
Il a neigé sur ma maison,
J’ai dérapé sur mon balcon,
Et m’suis ramassé comme un con...

11:37 Publié dans Acompte d'auteur | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature |  Facebook | Bertrand REDONNET

Commentaires

J'aime beaucoup les versifications bancales: mon père en écrivait à tout bout de champ (lui qui était né dans la neige au canada loin du ruffec familial): ses rimes étaient souvent imparfaites, sa muse n'était pas toujours à la fête! mais cela avait un charme fou et éclairait la vie; il aurait beaucoup aimé cette ode à la première neige!

REPONSE DE BERTRAND :

Je pensais à vous en lisant Balzac l'autre jour (me souviens plus si c'est dans le père Goriot ou le Cousin Pons) et où il est question de Verteuil....Ah, le beau Verteuil, verdoyant, juché sur sa colline aux quatre vents ! J'ai beaucoup aimé ce village...
Bien à vous !

Écrit par : Sophie | 09.12.2011

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