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21.04.2014

Cœur apatride

Oublier...
C’est un verbe qui se rappelle toujours à mon souvenir.
Sa racine familiale, oblinere, nous emmène jusqu’à l’effacement en recouvrant d’un enduit. Gommer, en quelque sorte. Voire raturer, si c’est mal fait.
Pourtant, oublier, ça n’est pas effacer de sa mémoire. Pas du tout même.
Oublier, c’est se souvenir sans émotion particulière.
J’ai oublié la France que je garde précieusement, fondamentalement, en mémoire.

Et c’est triste de n’être plus triste sans elle.

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08:27 Publié dans Acompte d'auteur | Lien permanent | Commentaires (4) |  Facebook | Bertrand REDONNET

Commentaires

Il faut voir si ce n'est pas la raison qui l'emporte et qui demande cet oubli, pour survivre et parce que ce que tu vis pour le moment te convient bien. Mais évidemment au fond de toi reste certainement une nostalgie inavouée.

Écrit par : Feuilly | 21.04.2014

Très beau Bertrand je vis l'inverse de vous je n' oublie pas mes racines que j'ai retrouvé depuis 4 ans ou 5 ans mais il faut que je tri mes petits papiers...
Pas facile..
ainsi va la vie...
Je vous lis avec admiration

Amitiés

Écrit par : george | 21.04.2014

@Feuilly : je ne crois pas que la raison intervienne dans le choix des émotions ou de l'absence d'émotion. En tout cas, pas la mienne.Quant à la nostalgie, par nature, elle est éphémère.Ou transcendée.Ce qui revient au même.

George, oui, l'Exil (ou le retour d'Exil) est aussi un tri à faire.On ne jette rien à la poubelle mais on identifie des priorités.

Écrit par : Bertrand | 23.04.2014

"Et c’est triste de n’être plus triste sans elle."
C'est comme quand on n'est plus amoureux, mais qu'on regrette le temps où on l'était...

Écrit par : Elizabeth | 14.05.2014

Les commentaires sont fermés.