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21.07.2014

La couleur du sang

francois-hollande-president_.jpgUne calamité.
Un vrai désastre.
Un discours ruiné.
Je parle du président de la république de France.
Je l’avais préféré, quoique du bout des lèvres et sans avoir participé à son élection de fortune, à Sarkozy le soir de mai 2012.
Hélas, je ne pense pas aujourd’hui que Sarkozy, en dépit de ses mufleries honteuses, aurait fait pire car faire pire est impossible.
En tout cas je suis presque certain que sur la scène explosive des affaires du monde, Juppé aurait mieux fait que Fabius.
Quelle clique !
Ça m’apprendra, depuis le temps pourtant que je sais les cartes biseautées des débats publics, à me mêler, même de très loin, de leur affligeant spectacle.

En Ukraine, on s’en souvient trop bien, le socialiste président s’était empressé d’applaudir aux magouilles de l’Otan, de l’Europe et des USA.
Il avait été le premier, avec cet autre désastre de l’esprit qu’est Henri-Lévy, à recevoir tout sourire sur le perron de l’Elysée les vainqueurs de l’insurrection armée de Kiev, alors que le sang de Maïdan n’était pas séché encore et que certains de ces vaillants vainqueurs n’avaient jamais fait mystère de leur nostalgie du IIIème Reich.
Quel beau démocrate, que cet homme ! Et quel grand penseur, que ce philosophe à la ramasse !
Hollande est, depuis six mois maintenant, toujours le premier après Obama, comme un petit chien dans l’ombre poussiéreuse de son maître, à menacer Poutine de sanctions.
On se demande bien avec quoi : cet homme a les bras aussi vides que le dernier de nos manants et une vision stratégique du monde aussi pointue que celle que pourrait avoir un blaireau des halliers.

Derrière ses lunettes, il pleure aujourd’hui de grosses larmes de crocodile sur les morts du crash de Donetz.
Nous aussi, nous pleurons et sommes en colère. Mais nos pleurs et notre colère viennent du tréfonds de notre être, de notre affection pour la vie, de notre dégoût des armes, de la guerre, des conflits, de la politique et de la mort…
Hollande pleure politiquement. Parce que les trois cent pauvres humains déchiquetés en Ukraine vont dans le bon sens en ce qu’ils sont une condamnation sans appel de l’ennemi, les pro-russes, si toutefois il s’avère que ce sont bien eux qui on tiré le missile assassin...
Nul homme sensé ne saurait effectivement les soutenir après ce crime alors que leur cause pouvait être juste. Nous sommes d’accord…
La monstrueuse erreur – s’il s’agit d’une erreur des séparatistes – sert à point nommé les desseins de l’Europe impérialiste, des USA et, bien sûr, accessoirement, de Hollande.

Mais, dans le même temps, ce président catastrophe interdit une manifestation de soutien au peuple palestinien massacré sous les bombes israéliennes !
Comme aux bons vieux temps de l’Algérie française, quand on interdisait les manifestations pro-FLN !
Ce triste visionnaire veut-il rejouer Charonne ?
Son désastreux premier ministre, mélange atone de Robespierre et de Fouché, se vante que les heurts qui ont eu lieu lors de ces manifestations organisées en dépit de son veto,  sont les preuves qu’il était sage de les interdire.
Je vous demande de réfléchir une seconde sur la perversité de ce raisonnement de propagande a posteriori : s’il n’y avait pas eu d’affrontements, Valls aurait-il fait son mea culpa ? Depuis quand un chef de l'exécutif se félicite-t-il ouvertement des violences qui justifieraient la justesse de sa politique ?
Curieuse dialectique. Dialectique de marchand de tapis. Dialectique d’apprenti Bonaparte. Dialectique de menteur partisan.

La France, par la voix de son dangereux Président,  soutient Israël… Elle donne son aval aux meurtres, à la destruction de la bande de Gaza, à la mort des enfants,  aux bombes larguées sur la population civile.
Ces socialistes, qui soutiennent le crime à Gaza et font mine de le condamner à Donetz, nous enseignent ainsi que le sang, avant d’être rouge, a d’abord une couleur politique.
Ils resteront une page lamentable de l’Histoire écrite par la débâcle de leurs consciences !

19:19 Publié dans Acompte d'auteur | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : politique, histoire, écriture |  Facebook | Bertrand REDONNET

Commentaires

On finira bien par prouver que cet avion a été abattu par les pro-russes, même sans preuves. Ils sont déjà coupables alors que l'enquête n'a pas encore commencé. Et si c'était une supercherie comme celle des armes de destruction massive irakiennes ou le gaz sarin de Damas ? On n'ose même pas penser à une telle éventualité, tant elle est plus horrible encore que tout ce que l'on avait vu jusqu'ici.

Écrit par : Feuilly | 21.07.2014

Je crois, oui, qu'on aura vite les preuves de la responsabilité des séparatistes et de Poutine.
Tout porterait à croire, actuellement, que cette responsabilité leur incombe.

Mais :
"La complicité dans l’étouffement de la vérité autour des massacres de Katyń a été partagée, à des degrés divers, par l’ensemble des élites politiques, des historiens, des médias et des intellectuels européens.

Philip Seelen

Ce dramatique exemple invite quand même à prendre toutes les précautions de jugement, sans pour autant être taxé de "chercheur de complots à tout prix."
Dans un monde de plus en plus mensonger, difficile de se faire une idée de la vérité.

Écrit par : Bertrand | 22.07.2014

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