20.03.2009
Tout simplement parce que...
Parce que nous avons, dans ce qu'elle a d'essentielle de joie et de tristesse, la même lecture du monde, Philip Seelen m'a offert de mettre en ligne quelques uns de ses regards sur les paysages.
Regards de poète. Regards de celui dont le monde s'inscrit à la pupille et qui nous le restitue en images. Plus condensé, par lui réfléchi.
Merci, Philip, pour cette empreinte gravée ici par l'amitié.
Rêveries solitaires
Solitude
Murailles des peines
Lui !
L'éternel retour
13:27 Publié dans Acompte d'auteur | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : littérature | Facebook | Bertrand REDONNET
Commentaires
Deux des images qui parlent de solitude me font penser à la citation de Khalil Gibran: la solitude est une tempête de silence qui arrache toutes nos branches mortes...
Écrit par : Débla | 20.03.2009
DES IMAGES D' EXILES SUR L' EXIL DES MOTS
Ma vie et celles de tous les êtres, qui me sont les plus proches, qui forment ma parentèle et l'univers de mes amis ont été marquées par le fer, la pierre, la lumière et le silence de l'Exil.
L'Exil de ma compagne Lucia Maria Rodrigues Pimentel, fuyant, en 1970, la torture de la Dictature Militaire Brésilienne.
L'Exil de ma Mère, To Seelen, fuyant, en 1945, sa Hollande dévastée, ses amours brisés et souillés, sa famille décomposée.
L'Exil de l'Artiste et Ami, Krzystof Pruszkowski fuyant, en 1965, la dictature communiste en Pologne et une vie d'incarcération intellectuelle et artistique derrière un Rideau de Fer.
L'Exil du Photographe et Ami, Samher Mohdad fuyant, en 1987, l'éternelle Guerre Civile libanaise.
Mon propre Exil d'Artiste et de Photographe fuyant, en 2003, ma solitude et une vraie prison de pierres en Suisse.
Faoug, Vaugondry, Liège, Paris, quatre villes d'exils parmi plein d'autres que je n'ai pas le coeur de citer encore ici.
Quand, en octobre 2008, j'ai découvert L'Exil des Mots, après avoir tapé "exil" sur un moteur de recherche affilié à Internet, je me suis réfugié en deux cliques de souris chez Bertrand Redonnet qui dédiait son site, si bien nommé, à son écriture et sa culture d'exilé français en terre de Polska B.
J'ai immédiatement éprouvé de la sympathie pour cet amoureux de Brassens et d'un coeur de polonaise, accrochée, elle aussi, au Grand Georges B. Et surtout ses textes décrivant son exil et son regard tendre et lucide déposé sur le pays de sa nouvelle compagne m'ont séduit. Ce regard et cette écriture m'ont rappelé mon propre attachement à ce pays de Pologne, et à tous mes amis qui y vivent et que j' y ai rencontrés il y a 25 ans déjà.
Nos regard pour nos semblables d'un pays différent et semblable aux nôtres nous ont rapprochés, Lui Bertrand et Moi Philip.
Nous ne nous sommes jamais vus, nous n'avons jamais parlé de vive voix, nous nous sommes reconnus que par ces échanges numériques étranges mais pourtant devenus habituels en un temps si court, ces échanges écrits en direct, entre des inconnus qui ont pour seuls outils des cerveaux, des regards, des doigts, des claviers et des écrans.
La publication de ces images ci-dessus est pour nous le signe qu'une amitié peut naître de ces échanges épistolaires et picturaux sur la toile. Je suis en train de rédiger une première lettre, adressée à Bertrand au sujet de ma relation particulière avec la Pologne, son histoire, son actualité et quelques uns de ses habitants.Vous pourrez bientôt la lire ici, avec celle que Bertrand m'aura adressée.
A toi Bertrand et à vous les surfeurs. Philip Seelen.
Écrit par : Philip Seelen | 20.03.2009
à Philip: Des vies d'hommes et de femmes, des mots pour dire l'exil, la solitude et la souffrance, pudiques mais si forts...
Merci pour ce témoignage.
Je vous souhaite une belle et longue amitié avec Bertrand...
Écrit par : Débla | 21.03.2009
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