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20.05.2015

Celui qui sur le Silence des Chrysanthèmes

jlk.JPGMerci à Jean Louis Kuffer de faire la part belle, dans une de  ses remarquables chroniques, Mémoire vive, au Silence des chrysanthèmes.
Sa lecture m’agrée à plusieurs niveaux, au premier rang desquels celui de la certitude que j'ai de ce que JLK n’est pas du tonneau à faire état de ses lectures pour faire forcément plaisir à un auteur ou à un éditeur.
Il est de ceux qui lisent librement, pour eux, et qui sans ambages disent publiquement leur sentiment de lecture, loin des passeurs de rhubarbe et séné
Mais si vous connaissez Riches heures,  vous savez déjà tout cela.
Il y a un autre niveau qui me touche beaucoup dans son texte, c’est celui des références, et particulièrement celle à Fred Deux.
Une amie, qui se reconnaitra si elle vient à passer par là, m’avait fait parvenir, il y a quelques années La Gana, parce qu’elle venait de lire le manuscrit Le Silence des chrysanthèmes.
Elle avait rapproché ces deux lectures, ce qui me flatte beaucoup, et avait alors eu ce geste d’amitié de me faire lire Fred Deux, alors republié par l’excellent Georges Monti.
Un livre remarquable, bien au-dessus de mon Silence, un livre à couper le souffle, tant que j’avais dû abandonner ma lecture vers le milieu pour le reprendre un peu, justement, mon souffle.
Et c’est plaisir abondant que de voir que cette amie et Jean-Louis Kuffer, qui ne se connaissent ni des lèvres ni des dents, se soient chacun de leur côté envolés vers La Gana, une page des Chrysanthèmes accrochée à leur esprit.

13:12 Publié dans Acompte d'auteur | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : littérature, écriture |  Facebook | Bertrand REDONNET

Commentaires

Voilà une critique qui fait plaisir, JLK n'étant pas n'importe qui.

Écrit par : Feuilly | 20.05.2015

Voilà une nouvelle rafraichissante, Redo, une reconnaissance de qualité. Bravo.

Écrit par : cleanthe | 20.05.2015

Ce n'est ici qu'un premier commentaire en marge de la lecture du Silence des chrysanthèmes, dont je parlerai plus amplement quand je l'aurai achevé alors que je n'en ai lu que le premier tiers. Mais les citations s'imposaient, qui donnent le ton de ce livre pétri d'authenticité et lesté de bonne rage et de reconnaissance à notre vache de vie...

Écrit par : JLK | 20.05.2015

Elle avait complètement oublié, mais elle s'est reconnue. Le hasard de cette convergence avec l'évocation de JLK est tout à fait heureux.
Ces Chrysanthèmes font figure d'une véritable béatitude dont on espère que les souvenirs agissent comme une consolation sur son auteur quand son âme vacille.

Sic transit gloria mundi.

Écrit par : ArD | 21.05.2015

Merci, les amis, pour ces témoignages et merci encore à Toi, Jean Louis...
C'est aussi une des grandes satisfactions de l'écriture que ce partage.Cette confidence, allais-je dire... Quand ce qui résonne chez Pierre résonne aussi chez Paul, et peut-être y a t-il, dans la façon de revoir un peu sa vie, quelque chose qui touche à l'universalité intime.

ArD,quant à Vous, vous eûtes ce jour-là une idée bien magnifique en m'envoyant, sans crier gare, "La Gana".
Se peut-il qu'on oublie les idées magnifiques qu'on a pu avoir un jour ?:)

Écrit par : Bertrand | 21.05.2015

Les commentaires sont fermés.