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13.03.2009

Etre écrivain - Dernière suite, enfin !

Finalement, tout ce débat, c'est du blabla, de la bouillie pour les chats errants, de la crotte de chiens faméliques.

De l'écume aux lèvres désoeuvrées de la planète solitude.

De l'onanisme besogneux à l'ombre des forêts crevées.

Parce que, être écrivain, du moins le devenir, c'est simplement ça :

Le lien ne fonctionne pas, alors copiez/collez. Ça vaut le détour.

http://www.lemotif.fr/fr/actualites/actualites-du-motif/bdd/article/307

Et  qu'on ne me parle plus de tous ces pauvres types autodidactes :

Flaubert3.GIFhugo82.jpgStendhal.gifCeline.jpgVaillant.jpg

 

Maupassant.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

etc...etc...etc...

09:52 Publié dans Acompte d'auteur | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : littérature |  Facebook | Bertrand REDONNET

Commentaires

C'ets vrai qu'à philosopher comme nous le faisons sur le concept même d'auteur, on en arrive à théoriser la littérature aussi bien que Roland Barthes ne pouvait le faire. Ecrivons donc, ce sera plus utile.

Je retiens quand même qu'un écrivain est pour nous quelqu'un qui écrit des choses essentielles, qu'il soit publié ou pas, qu'il soit célèbre ou pas. Cette définition ne semble pas correspondre avec celle que la société donne habituellement à ce terme, mais cela ne fait rien.

Écrit par : Feuilly | 13.03.2009

Ces pauvres types autodidactes (et la liste est longue) ne seraient pas publiés aujourd'hui.

Quant aux autres, "ce sont des dactylographes", (il avait pas tort, le camarade vitamine).

Écrit par : stéphane libertad | 13.03.2009

Hé, les gars, vous avez suivi le lien, pour suivre la formation ?

Écrit par : Bertrand | 13.03.2009

J'ai visité le lien... Ca me donne presque envie de parcourir les rues en criant : La fin du monde est proche !

Écrit par : Meriem | 14.03.2009

MA DERNIERE SUITE ET FIN A l'Attention de Bertrand et Feuilly.

Pourquoi lisons nous, sinon dans l'espoir d'une beauté mise à nu, d'une vie plus dense et d'un coup de sonde dans son mystère le plus profond ?

L'écrivain peut-il isoler et rendre plus vivace tout ce qui dans l'expérience engage le plus profondément notre intellect et notre coeur ? L'écrivain peut-il renouveler notre espoir de formes littéraires ? Pourquoi lisons nous, sinon dans l'espoir que l'écrivain rendra nos journées plus vastes et plus intenses, qu'il nous illuminera, nous inspirera sagesse et courage, nous offrira la possibilité d'une plénitude de sens et qu'il présentera à nos esprits les mystères les plus profonds, pour nous faire sentir de nouveau leur majesté et leur pouvoir.

Que connaissons-nous de plus élevé que ce pouvoir qui de temps à autre, s'empare de notre vie et nous révèle à nos propres yeux éblouis comme des créatures déposées ici bas dans l'émerveillement ?

Pourquoi la mort nous prend-elle ainsi par surprise, et pourquoi l'amour ?

Encore et toujours nous avons besoin d'éveil. Nous devrions nous rassembler en longues rangées, à demi-vêtus, tels des membres d'une tribu, et nous agiter des calebasses au visage, pour nous réveiller; à la place, nous regardons la télévision et ratons le spectacle.

Et si nous lisons pour toutes ces raisons, pourquoi quelqu'un voudrait-il lire des livres bourrés de slogans publicitaires et de noms de marque ? Pourquoi quelqu'un écrirait de tels livres ?

L'intrusion de la publicité a dévasté et écrasé, comme la dernière glaciation, le paysage humain. Le nouveau paysage et son climat ont mis la métaphysique en fuite. Les écrivains doivent-ils collaborer ?

La sensation d'écrire un livre est la sensation de toupiller, aveuglé d'amour et d'audace. C'est la sensation de se dresser sur la pointe inclinée d'un brin d'herbe et de regarder alentour, en cherchant où aller.

Amicalement à vous deux. Philip

Écrit par : Philip Seelen | 15.03.2009

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