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21.11.2008

De la radicalisation du pouvoir

Photo AFP

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J'en reste pantois. Amer, fondamentalement écoeuré...

Les temps sont venus où le pouvoir euphorique ne connaît donc plus les limites qu'impose la décence démocratique et citoyenne.

Les matins bruns sont bien là et les jours s'annoncent difficiles.

Il faut absolument lire ici.

Un amical salut à Olivier Ertzscheid - que je ne connais pas -  d'avoir passé le relais.

Afin que les flics de la surveille ne perdent pas trop leur temps en vaines élucubrations et ne gaspillent pas outre mesure et à leur sale besogne les deniers du contribuable, je déclare ne pas être un leader d'opinion, n'avoir aucun étudiant où élève sous ma tutelle intellectuelle et n'avoir que très peu de goût pour la constitution de réseaux, considérant que les rebellions les moins organisées sont les plus explosives et ont une chance supplémentaire d'échapper à la frénésie paranoiaque de vos chiens de meute.

En plus, j'habite pas en France...

Blogueurs à vos claviers citoyens ! Qu'ils en chopent le tournis !


11:14 Publié dans Critique et contestation | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : littérature |  Facebook | Bertrand REDONNET

Commentaires

Et moi donc !
Retraitée, mot magique qui me met à l'abri de toute surveillance.

Écrit par : Rosa | 21.11.2008

N'en soyez pas si sûre... Bientôt les retraités(ées), ils les élimineront à la naissance...
Cordialement à vous.

Écrit par : B.redonnet | 21.11.2008

Dans un commentaire sur un blog il y a déjà longtemps j'avais évoqué les matins bruns en disant qu'ils étaient en marche .... J'ai été incendié par un lecteur qui soutenait le pouvoir en place.... Mais nous y sommes lui en déplaise .....

Écrit par : Débla | 21.11.2008

Ils avancent souvent masqués, Débla.
Qu'il vous ait incendiée n'est pas très grave en ce que, comme dit le vieil adage, on est souvent sali que par la merde.
Bien joyeusement à vous, cependant...

Écrit par : B.redonnet | 21.11.2008

J'ai trouvé un nom pour le futur heureux élu (mieux disant ils diront): "L'oeilleton".
C'est le titre qu'ils avaient donné à leur journal, les détenus de longue peine.
Matez les matons!

Écrit par : denis montebello | 21.11.2008

Et moi qui parlais de Sarkozy tous les deux jours, autrefois. Ils vont m'envoyer à Cayenne (quoi, vous ne saviez pas qu'on restaure la bagne? Sur le modèle de Guantanamo, encore bien).

Écrit par : Feuilly | 21.11.2008

Je n'aime pas la Démocratie surtout quand elle a une Petite Gueule de Bourgeois recadrée jeune vieux avocaillon cadre fils à sa maman de Neuilly. République Française quand tu chasses le naturel, il revient au galop !

Je suis un Observateur Etranger à votre cour hexagonale, venant d'un pays situé au centre de l'Europe, pays de la plus vieille démocratie ininterrompue du monde moderne, gardien de la neutralité des passages alpins nord-sud, sud-nord qui au long de 50 années du milieu du XXème siècle avait mis en place une surveillance à la cubaine de sa population à risque et engrossé ainsi plusieurs millions de fiches sous couvert de préparer une guerre chaude qui couvait soi-disant sous la Guerre Froide.

Ce Service des Fiches Secrètes, véritable centre de nervis à plumes, était une officine profondément enfouie au fond des arcanes de l'Etat Démocratique Helvétique. L'existence du Service était connue des seuls ministres Conseillers Fédéraux qui se succédèrent au cours de ces années de surveillance et se passaient complices le petit secret bien gardé par leurs prédécesseurs. Puis eux-mêmes ils transmettaient à leurs jeunes successeurs le secret comme lors d'une cérémonie d'intronisation de nouveaux membres dans une secte secrète, ou du style passation du code commandant le feu nucléaire; ce petit secret était naturellement aussi connu des ministres sociaux démocrates qui couvraient ainsi en solidarité avec les ministres de droite la surveillance abusive et anticonstitutionnelle des membres les plus à gauche de leur propre Parti Socialiste .

L'existence de ce véritable centre de nervis à plume fut porté à la connaissance de ce Peuple, si longtemps soumis à son insu à la surveillance de ses propres élus, par une nouvelle génération de politiciens témoins directs de la Chute du Mur (de Berlin) et de la fin de l'URSS (Union Ratatinée des Saucissons Secs comme on avait l'habitude de la dénommer dans les cours d'école de Romandie.)...le pays tout entier cria au scandale y compris les délateurs, flics, ménagères, concierges, douaniers, hôteliers, voyagistes, pompistes, militaires et encore plus qui prétendaient eux avec culot ne pas connaître l'usage frauduleux que feraient leurs commanditaires de leurs renseignements si attentivement observés et si précieusement récoltés.

Une loi fut votée au début des années nonante du XXème siècle par les chambres, le Conseil National et le Conseil des Etats, loi qui autorisa chaque citoyen à pouvoir sur demande consulter son dossier donc toutes les fiches qui étaient établies à son nom. L'Autorité de surveillance de la mise en application de cette loi s'arrogeait encore le droit de caviarder sur les fiches mises ainsi en consultation les sources et certains renseignements impliquant des tiers ou des services sensibles de l'Etat. Certains fichés reçurent ainsi des feuilles aux trois quarts noircies par des feutres experts...Le déballage fut mémorable, que d'articles, de films, d'émissions de télé, de témoignages de fichés célèbres tous de gauche, la droite n'étant manifestement pas dans ces antédiluviennes périodes glaciaires une menace pour Le Petit Pays Pluri-culturel du Centre de l'Europe.

La loi ordonna aussi la destruction des fiches après une année de consultation laissée au public concerné. L'Autorité se réserva là aussi le droit de préserver quelques fiches utiles à la Sécurité du pays sans préciser aucunement quelle officine nouvelle allait s'occuper de les gérer et de les faire proliférer sous de nouveaux critères idéologiques d'actualités. Et le pays se rendormit....Salutations fichées et helvétiques. Philip

Écrit par : Philip Seelen | 22.11.2008

Petite scène matinale : Sarko se contemple dans un miroir avant de se raser et se dit : Ouais... Je ne suis peut-être pas noir comme Obama, mais j'ai déjà ma Bruni.

Écrit par : solko | 22.11.2008

Et voilà, Philip, vous étiez déjà fiché en Suisse, avec ce petit mot vous voilà fiché en France...

Écrit par : Feuilly | 23.11.2008

@ Feuilly : Nous autres, depuis le temps que nous sommes fichés, on s'en fiche un peu, non ?

Écrit par : solko | 23.11.2008

J'ai été arrêté en été 1972 avec des complices par la gendarmerie française. Nous avions des sacs à dos remplis à craquer de bouquins dénonçant l'occupation de l'armée française au Tchad et en Afrique Centrale, imprimés par nos soins en Suisse pour le compte de militants anticolonialistes africains.

Pour passer ces livres interdits en France, nous tentions de franchir à la frontière franco-suisse, au dessus d'Evian, un passage clando déjà utilisé en 1942-45 par la Résistance fançaise et ses contacts en Suisse, pour passer argent, armes, matériel et messages, puis plus tard par les porteurs de valises pour l'argent du FNL récolté en France chez les travailleurs algérien, en soutien à leur libération nationale et pour le passage d'El Moudjahid, imprimé en Suisse pendant la guerre d'Algérie.

Nous aurions dû nous douter que ce chemin était depuis longtemps éventé auprès des flics en bleu. Mais témérité de la jeunesse oblige nous avons tenté notre chance entre deux patrouilles...et bingo on a touché le gros lot, arrestation, saisie du matériel, et retour à la frontière suisse en fourgon, alors nos fiches à la DST ont dû être transmises à toutes les autorités chargées de surveillance en Suisse et en Navarre....

Écrit par : Philip Seelen | 23.11.2008

Ah, vous êtes de joyeux drilles,Philip, Feuilly et Solko...Témérité de la jeunesse, oui, mais gageons que notre âge plus mur, pour donner dans l'euphémisme, ne sera pas frileux.

Les fiches, les renseignements, les auditions, les pistes, les recoupages, les découpages, les interprétations, les suppositions, les épinglages, qu'ils se les mettent en cet endroit où par décence on ne fait d'ordinaire entrer que des clystères...

Que veulent-ils savoir ? Qui est mécontent d'eux ? Alors, ils perdent leur temps et leur énergie. Ceux qui sont contents d'eux leur font directement savoir, tous les autres, sont dans l'autre camp... C'est aussi simple.

Écrit par : B.redonnet | 24.11.2008

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