31.03.2015
Le ridicule qui tue
D’ordinaire, la langue des politiciens, relayée par celle des journalistes, me fout en pétard. Mais pas toujours.
Il arrive parfois qu’elle déclenche chez moi un grand éclat de rire, ce dont je leur sais gré, parce que je ne suis pas un ingrat.
Ainsi, ce matin…
Un escogriffe socialiste, qui eut tout de même le bon goût de garder l’anonymat, se gargarisait la glotte en disant que «finalement la déroute électorale n’était pas si catastrophique que prévue car la gauche conservait malgré tout 34 départements, si on compte Paris et Lyon où l’on ne votait pas.»
Ça tombe sous le sens ! Il n’y a plus guère que là où l’on ne vote pas qu’ils ne sont pas battus !
Des fous ! Ce n‘est pas possible autrement.
15:34 Publié dans Acompte d'auteur | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : politique, écriture | Facebook | Bertrand REDONNET
Commentaires
Des fous parmi d'autres fous! Il s'agira de choisir les moindre!
Écrit par : Alezandro | 31.03.2015
[...] Et même à la grand' rigueur ne pas choisir du tout
Écrit par : Bertrand | 31.03.2015
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