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13.06.2011

AUTEURS, BALANCEZ DONC UN COUP DE PIED DANS LA FOURMILIERE !

arton337.jpgIl y a un moment, il y a toujours eu un moment, dans toutes les activités humaines, où le respect de soi-même commande qu’on dise : NON !
Je dis donc NON ! à deux éditeurs avec lesquels j’ai travaillé ces dernières années.
L’un fait de beaux livres traditionnels et publie de l’excellente littérature, l’autre fait de beaux fichiers numériques.
Je ne me lancerai pas ici dans des diatribes ad hominem : j’ai eu avec ces deux hommes des relations agréables. Disons que leur façon de traiter les auteurs m’est quand même apparue, à la longue, comme étant fort cavalière.

Ils ne sont pas, hélas, dans leur manière d’agir, de grands originaux. Ils sont les seconds couteaux d’une société littéraire aux mains de grands falsificateurs. Car j’ai profité de mon absence d’ici pour contacter pas mal d’écrivains et, ma foi, le traitement du silence, de l’opacité, du tout petit chiffre et de la pleurnicherie permanente qui m’a été réservé, ne leur a pas été épargné. Ce qui, croyez-le bien, ne m’a pas fait plaisir, mais affligé encore plus.
J’avais, il y a déjà quelque temps, de vive-voix, entendu un écrivain, pourtant maintes fois publié, dire ceci : On ne va  pas réclamer des droits d’auteur, voire même des contrats, aux éditeurs. Déjà, qu’ils nous publient !
Et la femme du susdit écrivain de renchérir que oui, c’est sûr !
J’en avais eu le cul par terre, moué !
Et ce rôle inversé, ce rôle qui déshonore la littérature, cette prostitution de salon, cette prostitution pour la bonne cause, il s’est avéré que beaucoup d’écrivains, des, pourtant, qui fanfaronnent sur leur blog, sur leur site et dans leurs livres, la pratiquent régulièrement. Dans les couloirs obscurs de « T’as vu, j’ai publié un bouquin ? »
Alors, merde ! Quitte à ne plus trouver le moindre éditeur sur la place, je dis, haut et fort sur Hautefort  : Merde !
Au moins, je ne crèverai pas complice d’un lâche non-sens.

Certes, l’édition est en crise, la librairie, le livre et tout le bastringue. Ne vais pas me lancer dans une analyse que je ne maîtrise pas et d’autres font ça mieux que moi. Ne font que ça, même, pour justifier toutes sortes de louvoiements. Mais cette crise, n’est pas une crise de la lecture et de l’écriture. On a peut-être jamais autant lu ni autant jamais écrit ! Elle est une crise de prises de pouvoir diverses et de parts de marché que se disputent les grandes maisons d’édition dans la jungle du libéralisme sauvage, les petites et les moyennes besognant à ramasser les miettes... Les moyennes, elles, n’ont rien trouvé de mieux à faire, pour tenir la barre et ne pas réduire à néant leur marge, que de spolier leurs auteurs.
Qui ne demandaient pas mieux, d’ailleurs.

En fait, quand vous signez un contrat chez un éditeur, c’est un contrat à compte d’auteurs que vous signez  : c’est vous qui payez la facture de la fabrication de votre bouquin  avec les 300 premiers exemplaires vendus non porteurs de droits pour votre pomme…Circulez !
En numérique, c’est une autre histoire : vous ne savez jamais rien. Sinon, pour ce qui me concerne et sur ma demande, quelques exemplaires vendus en trois ans …Si c’est là la bonne voie, salut ! Je préfère suivre d’autres pistes. Adieu numérique illusoire !

Mais les éditeurs, ceux de mon expérience, ne sont pas entièrement coupables : car c’est quand même effaré que je me suis aperçu que caquetaient et gloussaient autour d’eux toute une cour d’inconscients, de têtes de péronnelles, de courtisans et de courtisanes leur ouvrant les portes et leur déroulant le tapis. Presque de la gouroutisation…Vous seriez des sots, messieurs, de ne pas traiter ces sots comme des sots ! Quand un âne braie comme ça, c’est qu’il veut un brin de paille dans le cul. A quoi bon lui servir de l’avoine et de l’eau sous le museau ?

En 1979, vous voyez que ça n’est pas d’hier, je téléphonais, depuis la poste de Mauzé-sur-le-Mignon, à un éditeur parisien qui avait chez lui un de mes manuscrits (non publié en France mais traduit en espagnol, dans ce pays où il n’y en avait pas un sur mille mais qu’il en  existait pourtant) et la première question que m’avait posée la nana à l’autre bout du fil, avait été :
-Vous êtes enseignant ?
Parce que fut une époque où il n’y avait que les enseignants qui écrivaient…. Ou presque…Et puis ce furent les cadres et puis les ingénieurs…. Tous des gens du salariat de  vol moyen et qui, ma foi, n’avaient strictement rien à foutre de quelques centaines de francs de droits d’auteur par an.
Ça a commencé comme ça. Avec des corniauds qui n’ont pas compris et qui ne comprendront peut-être jamais que les droits d’auteur, l’écriture avec contrat, ce n’est pas pour bouffer, s’enrichir ou faire le beau, mais que c’est la reconnaissance fraternelle d’un travail fourni et d’une collaboration amicale autour d’un ouvrage artistique.
Un éditeur qui ne prend même pas la peine de dire à l’auteur ce qu’il vend comme livres, numériques ou papier, on s’en fout, qui ne le paie pas, qui ne rédige pas de contrats, prend son auteur pour une  merde qui n’a qu’à la fermer, du moment qu’il a été édité !
Et tout le monde est content.
Moi, pas. Parce que je ne suis ni enseignant, ni ingénieur, ni même salarié de quoi que ce soit, ni éditeur et qu’à peine écrivain.
Je ne suis chef que de ma soupe. Mais elle vaut de l’or, ma soupe ! Et je sais que, jusqu'à preuve du contraire, la littérature, c'est fait par des écrivains.

Foin donc de tous ces obscurs, souvent de gôche, hé, de gôche, et qui, en coulisses, pipent tous les dés du jeu social de la littérature !
Et respect, toujours, respect intégral pour les petits éditeurs pas révolutionnaires à l’affiche, tels qu’Antidata et bien d‘autres, mais qui, avec leur petite échine, supportent encore le poids de l’honnêteté et de la camaraderie. Sans faire de bruit, sans aller faire les fanfarons à France culture, sans s’en prendre à tout le monde dès qu’on leur oppose une velléité de penser autrement qu’eux !

Je dis donc Non  à ce foutoir ! Et comme je suis têtu, comme écrire est mon allègre volonté et mon inextinguible plaisir, j’ai de beaux  projets sur la planche.
Et puis, un dernier mot, écrivains, vous qui pensez, parfois, avec vos têtes de poètes à la ramasse : comment voulez-vous être beaux, crédibles, intelligents, vrais et libres dans ce que vous racontez du monde sur vos pages, quand, en coulisses, dans l’ombre duveteuse de vos silences, vous courbez la tête, tels des manants besogneux sous les fourches caudines de maîtres qui ne sont maîtres que par la vertu de vos non-dits !

Affaire à suivre très bientôt…Joyeusement, allègrement.

 

10:55 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : littérature |  Facebook | Bertrand REDONNET

Commentaires

jusqu'à preuve du contraire, le contrat publie.net, le même pour tous les auteurs, t'avais été transmis par e-mail de Fred Griot dont j'ai l'archive, et j'ai pleine étagère devant moi des auteurs qui ont pris la peine de le renvoyer signé

nos comptes sont clôturés au 30 juin, et si la diffusion numérique est encore très embryonnaire ce n'est pas de ma faute

on a conçu notre expérience comme coopérative, ce qui veut dire travailler ensemble

je comprends ta déception à nos faibles résultats, mais ça rend amères les heures passées en mise en page, correction et relecture, mise en valeur

nous avons une grosse dette à publie.net envers auteurs qui nous ont confié textes dès le début de l'expérience

il y aurait peut-être eu d'autres manières de dialoguer - je prends acte de ton souhait que nous ne diffusions plus ces textes, règlement des exemplaires téléchargés merci m'envoyer RIB

Écrit par : F Bon | 07.06.2011

Non, François, si tu veux un débat public, cela t'honore.
Mais partons sur des choses justes :
Chez Bonclou : 1 contrat.
Polska B dzisiaj : Pas de contrat.
Compte au 30 juin : jamais rien reçu en fait d'infos dans ce sens là.

"on a conçu notre expérience comme coopérative, ce qui veut dire travailler ensemble" c'est justement ce qui n'est pas et c'est bien pour ça que je me retire.

"nous avons une grosse dette à publie.net envers auteurs qui nous ont confié textes dès le début de l'expérience" Tu as ouvert Publie.net en janvier 2008. Chez Bonclou a été publié en mars 2008. C'était pas au début ça ? J'suis pas un auteur qui a fait spontanément confiance à l'expérience ? Tu rigoles, ou quoi ?

Tu me demandes publiquement un RIB pour règlement. C'est exactement ce que je t'ai demandé en privé !

Sans rancune mais restons courtois, François.
Et je te souligne ce que dit dans mon texte : " que les droits d’auteur, l’écriture avec contrat, ce n’est pas pour bouffer, s’enrichir ou faire le beau, mais que c’est la reconnaissance fraternelle d’un travail fourni et d’une collaboration amicale autour d’un ouvrage artistique."

Je n'ai donc pas de leçon à recevoir sur l'esprit coopératif !

Écrit par : Bertrand | 07.06.2011

si tu relis le contrat transmis pour Bonclou, ce qui me rassure, tu constateras qu'il est "générique", càd que les titres suivants sont ajoutés en annexe 2 aux mêmes conditions, par simple convenance mail

j'attends donc ton RIB pour règlement et te souhaite bonne route dans tes aventures neuves

Écrit par : F Bon | 07.06.2011

Je te remercie. Je suis de toutes façons certain que tu suivras ça de près ou de loin

Écrit par : Bertrand | 07.06.2011

Au moins un qui essaie de faire sauter le couvercle. Courageux. Merci.
Je le suis moins mais approuve. Tout cela était prévisible.

Écrit par : XLM | 08.06.2011

Merci pour votre billet, vif et éloquent !

Écrit par : Yves Letort | 08.06.2011

Digne d'un « et maintenant, foutez-moi la paix ! » à la Léautaud.
Le droit d'auteur est censé garantir l'indépendance et la liberté de la création. Ne pas verser ces droits revient à s'arroger un droit d'exploitation et d'assujettissement de l'auteur par son éditeur. Beaumarchais et Proudhon se sont suffisamment battus pour mettre fin à ces privilèges de puissants.

70 % des auteurs se déclarent satisfaits des relations qu'ils entretiennent avec leur éditeurs, or un éditeur sur deux respecte régulièrement l'obligation légale de verser les droits d'auteur quand 13 % ne la respectent jamais. Cherchez l'erreur ! Vous la dénoncez dans votre dernier paragraphe.

On notera que F. Bon botte adroitement en touche en répliquant que les comptes sont clôturés annuellement le 30 juin quand on comprend qu'il n'y a eu aucune reddition des comptes en 2008, 2009 et 2010. La question n'est pas de savoir si l'édition numérique est embryonnaire ou pas, la question que pose le billet est de savoir pourquoi dans un fonctionnement coopératif dont on entend crier sur les toits que la rétribution se fait à hauteur d'une répartition de 50/50 (auteurs—éditeur), l'auteur n'est-il pas systématiquement informé le 30 juin de chaque année de l'état des ventes de son livre tout simplement ? F. Bon déclare le droit d'auteur obsolète : est-ce donc pour mieux le précariser ?
Que la vente numérique ait du mal à démarrer, nous étions tous prêts à l'entendre, mais nous aurions préféré assister au développement de l'idée généreuse de départ : une coopérative qui mutualiserait les intérêts. N'eût-il pas mieux valu mettre en place un fonctionnement coopératif sur la base du bénévolat, plutôt que pratiquer cette forme d'insolence vis-à-vis des auteurs en les contraignant comme le font tant d'éditeurs classiques à réclamer leurs droits ? N'a-t-on jamais envisagé à Publie.net un dialogue constitutif de la coopérative plutôt que comme mode de sortie de conflit, comme c'est pratiqué, ici : "donne-moi ton RIB, je te règle, par ici la sortie, au-revoir messieurs les dissidents".

Écrit par : ArD | 09.06.2011

XLM ? c'est une taille de T-shirt, ça ! Je plaisante et, en dépit de la sympathie de votre commentaire, je ne puis accepter que, dans le combat qui est le mien pour la transparence et l'honnêteté, le combat pour la fin des filouteries dans un milieu qui se croit pourtant plus intelligent, plus honnête et plus sensible qu'ailleurs, on s'exprime anonyme.
Mais je comprends aussi votre prudence. Regardez ! Pas grand monde qui vient mettre son grain de sel dans une situation où, pourtant, auteurs et lecteurs sont concernés.
C'est ce que je serais tenté d'appeler "le confortable embourgeoisement des blogs." Toucher au monde de loin,lui balancer des giffles à des kilomètres de distance, ça ne mange pas de pain. Toucher à la vie, au coeur, à ce qui nous est proche, là,sous la main, c'est une autre histoire...
C'est que c'est un combat qui peut aisément se perdre et les vaincus y laisser force plumes ( dans la double acception)

Merci Yves...Je vais aller faire un tour chez vous. Au milieu des livres.

Ard, vous exprimez tout haut ce que je n'ai pas encore totalement exprimé.Merci.
Cette histoire de comptes au 30 juin, c'est du pipeau... On n'a jamais rien reçu de tel.
Et ce qui me blesse, c'est que le bonhomme en a tout de suite fait une histoire de sous. " Tu réclames ton argent".( mail privé) Qu'est-ce que j'en ai à foutre des 75 euros qu'il me propose après trois ans de silence ? Il peut se les mettre dans le derche ! Il sait très bien que ça n'est pas là le problème et que sa coopérative est un Kolkhoze stalinien où aucune décision n'est prise de façon collégiale.' Rappelez-vous, par exemple, le prix du téléchargement cassé en deux, comme ça, sans en référer à personne. Ou alors à son Politburo...
Vous avez très bien exprimé l'esprit : t'es pas content, fous le camp ! Car j'ai noté l'empressement avec lequel il a proposé de retirer mes livres de son fourbi...
Je devrais l'en remercier. Chez Bonclou et Polska B méritent mieux que ça. Pas au niveau des chiffres. Au niveau de la considération mutuelle
C'est pas demain la veille, allez, que sa Cour organisera la fronde de la dignité.
Les Cours, ça intrigue, ça ne prend pas le drapeau de la révolte.
Et les chifrres que vous donnez sur les écrivaisn satisfaits de leur éditeur, c'est clair comme de l'eau de roche. Un obscurantisme transparent.
Ces connards veulent, en plus, faire les beaux dans leurs livres, donner la leçon et faire les poètes et s'agenouiller partout où il y a une possibilté de publier une page.
Beurhg !

Écrit par : Bertrand | 09.06.2011

Salut Bertrand.
J'ai fait un lien avec "le neveu de personne", que je republie aujourd'hui.

Écrit par : solko | 09.06.2011

Merci, Solko...Merci.

Écrit par : Bertrand | 09.06.2011

Ah,... le prix du téléchargement cassé en deux comme ça, discrètement,ouvre de vastes perspectives : direction vers la gratuité, circulez !
La compensation ? On assiste depuis peu à la mise en place du procédé: rameuter quelques auteurs qui se vendent bien (R. Jauffret, par ex.) et ainsi la coopérative augmente l'offre en espérant jouer sur les quantités vendues.

Quand ce sera gratuit, la coopérative sera cotée en fonction du nombre de clics qu'elle recevra, la suite, je vous laisse la deviner. Certains la nommeront «imposture», d'autres «seule façon de ne pas couler le projet».

Sur les impostures se créent les pouvoirs, la fascination, bref le composte du gourou. Dans l'Antiquité,le maître à penser, donnait l'exemple et les outils pour apprendre à chercher : cette tradition se pratiquait dans l'amitié.

Écrit par : ArD | 09.06.2011

Cela dit, il existe tout de même des société d'auteurs, non ? Quelle serait leur action dans ce genre de chose ? Une copine traductrice note que ce serait une solution...
De toute façon, il est vrai qu'un éditeur est un marchand et tout autre posture ne serait qu'une hypocrisie si elle ne prenait en compte cet aspect. On n'érige donc pas en la matière une attitude "vertueuse" en reniant la matérialité de son travail, tout en se mettant du côté des auteurs. Les deux boulots sont distincts. Mais ce n'est pas parce que l'on fait du commerce que l'on fait du sale boulot. Visiblement, il semble que, faisant le métier d'éditeur, certains auteurs aient encore une conception balzacienne de la "librairie" (c'étaient des libraires qui faisaient le travail d'édition, souvent à l'époque) et, adoptent inconsciemment l'attitude et les manières de ces libraires - ce doit être une posture auto-destructrice ou du "marketing", allez savoir.

Écrit par : Yves Letort | 09.06.2011

Attention, Ard, la justesse de vos vues risque de provoquer chez Bon la pitié.
Car vous voyez juste : vous verrez qu'à plus ou moins long terme, le bonhomme fera absorbé le bourrier par un mastondonte. Mission accomplie.Les baisés comptez-vous !

Yves,oui, l'éditeur est un marchand. Un marchand qui, aux termes de cette qualité, doit réaliser une certaine marge pour continuer d'exister. Nul ne songe à lui contester ce droit.Il faut même, dans l'intérêt des auteurs, que cette marge soit conséquente.
Ce qui ne signifie en rien qu'il lui soit permis de ne pas respecter ses auteurs.
Que veut nous chanter Bon, sinon la messe ? J'ai un copain du net qui lui a fait parvenir il y a plus d'un an, sur mon conseil, un travail remarquable sur les billets de banque : le malotru ne sest même pas fendu d'un mail pour lui dire s'il publiait ou non !
Et ça veut donner des leçons, ça ! ça fait des remontrances à tout le monde, distributeurs, auteurs, libraires, éditeurs sur papier . Souvenez-vous une époque pas si lointaine où il a essayé de court-circuiter les libraires indépendants en fondant une librairie numérique.
Sa maison d'édition, c'est une coopérative à la mords-moi-l'noeud ! Il a un nom dans le paysage littéraire, il pavoise à France culture, et il se sert de ce nom pour attirer à lui les naifs, dont je fus.
L'important est de s'en apercevoir et de foutre le camp.
Et puis, regardez la correspondance, plus haut, puisqu'il m'a demandé qu'elle soit rendue publique. Des pleurnicheries qui n'ont rien à voir avec le triomphalisme affichée sur son site ! Si ses auteurs ne lisent pas entre les lignes, alors, dans leurs yeux sont des matières que je ne nommerai pas ici.

Un jour, j'sais pas quand, des auteurs de bonne volonté se regrouperont et on pourra apprécier alors ce qu'est une véritable coopérative.
Merci de votre lecture

Écrit par : Bertrand | 09.06.2011

Pour ajouter aux commentaires de ces chers ArD et Yves, j'ajouterai que, à la vue des réactions du sieur Bon, sa démarche, fort plaisante, semble être celle que l'on rencontre souvent chez certains boutiquiers à la morale élastique : "si on me réclame son dû, je le donne, mais si on ne me demande rien, pourquoi bougerais-je ?".
On rencontre ce genre de comportements dans de nombreux secteurs professionnels. Ce qui ne le rend pas plus honorable...

Écrit par : Otto Naumme | 09.06.2011

Bah !

Nous vivons dans un monde mercantile, pourquoi attendez-vous de la déontologie ?

Et puis, sans vouloir me placer du mauvais côté du manche de la hache, n'aviez-vous pas des clauses claires dans votre contrat ?
Ce que vous reprochez, c'est la non transparence des ventes.
Bon, mais est-ce différent avec les autres éditeurs ?
Les éditeurs, à ce que je sache, restent maîtres des statistiques de ventes et des recettes ....
Alors, reste le problème de la coopérative.
Bon, là, on rentre dans le technique .......
Il ne fallait pas prendre une coopérative, mais une scop (Société Coopérative Ouvrière de Production) dont les statuts obligent les dirigeants à donner toutes les billes aux associés. Je ne sais même pas si ça existe dans le monde de l'édition .... ça viendra sûrement.

Enfin ..... si ça s'trouve, c'était une SCOP ! ?

Moi, ce que m'apporte votre billet et pour lequel je suis reconnaissant (à vos dépens, je le regrette, c'est que quelque soit le mode d'édition choisi, on se fait toujours baiser ...... sauf en auto-édition .... mais là, ça demande des moyens financiers très importants comme en avaient Pagnol, Beaudelaire, Gustave Flaubert, BHL, M. Levy .... etc ..... qui, en plus de se payer le compte d'auteur on acheté des encarts publicitaires importants dans la presse, la radio, puis la télé !!!!!

Tout, aujourd'hui est marketing et si vous n'avez pas la queue d'un vous resterez un éternel loser !

Je vous souhaite donc de gagner au loto.

Amicalement

Écrit par : Yfig et les dazibao coûtent bonbon ! | 10.06.2011

Oui, oui, je gagnerai au loto, je vous promets...Quand je jouerai.
Ceci dit, j'ai dit et redit que l'affaire n'était pas tant une affaire de sous (pensez, 76 euros !) qu'une affaire de dignité à ne pas être pris pour un con !
Une coopérative est une personne morale et juridique. Avec des statuts. N'est pas coopérative le premier clampin qui s'autoproclame.
Une Scop, oui...L'idée fait son chemin.
Cordialement

Écrit par : Bertrand | 12.06.2011

Un vent d'indignité se lèverait-il sur le net ?
-> http://blog.web-book-edition.com/?p=167

Écrit par : Salaber | 14.06.2011

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