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08.02.2010

Confessionnettes politiques

Les gens qui me lisent, ceux qui m'ont fréquenté, voire aimé, comme ceux qui m'ont croisé de façon tout à fait fugitive,  au hasard de tortueux cheminements, savent que je ne suis pas un gars de droite. De là à croire que je suis un gars de gauche, il y a un monde que je n'ai jamais franchi et ne franchirai sans doute jamais.
la vie est un jeu.jpg Des gens de droite, j'en ai rencontré de franchement répugnants, des immondes, des salopards, de vrais partisans de l'apartheid social. J'ai mené contre eux la guerre, parfois même physiquement,  et ils m'ont bien rendu les quelques coups que j'avais su leur porter.
Au moins, à ce niveau-là, les rapports ont le mérite de la clarté. Irréconciliables.
J'en ai rencontré d'autres, les plus nombreux,  qui étaient carrément insignifiants, tout simplement nigauds, n'ayant pas l'énergie assez puissante pour entamer une critique conséquente du monde et prendre résolument parti pour quoi que ce fût. Des gens qui répètent ce que leur chantent Pujadas ou Claire Chazal, des gens qui croient que ce qu'ils voient en images, réelles ou  subtilement camouflées,  est forcément vrai.  Alors, de droite, dans ces piètres cas-là, ça sert de fourre-tout et ça donne les clefs du pouvoir à n'importe lequel imbécile avec de jolis bracelets et des montres qui brillent. Ne  cherchez pas plus loin le mystère de la décadence politique en France et partout en Europe. Ces gens-là relèvent plus de la faiblesse psychanalytique que de l'opinion politique. Je vote à droite parce que je ne supporte pas de m'opposer. Des qui voient des pères fouettards un peu  partout.
Des gens de droite, j'en ai même rencontré des gentils, des courtois, d'un agréable commerce. À un de ceux-ci, homonyme d'un de nos plus célèbres camarades du net littéraire, avec lequel j'entretenais des relations de travail très cordiales, j'avais un jour lâché : Putain, t'es sympa, t'es pas con, t'es même généreux dans ta tête, mais qu'est-ce que tu fous à droite ?
On avait bien rigolé. Et on ne s'était pas expliqué plus avant.
Parce que vient un moment où la frontière est trop ténue entre les idéologies qu'on porte en soi.  Où elles ne sont, justement, plus qu'idéologies qui fondent comme neiges au soleil sous la chaleur du regard humain. On n'est pas de droite ou de gauche. On se sent. Ça remonte très loin, bien plus loin que notre bagage culturel et notre vision apprise du monde.
Bien avant l'exil de nos mots.
Et qu'on se sente de droite ou de gauche, rien ne nous dispense de la gentillesse quand la contradiction n'est pas trop criante et agressive, comme dit plus haut, pour les philosophes de l'inégalité.

Et les gens de gauche alors ?
Ceux-ci, je les connais mieux, en fait...J'ai baigné dans leurs convictions depuis mon plus jeune âge. Je suis tombé tout petiot encore dans la marmite de leur potion magique, à tel point qu'il m'a été interdit toute ma vie d'en reprendre une dose.
Et beaucoup, beaucoup furent de mon entourage adulte. Alors, je n'avais plus qu'à les regarder s'abreuver de leur élixir magique, celui qui donne bonne conscience, et me tenir à l'écart de leurs différents druides.
Ces gens de gauche, pour la plupart,  n'étaient pas plus gentils que certains de droite et même, des fois, franchement plus répugnants dans leur conception étriquée du monde et l'obstination inique, ridicule, petite, mesquine, infantile presque, à vouloir défendre bec et ongles leurs privilèges sociaux, sans aucun souci de fraternité humaine.
En un mot comme en cent, de vrais cons. Mais du bon côté de la connerie. Son côté con déguisé en humanisme.
Allez, rigolons
un peu - mais très jaune -  avec quelques exemples. Pêle-mêle, même si je commence par le début.
La première fois que j'ai eu à batailler jusqu'à faire le coup de poing avec des gens de gauche, c'était à la Maison du Peuple, à Poitiers...Vous voyez que, avec mes camarades Apaches du moment, on avait bien choisi le terrain de boxe... On avait alors vingt ans et on est très sérieux quand on a vingt ans.
Bref, une manifestation contre la guerre au Vietnam et l'impérialisme  américain...On avait, inscrit sur nos jeans dégueulasses, le fameux symbole anti-armement et on portait à bout de bras des drapeaux noirs qui flottaient dans le vent de notre révolte et de notre jeunesse. Des drapeaux noirs qui n'aiment pas le rouge et n'en sont pas aimés. Les gens qui nous ont foncé dessus ne furent pas, comme on s'y préparait, les crânes rasés d'Ordre Nouveau amassés au coin de la rue,  goguenards et provocateurs, mais le service d'ordre du PCF, des gros cons staliniens, ceux qui se croyaient seuls, à force de mentir et d'avoir bien appris à le faire, autorisés à manifester leur indignation officielle contre les méchants Américains. Nous, nous n'étions que des provocateurs, des petits bourgeois, des anarchistes payés par le pouvoir et même par les services secrets étrangers. Bref, toute la nauséabonde salade avec laquelle ils ont
partout sali dans le monde  l'honneur des combattants, en France,  en Russie, en Ukraine, en Pologne, en Allemagne, en Espagne, en Italie, en Amérique du Sud...etc.
Beaucoup plus près de notre sale époque, un jour, voilà t-il pas que les gardiens de prison se mettent en grève. Conditions de travail, salaires, surpopulation carcérale, etc. Vous connaissez la juste rengaine : les prisons de France sont les plus pourries de toutes les prisons d'Europe même si, par essence, une prison, c'est d'abord pourri.
J'avais un copain instituteur. Dois-je préciser «  de gauche » ?
La conversation en vint donc sur la grève des matons qui réclamaient la retraite à 55 ans et, lui, le copain, qui avait cet avantage acquis depuis la nuit des temps et comptait bien dessus pour passer de jeunes-vieux beaux jours au frais de la princesse sociale, de s'indigner tout rouge : on se demande ce qui leur pète dans le citron, à ces corniauds !!
Véridique. À vomir ce qu'on n'a pas mangé encore.
Une autre, socialiste jusque dans les poils de son cul,  fustigeait les chauffeurs routiers en grève. Que des gros cons, des phallos et des alcooliques qui nous écraseraient si on n'y prenait garde, avec leurs effrayants camions !
Moi, j'ai un frère, un ami et un confident, qui est chauffeur routier. Je connaissais à l'époque, ses conditions de travail et son salaire. L'autre imbécile avec ses convictions de gauche, n'aurait même pas eu de quoi entretenir sa voiture, sa maison de campagne et ses sorties au théâtre,  avec les émoluments fraternels et n'aurait même pas eu le temps de dire des conneries, ni même d'ouvrir un  livre, avec ses 48 heures de boulot par semaine...Mon frangin, lui, gros con avec son gros camion, avait encore le temps de lire Tolstoї ou Balzac.

Et d'aimer les gens.

Un autre, socialo ou coco, j'en sais rien, une fois, peu avant que je ne quitte la France, alors que j'étais en grève et que je glandais au bistro devant des demis en attendant - c'était contre la réforme Fillon  et on devait être dix sur 1200 employés à faire cette grève - cet autre, disais-je, responsable d'une section syndicale, s'était opposé avec succès quelque temps après à ce que j'ai une toute petite promotion lors de la Commission Administrative Paritaire, parce que...je buvais beaucoup et que jallais au bistro pendant les heures de travail ! Un mouchard et un falsificateur, en plus, celui-ci ! Je me suis toujours promis de le retrouver un jour et de le souffleter comme un laquais.

Et puis, il y en a tant encore que j'ai vu discourir sur la justice sociale, la culture avec un C plus grand que leur vide intérieur, et dont les seules préoccupations étaient la sauvegarde d'un gentil confort et le maintien d'un statut brillant comme des couilles de chat, des vacances à tour de bras, des retraites mirobolantes, avec prise en compte des six derniers mois d'activité contre les vingt-cinq meilleures années pour d'autres -  hop, on change d'échelon ou de grade juste avant de partir et le tour est joué pour le restant des jours, c'est ce qu'on appelle être un homme ou une femme de justice et de progrès - des congés pour se former, pour passer une licence ratée à la saison, pour peigner la girafe, une mise à disposition près d'une cheminée plus chaude et moins polluante, etc....etc..  et et cætera encore.
Moi, tout ça, moi qui ne suis pas de droite, je le précise encore tant les gens de gauche sont férus des amalgames et prêts à mettre dans le sac réactionnaire tout ce qui s'oppose à leur nombril, ça m'a fait tendre l'oreille des fois vers ce qu'ils disaient, les gens de droite, sur les privilèges sociaux et autres. Pas pour abolir les privilèges en question dans un souci de justice, mais histoire de niveler tout le monde par le bas, qu'ils disaient ça et qu'ils disent encore ça, les gens de droite, bien sûr. Mais ça m'a fait tendre l'oreille quand même et ça m'a fait dire souvent, prenant la mesure des raisons intimes de l'opposition des gens de gauche à ces propos, que, finalement, les intentions humaines, fraternelles, honnêtes, en profondeur, n'étaient pas plus reluisantes du côté gauche que du côté droit.
Il n'y a que des gens ayant quelque chose à sauver de leur peau au détriment d'un bout de peau du voisin, pour croire que l'appartenance, avec ou sans carte, à la gauche soit un engagement fort, citoyen et humaniste. Et c'est même pour l'avoir bien compris que la droite est partout victorieuse aujourd'hui et joue sur du velours.
Immondes foutaises, donc, que tout cela.
La vérité est pour moi dans l'engagement quotidien, sans stratégie, sans espoir et sans allégeance, aucune, faite à qui que ce soit. Se tenir à l'écart des batailles rangées du mensonge et de l'égocentrisme et faire sienne cette devise de Léon-Paul Fargue que me citait, il n'y a pas longtemps, un homme fraternel :

" Espérer beaucoup, attendre peu, ne demander rien..."

Image : Philip Seelen

13:00 Publié dans Acompte d'auteur | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : littérature |  Facebook | Bertrand REDONNET

Commentaires

j'aime - décidément - ce pourquoi je ne peux faire une militante sortable (mais il y a de bons moments en écoutant ceux pour lesquels la gauche est sensée oeuvrer, puisque relativement privilégiée je suis)

Écrit par : brigetoun ou Brigitte Célérier | 08.02.2010

Je me sens en accord avec vous sur beaucoup de points,Bertrand et je comprends votre colère.Issu du monde ouvrier,j'ai finalement connu pas mal de gens de milieux fort différents,et j'ai constaté que les étiquettes politiques ne correspondaient pas bien souvent avec le contenu du "produit".C'est peut-être la gauche qui me déçoit le plus,car c'est mon milieu d'origine,et j'attendais la réalisation de la "grande espérance": je constate ce que tout cela a donné.La déception m'a conduit à regarder d'un oeil plus circonspect les gens de droite que j'ai pu ou du connaître:ils m'ont donné envie de fuir très rapidement eux aussi, pour la plupart.Je suis parvenu à l'idée que c'est la lucidité sur soi, sur nos contradictions personnelles qui conditionne un minimum d'intégrité et d'ouverture à l"autre".Mais c'est bien difficile pour beaucoup d'entre nous, qui demandons plus aux autres qu'à nous-mêmes.

Écrit par : Delirium | 08.02.2010

Ce que je disais à un ami l'autre jour : je n'ai pas du tout les structures d'un homme de droite.... Je ne supporte plus du tout le discours de ces gens de gauche...
Et finalement nous voilà rendu chacun à nous même. Très bien ainsi.

Écrit par : solko | 08.02.2010

Ce qui veut dire qu'il faudrait peut-être dépasser ces clivages gauche-droite (dus en grande partie au scrutin à deux tours) pour mener une politique autre, qui prendrait en compte les intérêts des citoyens et ceux du pays.

Oui, mais alors, il faudrait aller plus à gauche ou plus à droite? (je rigole, là)

Écrit par : Feuilly | 08.02.2010

Il est toujours utile de rappeler, pour ne pas avoir d'illusions sur une certaine gauche française (la seule dont je puisse décemment parler) comment le parti socialiste se donna à François Mitterrand à Épinay en deux temps trois mouvements, un peu comme une demi-mondaine trouvant son financier le plus efficace. Se souvenir de Mitterrand, début 72, nous la jouant marxiste et n'ayant comme seul combat véritable que la neutralisation de ceux qu'il voyait comme des opposants : non les hommes de droite, mais ceux de son camp. Et à droite idem : Chirac ou Sarkozy. Faire table rase de mes "amis", pour que ne restent que les "ennemis", avec qui il est bien plus facile de jouer et de se répartir les bénéfices. Et le militant de base qui y croit encore... Quand il m'arrive d'en entendre à la radio, j'hésite : la compassion ou l'invective ? Je n'hésite pas longtemps. J'éteins la radio. Je sors me promener et je m'en grille une.

Écrit par : nauher | 09.02.2010

Cher(es) ami(es), je ne vois là-dedans, gauche-droite, qu'une position géographique par rapport au saltimbanque pérorant sur le perchoir d'une assemblée. Mais je ne vois pas de quoi différencier des qualités humaines. De l'intérieur, c'est la même saloperie.
La défense mesquine d'intérêts sectoriels, petits, se situe d'un côté comme de l'autre bien en-deçà d'un réel projet pour une société humainement vivable. Leur donner nos voix équivaut tout bonnement à perdre la parole.

Comme disait un humoriste célèbre, à gauche, c'est les bons pauvres, à droite, les méchants riches. Et tout le monde se bat pour devenir méchants.
La vision étriquée de la vie du strict point de vue économique est aussi catastrophique chez les gens de gauche que chez les gens de droite. Seulement, ceux de gauche, jusqu'à aujourd'hui du moins, ont su masquer ça sous des propos généreux, humanistes, prétentieux, voire intelligents.
La dignité consite à tous les envoyer paître. D'ailleurs, ils broutent déjà dans les mêmes pacages et depuis longtemps.
Depuis que je vis en Pologne, je mesure encore plus, par exemple, l'ineptie qu'il peut y avoir à l'existence en France d'un parti communiste. Comme si, après Franco, on avait encore un parti de la phalange. Il n'y a que des imbéciles pour croire que la vie pourrait changer en s'appuyant sur des Mandrins pareils.
D'autres Bastilles ne demandent qu'à voler en étincelles.
Et pour Feuilly, précisémment, dépasser le clivage gauche /droite, on a vu ce que ça pouvait donner de niais et de ridicule avec ce patelin de Bayrou.
Il ne s'agit pas de dépasser le clivage, mais de le détruire.Ce serait enlever l'identité usurpée de tous les élus de la République...
République ?
En voilà une réflexion républicaine : Jean Marc Rouillan, 24 ans de cabane à ce jour, remarque qu'il est plus lourdement condamné que le bras droit d'Hitler, Albert Speer, 20 ans de prison, pour crimes contre l'humanité.
Avez-vous entendu un curé de gauche, socialiste, communiste, Verts (pervers) et autres faux-culs, un écrivain, un homme d'honneur s'en offusquer publiquement ?
Dégoût...
Cordialement

Écrit par : Bertrand | 09.02.2010

Bayrou ne dépasse aucun clivage, il est au centre,c'est tout, donc assis entre les deux et disposé à s'allier au parti le plus intéressant du moment. Avec cette nuance que le centre penche souvent fort à droite tout en faisant croire qu'il regarde à gauche.

Écrit par : Feuilly | 09.02.2010

C'est vrai...Un centre qui penche est-il un centre ? Oui,le centre d'un cercle vicieux, dirais-je...
Ce qui a changé dans la mascarade politique, c'est que jusqu'à maintenant les chafouins au pouvoir prétendaient que la France se gouvernait au centre, avec les fameux modérés, les silencieux, les d'accord avec tout et rien, les qui naviguent d'un bord à l'autre, les ventre mous de l'ex UDF, par exemple...Sarkozy a fait valdinguer tout ça pour assurer et assumer que la France se gouvernait à droite, et même à l'extrême droite.
Changement de décor d'une vaste comédie...
La nymphe Royal fait le pari inverse. C'est sa grosse inintelligence historique, aveuglée par l'ambition et la duplicité.
Le train est passé devant elle et elle n'avait pas le bon billet en poche. Elle a quand même applaudi à la réincacération de Jean-Marc Rouillan pour un mot sybillin et le non-désaveu de son passé, cette....
Tout ça, je le répète, c'est blanc bonnet et bonnet blanc.
Le vrai débat et les vrais enjeux du bonheur sont ailleurs .

Écrit par : Bertrand | 09.02.2010

Quand même, 'des' gens 'de gauche' que j'ai connus n'ont jamais tenu de semblables discours (ceux-là ou des discours analogues)... Peut-être (je simplifie) est-ce une étiquette de gauche, que certains (voire) pas mal revêtent sans pour autant se départir d'idées toutes faites plus rapidement lâchées que leur ombre... Ca veut pas dire qu'il faut tout jeter ensemble, le bébé, l'eau du bain, la baignoire et la salle d'eau. Sauf qu'évidemment, je ne suis pas française, donc, lâchement, je ne me prononce pas...

Écrit par : Pivoine | 09.02.2010

Dans un sens, votre texte est tout à fait juste... Mais pourquoi donc, à partir de là, vouloir parler de politique?
Les gens sont tels qu'ils sont : c'est à dire comme ça et autrement, avec leurs qualités, leurs défauts, leurs névroses, etc. Mais on ne parle que des gens là.

Lorsqu'il s'agit des idées, on peut les aborder pour ce qu'elles sont : une certaine conception de la vie ensemble, du partage, bref un horizon de vie pour une société.

Ce qui me gêne dans vos propos, c'est la confusion entretenue entre les personnes et les idées qui amène à des sentences telles que : ils sont tous pourris, donc y a rien à espérer. Ne confondons pas les registres : le regitre moral et le registre de la politique. Si un type défend des idées politiques auxquels je suis sensible, mais qu'il est par ailleurs dans la vie mondaine un lâche, ou un type incohérent, peu m'importe (je le regretterai d'un point de vue moral, et je pourrai fulminer sur la nature humaine). Ce qui compte, c'est que sa voix et son pouvoir donnent corps à mon espérance.

Écrit par : Portalis | 13.02.2010

Je vous comprends.
Sans doute ne s'agit-il pas là de politique, stricto sensu...
ça n'est pas un sens politique que je donne à mes propos mais une exigence de cohérence.
Vous dites : Ne pas confondre registre politique et registe moral.
Je ne vois pas là de dichotomie. L'éthique, l'idéal, l'espérance sont inséparables d'une conduite dans la vie, d'une pratique face à l'adversité et dans le bonheur.
L'idée en elle-même n'est que bouillie pour les chats si elle n'apparaît pas dans l'authenticité vivante de celui qui la porte.
Non, loin de moi, le slogan fascisant "tous pourris" et l'antiparlementarisme primaire.
Je dis simplement, mais mon cri n'a que très peu de portée : démasquons les usurpateurs et les faux géographes qui nous tracent une carte de route pour ne nous fourvoyer que dans leurs propres ambitions.
Et les propos des gens de gauche que je cite là, ne sont que propos isolés, vécus. Ils ont valeur d'exemples et jamais exemples ne peuvent tenir lieu de preuves.
Bien cordialement à vous.

Écrit par : Bertrand | 15.02.2010

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