25.03.2010
Géographiques, aujourd'hui
C'est donc la fin d'une belle aventure et le début d'une autre tout aussi passionnante, mais où l'auteur ne maîtrise plus grand chose. Pourtant, du déroulement de cette seconde aventure dépend exclusivement la vie de son livre et c'est vers elle qu'il a formulé ses espoirs, bientôt accompagné de son éditeur.
Amical salut à Georges Monti et Marie-Claude Rossard, dont le professionnalisme n'a d'égal que leur gentillesse et leur goût pour une complicé fraternelle.
C'est la fin d'une aventure entamée en novembre 2008, par un premier mot jeté sur une feuille muette, aux premiers frimas d'un automne continental, tout de pourpre et de jaune bruissant.
À partir d'aujourd'hui, lectrice et lecteur, les flots qui porteront mes mots appartiennent à ton seul océan...
Je te les confie et n'en prends surtout soin que s'ils trouvent en toi quelque chose de nous.
Amicalement
10:31 Publié dans Acompte d'auteur | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : littérature | Facebook | Bertrand REDONNET
Commentaires
Je l'ai commandé tout à l'heure. Il a intérêt à être magnifique!!!!!
Écrit par : Sophie | 25.03.2010
Faudrait que son ramage n'ait d'égal que son plumage....
Amitiés
Écrit par : Bertrand | 26.03.2010
Je m'échappe tout à l'heure à la librairie. M'étonnerait qu'il ne prenne pas la suite de Zozo qui a longtemps trôné sur l'une des tables.
Écrit par : Michèle | 26.03.2010
Tu me diras ?
Écrit par : Bertrand | 26.03.2010
Voilà, je l'ai. Acheté tout à l'heure à la librairie Chapitre LHERIS, rue Maréchal Foch à Tarbes. Il était sur la table des "coups de cœur".
Et je peux dire à Sophie qu'il est beaumagnifique. Avec tous les points d'exclamation qu'elle veut.
Il est mince, élégant et quand on l'ouvre, on devine que cette "joyeuse conversation" d'un poète-géographe-climatologue nous habitera intensément.
Conversation à entendre au sens "d'entretien savant", ce genre littéraire noble conçu par les précieux du XVIIe s.
En clin d'œil, j'extrais ceci de la page 17 :
" (...) Bien avant l'écriture, on lisait. On décryptait alors le vol des oiseaux, la course des planètes, les signes avant-coureurs d'une saison, l'empreinte de l'animal, la couleur des pierres, les étranges avatars de la lune, la peinture sur la roche et l'humeur des nuages. On lisait donc les choses et les êtres vivants dans leur confrontation directe au monde.
Avec l'écriture, nous sommes passés à la lecture indirecte. La lecture de la lecture de l'autre. Permettez cette petite digression : je ne lis jamais les critiques d'un livre. Se plonger dans la lecture de la lecture de la lecture d'un quidam m'est harassant. On finit par ne plus savoir ce qu'on lit et de quel monde on est parti. On tourne en rond, comme à peu près tout ici-bas, et le propre d'un rond c'est de finir où ça a commencé, n'est-ce pas ? "
Écrit par : Michèle | 27.03.2010
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