25.10.2010
Chanson en direct, Pinder song
J’m’en va vous raconter
L’histoire du gars ZOZO
D’un gars plein de bobos.
En saison d’rabiboche
Sa vie fait des bouloches,
Chasseur de vent sous ses galoches.
Refrain :
C’est la Pinder song à ZOZO
Un swing pour tous les bias cochons
Sentiers de pluie, vairons, hérons
C’est la Pinder song à ZOZO
Un avant-deux, une scottish,
Pour doux rêveurs, song un peu kitsch.
Homm’ de terre et d’lisière
Rond’ frontières, champs derrière
Courant plaines et venelles
Met l’chemin sous ses semelles
Benaise, déterviré
Tout allongé sous son pommier
Réfractaire au travail
Heureux en ses futailles.
Gars d’peu mais beau rebelle
Et joueur de marelle
Poète à sa manière
Chaussure au cœur en bandoulière
Là-bas dans son Poitou
Le v’là qui chamboule tout.
Montré dans son village
Sa vie rate le virage,
Quand on vit en limite
Sur l’autre rive on passe plus vite
Paroles : Jean-Jacques EPRON
Musique : Bertrand Redonnet, gars d’rin !
14:37 Publié dans Acompte d'auteur | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : littérature | Facebook | Bertrand REDONNET
Commentaires
Je vous ai vu et écouté ce we sur villages TV et j'ai pu humer quelques parfums de la lecture de ZOZO. Moments de très grande joie et d'émotion visibles qui font plaisir. Je n'avais pas compris toutes les paroles (benaise, par exemple, je viens de voir que c'est du pur local) Mais "déterviré", du pur et bon rural ça, qui laisse l'urbain pantois, ravi.
Écrit par : solko | 25.10.2010
Merci, Solko, de votre écoute.
Vous mettez le doigt sur ce mot : Effectivement, quand j'ai reçu les paroles de la chanson, c'est sur ce mot "déterviré" que je me suis arrêté et qui m'a bien fait marrer.
Un mot qu'on aime bien employer là-bas, un mot plein comme un oeuf . "Il a la tête detervirée". Il est fou, ou il est saoul, ou il raisonne à l'envers ou il est amoureux..... Oralement, ça donne souvent "déteurviré."
Écrit par : Bertrand | 25.10.2010
Je viens d'écouter la Pinder song !
Ce serait génial si tu pouvais aussi mettre en direct la vidéo de ton interview, car vraiment impossible de la capter. D'autres vidéos parmi les nouveautés du programme villages TV oui, celle-là non. Aucun moyen, car le lien ne change pas avec les vidéos.
Et je râle de n'entendre point ton auguste avis sur ce qui semble la question de "l'oisiveté" !
Écrit par : Michèle | 25.10.2010
Ben oui, c'est bête ça..Effectivement l'URL ne change pas quand on change de vidéo, mais je ne comprends pas pourquoi tu ne peux accéder à l'interview. Il semble que Natacha n'y parvienne pas non plus...
Vais me renseigner auprès des gens de TV-villlages.
Écrit par : Bertrand | 25.10.2010
« Benaise », j'ai trouvé grâce à Google, mais « bias » ? Ici, à Marseille malgré les grèves de tout, on visionne parfaitement la vidéo de TV-villages, en stéréo en plus, et ce bien que le lien ne se modifie pas (!)
Écrit par : ArD | 25.10.2010
Si l'URL se modifiait d'une vidéo l'autre, je pourrais demander à l'un d'entre vous de copier cet URL, j'y aurais ainsi accès ! Ce qui se passe, c'est que lorsque je switche sur la vidéo "Moulin du Marais ITW, Zozo, chômeur éperdu", on dirait qu'elle n'existe pas, toutes les autres viennent à l'écran, qu'il s'agisse de basket ou de je ne sais quoi. Toutes, sauf LA vidéo, l'avideo dirait Lacan... non ? si !
Écrit par : Michèle | 25.10.2010
Le basket arrive sur l'écran, exact, mais avant que l'on ne choisisse en haut à droite : programmes > Nouveautés > Zozo.
Écrit par : ArD | 25.10.2010
J'ai tout essayé, ArD. Comme vous dites, Programme > Nouveautés > Zozo : impossible de capter les premières vidéos indiquées. Elles ne se fixent pas.
Je vais alors sur accueil, qui m'envoie direct sur la lecture par Jean-Jacques Epron ; celle-là oui, j'ai pu la suivre. Au-dessous de cette fenêtre qui donne la lecture de Zozo, il y a d'autres indications, dont celle de l'interview de l'auteur, je clique, et nada, rien de rien. Captation impossible. Cette vidéo c'est l'Arlésienne.
Et moi j'en suis au cinq ou sixième post où je rabâche que je-n'y-arrive-pas-et-que-ça-m'énerve. :)
Écrit par : Michèle | 25.10.2010
"Ici, à Marseille malgré les grèves de tout"...
C'était ça l'important dans votre commentaire : oui, on voit bien que la colère et la mobilisation ne faiblissent pas dans la cité phocéenne. Après le port, la ville. Des agents territoriaux qui ne se laissent pas intimider et pour lesquels il n'y aura pas grand-chose sur la feuille de paye à la fin du mois.
Quand je vois (ce qu'on veut bien nous montrer), les éboueurs en grève, je me dis pourquoi là et pas ailleurs. Qu'on voie bien partout dans quelle merde noire on est. Et comment, même si le problème est européen et mondial, (le fric lui n'a pas de frontières), des hommes et des femmes entendent ne pas laisser faire. A Marseille, ce sont tous les syndicats qui sont au charbon ; et partout, malgré les vacances, le mouvement s'organise pour durer...
Écrit par : Michèle | 25.10.2010
Le narcissisme de la petite différence est cultivé pour noyer le poisson : 400 niches fiscales, 68 régimes de retraite, pas un remboursement des prestations de santé qui ressemble à celui de son voisin par le jeu des mutuelles... Alors quand plusieurs corporations s'agitent comme ici, ça bouche le port et la cité devient le royaume du rat, la sardine n'a qu'à bien se tenir !
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Oui, cette vidéo est une Arlésienne : je ne parviens pas à la réécouter.
Écrit par : ArD | 25.10.2010
Ah benaise ! Merci Bertrand !!! Moi aussi j'suis benaise quand j'entends ça, comme quand j'étais gamin, en sueur, heureux d'avoir couru après les sauterelles et que ma grand mère me disait : "qué quo la quo drole ? Lé tout mouette !"
Par contre, il a la tête "détervirée", je ne connaissais pas : moi, j'avais juste le virouna !
A+
Écrit par : stephane | 25.10.2010
Décidément, cette vidéo aura fait couler plus de commentaires sur le chemin pour l'atteindre que sur son contenu.
Vais tâcher, comme le suggérait Michèle, de la récupérer pour la mettre en direct. Mais ça n'est pas gagné.
Ce qu'il me semble tout de même, mais il me semble seulement,c'est que si elle est visible pour certains et invisibles pour d'autres...Non...J'allais dire : " le problème doit être dans une configuration des ordis des derniers". Mais non, puisque ARD la voit et, hop, l'instant d'après ne la voit plus !
J'y perds ce qu'il me reste de latin....
ARD, "bias" est une déformation poitevine pour dire " beau". Quant à toi, Stéphane, je vois que tu es aguerri aux patois des campagnes. Le virouna, c'est, dans mon esprit qui l'a souvent, ne plus savoir où donner de la tête. Le vertige, quoi.
Amitiés à vous.
Écrit par : Bertrand | 26.10.2010
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