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02.11.2010

Consultations octobre

Eu égard à mes dix jours de silence cause voyage en France, stabilité honorable.
Merci à tous et toutes, fidèles de l'Exil des mots...
Amitiés

Bertrand

 

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12:46 Publié dans Statistiques | Lien permanent | Commentaires (13) |  Facebook | Bertrand REDONNET

Commentaires

Les statistiques sont des îles glacées, les plus éloignées possibles de celles de la poésie et de toute réalité humaine. Pourquoi y accoster?

Écrit par : Natacha S. | 02.11.2010

Les statistiques sont à un blog ce que la botanique est aux fleurs.
J'entends bien, j'entends bien, et croyez bien que je n'ai pas attendu aujourd'hui pour savoir ce poncif.
N'empêche que la dichotomie n'est pas si évidente... ça se saurait...Tout ce qui est d'une évidence lapidaire est suspect.
Arrêtez-moi si je dis des bêtises, mais il me semble que derrière chaque poésie écrite (je ne juge point de celle qui serait censée être écrite ici) il y a un poète qui dit au monde.
Et quand on écrit et que, à plus forte raison, on fait de cette écriture un message public, , ignorer ou faire semblant d'ignorer si on est lu ou pas est bien plus pernicieux à la vérité ( et in fine au pourquoi de l'écriture) que les statistiques le sont à la poésie.
Si vous publiez un livre à 1000 exemplaires, vous aimez savoir si on en a lu 10 ou 997.
Si quelqu'un me dit le contraire, il est tout simplemnt un fieffé menteur, voyez-vous.
Et je suis certain que chaque blogueur regarde ses statistiques, que chaque administrateur d'un site suit sa fréquentation, comme chaque musicien est plus content quand il joue devant 100 personnes plutôt que devant deux pelés et un tondu.
J'ai choisi, pour 2010, de publier ce que chacun fait in petto. Un comportement normal, en somme, une dimension de l'activité de blogueur.
Cette publication est une démarche personnelle et qui ne tord le cou à mon écriture que si l'arbre chétif arrive à cacher l'immensité de la forêt.
Merci de votre franchise, en tout cas
Cordialement
B

Écrit par : Bertrand | 03.11.2010

Je sais que c'est quelque chose que j'ai de la peine à expliquer, parce qu'on sort du rationnel. «Si vous publiez à mille exemplaires, dites-vous, vous aimez savoir, etc»
Oui, mais cela ne signifie rien. Peut-être, si vous les connaissiez, seriez vous plus heureux des seuls 10 lecteurs que des 987 autres?
Je m'insurge contre le mélange aberrant de la quantité et de la qualité.
Ces dernières années, j'ai pu écrire des textes assez libres dans l'hebdomadaire d'un gros épicier suisse. Tirage: 500 000 ex. Taux de lecture de ma page, d'après des enquêtes: 30 000 lecteurs. On m'impose un concours, lié au texte: 5 à 8000 réponses par semaine. Comme cela a duré dix ans, j'ai pu savoir que j'avais entre 50 et 100 lecteurs vrais. Pendant ce temps, je continuais à produire cette page, plaisir à rédiger + gagne-pain. Cette expérience m'a amené à penser que le «taux de lecture», ou la rencontre qui se passe entre auteur et lecteur, n'a rien à voir avec des chiffres, qui ne sont intéressants que dans un cadre commercial.
Imaginez que mon exemplaire de «Géographiques» a déjà passé entre pas mal de mains en Suisse ou plus à l'Orient. Ces «géographies»-là restent inconnues à l'écrivain.
Vous êtes un très bon auteur. Cela me désole que vous fassiez des calculs d'épiciers.
Merci pour vos écrits.
Demain, je me déconnecte pendant trois semaines pour cause d'hôpital (rien de grave). Je reprendrai contact à fin novembre.
Je vous souhaite un beau début d'hiver

Écrit par : Natacha S. | 03.11.2010

La mesure quantitative est un outil de diagnostic à partir de laquelle on peut se livrer à de multiples interprétations dont pourrait découler une analyse qualitative. Encore faudrait-il que l'outil statistique d'analyse de fréquentation des blogs le permette. Or, l'outil manque un peu de finesse pour croiser des données. Par exemple, le nombre de pages visitées (+ 10 mille) ne peut absolument pas être exploité, brut de décoffrage, tel qu'il est livré : s'agit-il de lecteurs boulimiques ou du défilement de pages nécessaire à un rapide coup d'œil ?

On peut présumer que l'auteur, ici Bertrand, ne mesure pas sa qualité à l'aune de la fréquentation. Mais on peut imaginer qu'il s'intéresse à la stabilité de son lectorat, lequel pourrait le motiver à cette rigueur quasi-quotidienne que demande toute publication bien ficelée. Publier, c'est souhaiter être lu ; constater qu'on est lu paraît donc légitime.

Écrit par : ArD | 03.11.2010

Oui, nous avions déjà parlé de cela. S'il n'y a qu'un lecteur, un seul, arrêteriez-vous votre blog?
On arrive dans des idées absurdes. A éviter.
De plus, il y a la durée des blogs. Il y a quelque trois ou quatre ans, alors que je ne savais rien des blogs, j'y suis arrivée en faisant des recherches personnelles. J'ai été surprise par le nombre de fois où google me renvoyait chez: «hautetfort», par exemple, et je suis tombée sur des écrits de Bertand, de Feuilly, du très regretté Dominique Autié... Des textes qui étaient là depuis des mois peut-être, et c'était extraordinaire, je me trouvais dans une bibliothèque magique, puisque je pouvais encore communiquer avec les auteurs.
C'est toute cette magie que je veux dire, face à la mornitude des chiffres.

Écrit par : Natacha S. | 03.11.2010

Ces données chiffrées, n'ont-elles pas tout bonnement pour vocation celle de lustrer a minima le narcissisme qui incline à écrire publiquement et probable source de cette assiduité qui me laisse admirative ? Dominique Autié en fut un exemple de haute tenue, il est vrai; l'impact sur ses lecteurs lui importait bcp au sens de se sentir «digne d'être lu». (Étonnant de voir comment les chemins des lecteurs de blogs se croisent.)

Écrit par : ArD | 03.11.2010

Cette constance et ce sérieux à écrire publiquement (et gratuitement) au quotidien, ne laisse de m'impressionner moi aussi. Il me paraît donc juste qu'un outil permette aux auteurs du numérique de vérifier que leur maison est fréquentée ou au moins visitée. Il n'en reste pas moins que malgré quelques indications signalant à l'auteur qu'il est visité en direct et donc fréquenté comme favori, ou bien à partir de tel ou tel atelier d'ami (ou pas), -mais la provenance peut signifier mille choses-, l'outil ne dit rien sur le temps passé sur une page (ce que vous dites ArD, en parlant du défilement nécessaire à un rapide coup d'œil, etc.)
L'auteur ne sait pas qui vient, pourquoi, et combien de temps. Une seule personne peut passer sa journée à relire tout d'un atelier et ce sera le même nombre de pages que celles repérées pour cinquante personnes qui seront venues sans avoir rien vu, rien lu.

Écrit par : Michèle | 03.11.2010

Merci à vous trois de vous être penchées sur un problème qui, dans le fond, n'en est pas un mais qui dénote quand même pas mal de choses.
Je vais vous dire une chose Natacha et tant pis si vous en prenez ombrage (moi c'est déjà fait), je trouve que vos convictions sont des convictions primaires et bloquées sur un seul mot " chiffres" et, en plus, et c'est bien ce qui me navre, vous êtes à peine polie, voire très désobligeante...
Je n'accepte pas d'être traité, par qui que ce soit et encore moins par quelqu'un qui ne me connait pas " d'épicier" et merci infiniment à Michèle d'avoir, en un seul mot, sut effacer l'injure : gratuitement dit-elle.
Vous en faites combien de choses gratuites par jour, vous ?
Si vous avez cinq minutes et si vous pouvez penser le mot " chiffres" par-delà la connotation rigide du calcul ou de vos activités de consommatrice, je vous invite à méditer.
Je crois que vous n'avez rien compris à la démarche d'un auteur présent au quotidien sur le net. Il n'est pas là pour se masturber en public et éclabousser l'écran de ses turpitudes onanistes.
Il est là parce que la littératute, de plus en plus, est là dans son existence quotidienne et que c'est là, actuellement, qu'elle crée le lien social qui lui est indispensable..Il est donc là pour être lu, lassé d'entasser ses écrits dans de sombres tiroirs et gloire à cet outil formidable qui nous a permis à tous et toutes d'exister un peu par ce que nous aimons le plus, que nous soyons auteurs ou lecteurs.
Il est là pour être lu et, s'il est lu ou ignorer - à moins qu'il ne soit aux prises avec les délires de la schizophrénie - il a envie de le savoir.
Votre question : si j'avais un seul lecteur est-ce que je supprimerai mon blog est une supercherie de la réthorique, un truc qui va loin dans l'immobilisme du contenu. Ma réponse est oui et, à ce lecteur, j'enverrais par mails mes textes ici publiés.
"Je suis un bon auteur et un épicier." J'eusse de loin préférer vous voir affirmer que j'étais un mauvais auteur mais un honnête homme.
Des excuses publiques ne seront pas tout à fait les mal venues.

Ard, vous avez parfaitement compris - tout comme Michèle - de quoi il en retournait.Je ne fais en effet aucun lien entre la qualité, bonne ou mauvaise, de mon écriture et la quantité "fréquentative"
Et vous avez très bien saisi que ces stats (flous, imprécises, sans grande parole sinon peut-être au niveau "lecteurs uniques") sont aussi une espèce de stimulant à écrire au quotidien, ce qui est profondément prenant, parfois décourageant...Il faut faire la démarche, s'obliger parfois à écrire pour ne pas laiseer mourir le territoire ouvert.

Je constate d'ailleurs qu'aucun blogueur ne s'est manifesté dans ce débat. C'est un débat de lectrices et je m'en réjouis.
A lui seul, le fait en dit assez long.
Merci.

Écrit par : Bertrand | 04.11.2010

Bertrand, comme tu le dis, le territoire est ouvert et les blogueurs vont venir. Tout est tellement vivant que c'est la vie de chacun qui résonne ici, et à quoi réagit-on, saurait-on toujours le dire. Je vais te dire ce qui m'a fait me mêler de cette discussion, c'est l'immense bonheur que j'ai toujours à entendre les argumentations de ArD. Je n'eusse rien dit sinon, car je n'ai pas ouvert de blogue, j'aurais trop peur qu'il soit minable, et je ne voyais pas en quoi je pouvais commenter.
Ce que je trouve formidable en tout cas, c'est qu'avec des textes solides dans L'Exil, se continuent des échos passionnants dans les discussions. C'est le respect rendu aux lecteurs que de prendre leur parole à part entière, de savoir, donc, l'écouter.
Merci pour cela, Bertrand.

Postscriptum : quand je parle de gratuité, je parle d'un sujet grave. Tu choisis, dans une époque très difficile (pardon de l'euphémisme), de t'en tenir à ton métier d'écrivain. Dont on ne peut vivre qu'avec beaucoup de chance. Si les livres se vendent très bien, s'ils ont des prix, si on te sollicite pour des rencontres en te donnant les moyens de t'y rendre, etc., etc.
La condition des écrivains se traite dans de gros livres (Nauher évoquait un jour celui de Bernard Lahire) qui n'ont pas beaucoup d'échos sur la place publique.
Je pense à une écrivaine contemporaine, Suzanne Bernard, morte prématurément d'un cancer il y a peu.
Il faut lire "Chair à papier", récit publié en 2002 au Temps des Cerises, dans lequel après quinze ans de publication (un livre par an au moins, édité dans de "petites" ou "grandes" maisons), elle ose briser le silence.
C'est le récit du parcours d'un écrivain qui ne vit que de sa plume. Tout est dit, les faits, les noms, les chiffres. Les conditions de travail, généralement tenues secrètes.

Écrit par : Michèle | 04.11.2010

ArD apporte, effectivement, très souvent de claires et nettes contributions aux textes et j'ai, tout comme toi, grand plaisir à les lire.
Si je me suis montré un peu rude et vif (tu me connais) envers Natacha, c'est que je trouve que là, elle a passé les bornes et touché un point sensible que tu mets très bien en lumière dans la deuxième partie de ton commentaire.
Sans doute le mot "épicier" résonne t-il trop fort dans ma tête, mais, tête soupe au lait ou tête placide, il ne peut guère être autre chose qu'un mot du mépris. Nous sommes dans l'écriture. La moindre des choses est de savoir de quel sceau l'usage des mots les a frappés.
Aucun écrivain ne peut vivre de sa plume. C'est fini tout ça depuis belle lurette. L'écivain, l'écriveur, l'écrivant, l'auteur, appelle le comme tu voudras, travaille ailleurs que dans son art pour faire bouillir la marmite.
C'est comme ça et ça ne peut guère être autrement.
Ceux, très rares, qui ont choisi de vivre que dans la littérature ne roulent pas carosse. C'est une des raisons pour lesquelles j'éprouve un profond respect pour François B qui, depuis 1982, n'a pas fait autre chose. Un des derniers Mohicans.
Lui aussi, d'ailleurs publie par endroits, le relevé des fréquentations de TL. Des épiciers comme ça, on voudrait que le monde en soit rempli, n'est-ce-pas ?
Personnellement, écrire je ne fais que ça depuis six ans bientôt...Le mythe de Sisyphe...Il faut savoir gommer certaines choses, beaucoup même, superflues de la consommation courante. Ne pas être exigeant. Ne vivre que de sa vie.
Les droits d'auteur (quand il y en a et il n'y en a pas souvent) c'est du pipi de chat famélique. Les rencontres, ça rembourse les frais...
J'ai pensé quelquefois laissé tomber. Trouver un boulot ici, dans la forêt, conduire un bus, ou autre chose.
A chaque fois D. m'en a fermement dissuadé : Tu écris, on ne se débrouille pas mal.
Je défie cependant beaucoup de beaux parleurs d'avoir l'inspiration de tout laisser tomber pour ne plus écrire que leur friction au monde.
Je n'en tire, pour moi-même, aucune fierté. Absolument aucune. Il n'y a pas beaucoup de courage là-dedans : J'aime écrire et je n'aime pas travailler...Alors...Quand les choses sont claires dans le désir, les décisions coulent de source.
Merci à toi d'avoir mis l'accent sur cela aussi.
Je lirai le livre dont tu parles. Oui, ça m'intéresse, ça..Même si, je peux deviner un peu ce que je vais y trouver
Amitiés

Écrit par : Bertrand | 04.11.2010

Ah mais c'est que j'ignorais être lue avec ce degré d'appréciation : vos deux commentaires, Michèle et vous, remplaceront les stats de mon non-blog et j'en souris (merci). Ce qui me touche au final, dans cette publication des stats, est cette forme d'hommage rendu au lecteur et au travail du commentateur qui, lui, aussi souvent, est animé en son for intérieur du désir de soutenir celui qui le régale de son écriture. Dès lors, s'essayer à commenter devient un exercice par lequel on entretient son propre bon goût et par lequel on reconnaît la qualité de ce qui vous est donné à lire.

Comme quoi, et c'est le propre des chiffres, on peut inverser la vapeur des stats et leur trouver de multiples intérêts.

Écrit par : ArD | 04.11.2010

C'est tout à fait ça, ArD : tendre vers le lecteur ces stats un peu barbares dans leur langage, c'est lui dire : tu es quelque part là, et merci d'être là.
C'est aussi dire au lecteur où il se promène, s'il est isolé dans ses choix ou s'il partage un même goût pour telle ou telle écriture mise en évidence.
C'est presque un droit, je dirais.
Même si, nous l'avons dit et redit, ces stats ne sont pas très transparentes.
Les publier chaque mois ne poursuit pas d'autres desseins. Si ça n'était que pour moi, je ferais comme tout le monde : Je les lirais en coulisses et en tirerais ce que bon me semble - content ou pas content- sans en faire part à quiconque.

Écrit par : Bertrand | 04.11.2010

L'hiver s'annonce très favorable pour vous Bertrand ha!ha!

Bon week end

Écrit par : Valentine | 06.11.2010

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