06.09.2011
Quand le talent avait un coeur grand comme ça
Écriture parfaite, message sans haine et sans violence. Juste un mot en direction de l'éternel faux-cul.
Cet homme, c'était Rabelais, c'était Villon, c'était La Fontaine... C'était toute la généreuse précision du langage populaire remis en pleine lumière, la voix de la nuit, la voix du ruisseau et la voix du coeur.
Le monde a perdu, avec cet homme, une corde vocale essentielle : celle qui donne à la littérature ses mots les plus authentiques. Les mots qui tentent de la réconcilier avec le monde.
Nous en sommes là du mensonge renversé en vérité : cette chanson - acclamée par les Filles de l'époque - verrait aujourd'hui s'ouvrir devant elle les portes des tribunaux d'une société sans pensée, décomposée dans le faux langage et la fausse conscience.
09:24 Publié dans Brassens | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature | Facebook | Bertrand REDONNET
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