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25.05.2012

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DSC04669.JPGLa mer, vous le savez bien pour avoir longtemps arpenté ses grèves, vomit  toujours sur le sable les immondices dont les hommes l'ont encombrée.
Elle se plait à graver sur la plage ses plus mauvais souvenirs.
Jamais de ses écumes agonisantes ne surgit un message d’espoir, une main tendue, un sourire d’amour, un appel fraternel, d’un qui aurait parcouru son échine bleutée.
Elle est comme ça, la mer.

Une allégorie à l’usage de ceux qui lui ont tourné le dos.

L’important est maintenant que vous ne trébuchiez pas sur les détritus.
De regarder plus loin sur l’horizon vouté de brumes, voir si, derrière l’invisible, il n'y aurait pas des fantômes que vous auriez oubliés...
Voir si, pendant tout ce voyage, vous n’avez quand même pas accumulé et laissé derrière vous que des erreurs.
C’est peut-être pour cela que vous écrivez et composez des chansons : pour tenter bêtement d’exorciser les incontournables quiproquos du passé par une plaidoierie en faveur du présent.

Et vous vous dites que, peut-être, les gens qui écrivent ont tous cessé, sinon de vivre, du moins d’exister.
Vous vous dites cela, mais vous n'en êtes pas certain du tout. Vous n'en savez strictement rien.
Les gens qui écrivent ne disent jamais pourquoi.
Et ils ont bien raison de n'avoir point désir de justifier de leur propre chair.

08:00 Publié dans Apostrophes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature |  Facebook | Bertrand REDONNET

Commentaires

Il s'en est imposé un en plein massif, j'ai dû renoncer à l'éradiquer (il y en a plusieurs dans la haie). Il a résisté. Il est somptueux. A peu près tout ce que le massif comptait de menus sujets a capoté. Bah, tant pis. Il sent si bon!

Écrit par : Zoë Lucider | 28.05.2012

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